Difficulté: 
Randonnée
Temps: 
3h
Dénivelé: 
0 m
Distance: 
7
km

Intérêt de la randonnée

Si Reims évoque immanquablement le champagne, elle est également célèbre par sa cathédrale dans laquelle le nouveau roi de France venait se faire sacrer. De l’époque gallo-romaine, où elle fut une grande capitale provinciale, à la reconstruction de l’entre-deux-guerres, lorsqu’elle devint un véritable laboratoire à ciel ouvert pour les architectes, Reims a conservé un héritage prestigieux et varié que ce guide vous invite à découvrir en guise de mise en jambes.

Description

Le Grand Théâtre, dont la façade date de 1873, fut le dernier édifice public à avoir été reconstruit après la Première Guerre mondiale, qui ravagea la ville à 80 %. L’intérieur est l’un des fleurons de l’abondant patrimoine Art déco rémois. Poursuivez dans la rue de Vesle, la principale artère commerçante de Reims. Tournez à droite dans la rue Marx-Dormoy.

La sobre façade de l’église Saint-Jacques cache une nef de style gothique pur et un beau choeur gothique flamboyant.

La place Drouet-d’Erlon, avec ses cafés et ses restaurants, est la plus animée de la ville. En son centre s’élève la fontaine Subé (1903). Elle est bordée de plusieurs façades de style Art déco.

Au bout de la place, allez traverser le boulevard Foch au deuxième passage piétonnier pour le longer par les Hautes Promenades.

À l’extrémité des Hautes Promenades s’élève la porte Mars, l’un des quatre arcs monumentaux construits vers l’an 200 qui permettaient l’accès à la ville de Durocortorum. Sa largeur de 33 m en faisait la plus imposante du monde romain. Elle est constituée de trois arcades : l’arcade centrale était destinée au passage des chariots, les deux arcades latérales à celui des piétons. Le riche décor mythologique sous les voûtes est aujourd’hui très dégradé.

Traversez au deuxième feu pour vous diriger vers les halles.

Les halles du Boulingrin, construites à la fin des années 1920, sont aujourd’hui hors d’usage. Le marché devait répondre aux besoins d’une ville de 100 000 habitants. Les halles sont un long vaisseau de 109 m de long couvert d’une voûte parabolique en béton armé. Elles sont en attente de restauration.

À l’extrémité de la rue de Mars, une façade de cellier datant de la fin du XIXe siècle et inspirée par l’Art nouveau est décorée d’une mosaïque illustrant les différentes étapes de l’élaboration d’une bouteille de champagne.

Bâti en partie entre 1627 et 1636 et achevé au XIXe siècle, l’hôtel de ville présente des éléments décoratifs de style Renaissance : ordres antiques, niches. Les colonnes torses et le fronton à volutes reflètent l’esprit baroque de l’époque. Les toits pentus et les hautes cheminées sont typiques du XVIIe siècle. La statue équestre sur le pavillon central est celle de Louis XIII.

Empruntez la rue Thiers puis, aussitôt à gauche, la rue des Boucheries.

Arrêtez-vous à la deuxième intersection en direction de la cathédrale.

Dans l’axe de la rue de l’Arbalète, vous apercevez le décor Renaissance de l’hôtel de La Salle, qui fut édifié au milieu du XVIe siècle par un riche marchand de draps. Jean-Baptiste de La Salle, le fondateur de la congrégation des frères des Écoles chrétiennes, y naquit en 1651.

Après l’hôtel de La Salle, vous atteignez la place du Forum, coeur de la Reims antique. Sous la place, au fond, a été dégagée l’une des trois galeries semi-enterrées qui formaient un cryptoportique. Construites vers l’an 200, ces galeries, qui servaient au stockage des grains, sont parmi les rares à avoir été exhumées dans le monde.

À côté, l’hôtel Le Vergeur, aujourd’hui musée, fut construit à partir du XIIIe siècle. C’était alors une demeure patricienne située dans un quartier habité de riches négociants. Au XVIe siècle, l’hôtel appartenait au grainetier Nicolas Le Vergeur, qui le transforma et lui donna les caractéristiques d’un hôtel particulier aux façades intérieures disposées autour d’une cour privée. Il présente aujourd’hui pour l’essentiel une architecture Renaissance.

Traversez la place à l’oblique pour vous engager dans la rue Colbert, qui débouche sur la place Royale.

La place Royale est caractéristique de l’époque Louis XVI : toits à balustres aux lignes horizontales, arcades. La place, qui sert d’écrin à une statue de Louis XV, a été édifiée en 1760 en l’honneur du roi. Au sud, la souspréfecture occupe l’ancien hôtel des Fermes.

La rue Carnot regroupe plusieurs établissements bancaires de la période de la reconstruction. L’architecture, imposante et opulente, est encore très influencée par le XIXe siècle.

Au milieu de la rue, à gauche, la porte du Chapitre (1531) est le principal vestige de l’enceinte qui défendait le quartier. Elle donne accès à la place du Chapitre, qui abrite de bons exemples de l’architecture du début du XXe siècle.

De cette place, vous apercevez le portail central de la façade du transept nord de la cathédrale Notre-Dame : le portail des Saints, consacré aux saints de l’Église de Reims.

Situé derrière la cathédrale, le cours Anatole-France offre une vue spectaculaire sur le chevet de l’édifice, avec ses chapelles rayonnantes et ses deux séries d’arcs-boutants.

Le palais du Tau jouxte la cathédrale depuis le XIIe siècle, mais il n’a revêtu l’aspect classique qu’il a actuellement qu’après les transformations opérées à la fin du XVIIe siècle par Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte. L’ancienne résidence des archevêques de Reims abrite aujourd’hui le musée de l’OEuvre de Notre-Dame. Le trésor de la cathédrale et une partie de la statuaire d’origine de l’église y sont exposés. À sa gauche, la bibliothèque Carnegie a été construite dans les années 1920.

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Accès départ

Point de départ : l'office de tourisme de Reims.
Coordonnées départ - Lat.: 0 Long.:0

Guide référence

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6,90 €

Carte IGN

Pour vous accompagner dans vos balades, vous pouvez vous munir aussi de la carte du secteur

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