Difficulté: 
Promenade
Temps: 
3h
Dénivelé: 
50 m
Distance: 
13
km

Intérêt de la randonnée

Le bord de mer d’Argelès à Collioure.

Description

> Du rond-point devant l’Office du tourisme, prendre à gauche vers la plage (Avenue des Pins).

Le Bois des Pins est à l’origine de la création et du développement de la station d’Argelès-sur-Mer. Il a été planté en 1860, à l’initiative de l’Administration des Eaux et Forêts, dans le but d’assainir les dunes désertes et marécageuses qui bordaient le littoral. à l’origine, il était bien plus étendu et plus dense qu’aujourd’hui. Une coutume argelésienne interdisait d’ailleurs aux jeunes filles « honnêtes » de s’égarer dans les taillis sous peine de voir leur réputation ruinée au village. Cette forêt improvisée en bord de mer a très vite renforcé l’attrait touristique de la plage. La fraîcheur du petit bois attira les premiers campeurs. Ces touristes étaient, en fait, les habitants des villages voisins qui venaient, à la belle saison, passer les week-ends et les jours de fête au bord de la mer. à cette époque, les conditions d’accueil étaient plus que sommaires. Les visiteurs s’abritaient simplement sous les bâches qui servaient en temps normal à protéger le foin chargé sur les charrettes. En 1939, lors de l’exode des républicains espagnols et la mise en place du camp de réfugiés, beaucoup d’arbres ont disparu, utilisés comme bois de chauffage ou de construction. Quelques années plus tard, les troupes d’occupation, qui avaient installé leur cantonnement non loin du bois, ont transformé ce petit maquis maritime en futaie et ont contribué à réduire encore sa surface, en abattant des pins pour consolider les tranchées. Riche de 2500 pins maritimes, le Bois des Pins est devenu l’emblème de la station. Il fait l’objet de soins particuliers de la part de la commune.

(1) 0h05 Passer devant l’allée Jules Aroles. Une fois sur la promenade, prendre à droite, continuer tout droit, passer devant l’esplanade et continuer jusqu’au bout de la promenade (port).

L’histoire de la station d’Argelès-sur- Mer a débuté au XIX° siècle. à cette époque, les commerces, restaurants, débits de boissons commençaient également à s’installer en bord de mer (Restaurant La Réserve, Hôtel des Pins…). Au début du XX° siècle, le sable d’Argelès accueillait déjà un petit hameau. En 1903, un comité proposa la création d’une fête patronale à la Plage. Quelques années plus tard, une navette faisait déjà la liaison entre le village et le littoral. Au cours des premières décennies du XX° siècle, la station ne cessa de s’agrandir et d’accueillir de nouveaux touristes et résidents issus notamment de la bonne société perpignanaise et toulousaine. La deuxième Guerre Mondiale marqua un coup d’arrêt dans le développement de la Plage. En effet, en 1945, 30% des villas furent détruites. Les années 50 et l’explosion du tourisme familial marquèrent le renouveau de la station. Les premiers campings firent leur apparition et une souscription populaire permit l’édification de la Chapelle de la Plage dont les vitraux sont signés de l’artiste Willy Mucha. Par la suite, la station poursuivit son développement en refusant l’urbanisation de masse et en privilégiant les constructions modestes et la création d’espaces verts.

(2) 0h17 A la passerelle, traverser la Massane et prendre à gauche. Après une centaine de mètres, passer devant la «pêche locale» puis longer les quais jusqu’au bout.

(3) 0h25 Passer devant la Capitainerie et la résidence «MAEVA». Prendre les escaliers jusqu’au parking des plaisanciers. Prendre à droite, longer le grillage et au bout tourner à gauche. à la zone technique, prendre à gauche vers le Racou (panneau). Passer devant le portail et suivre le chemin goudronné qui longe le grillage (rocher), passer devant le parking du Valmarie.

(4) 0h30 Au bout du chemin goudronné, prendre vers le Racou. Continuer par l’avenue Torre d’en Sorra jusqu’au bout.

La plage du Racou est la dernière plage de sable française avant l’Espagne. Elle marque la frontière entre l’extrémité méridionale de la plaine du Roussillon et les contreforts du massif des Albères. Cette zone est essentiellement constituée de dépôts d’alluvions datant de l’ère quaternaire. Le paysage est un ensemble de trois identités fortes : - la Méditerranée et le cordon dunaire. - la dépression de l’ancien grau de la Massane flanquée d’une végétation arborescente, qui traduit la présence d’eau douce en surface. - la chute du massif des Albères dans la Méditerranée. La diversité des biotopes présents (la plage, la lagune, la roselière, les prairies, la présence de l’eau douce et de l’eau saumâtre) abrite des espèces faunistiques et floristiques d’un grand intérêt écologique. Les sables de la frange littorale, ainsi que ceux bordant l’eau saumâtre, abritent une microfaune interstitielle importante. La dépression humide de l’ancien grau de la Massane a été colonisée par la végétation. Dans sa partie immergée, une roselière à phragmites s’est développée. Ce milieu accueille une faune entomologique abondante, notamment celle liée à l’eau. La présence de ces insectes attire automatiquement leurs prédateurs que sont les batraciens et les oiseaux insectivores. La roselière procure un refuge aux oiseaux hivernants. Cette dernière zone humide du littoral du département permet une ultime halte aux oiseaux en migration avant le passage de la barrière rocheuse du massif des Albères.

(5) 0h40 A la place des Granotes , prendre le chemin qui monte à la table d’orientation (panneau).

Vue remarquable depuis cette table. « Le mot « Racou » signifie le recoin en catalan. Installé à la charnière de la côte rocheuse et de la plage de sable, c’est un des lieux les plus typiques du littoral argelésien. Au début du XX° siècle, il n’y avait là que quelques cabines de bain et des cabanes de pêcheurs en roseau construites sur le sable. Les premières maisons « en dur » apparaissent dans les années 30. Mais le hameau du Racou ne se développe vraiment qu’après la seconde Guerre Mondiale. Plus qu’un simple quartier d’Argelès, ce lieu est presque un village à part entière et a su garder son ambiance familiale. Dans les années 60, les habitants décrètent l’indépendance du hameau. « La commune libre du Racou » n’a bien sûr jamais été reconnue, mais cette action d’éclat a permis quelques réalisations dont l’attribution de noms catalans aux rues. « Le début de la côte rocheuse catalane est représenté par les falaises du Racou. Cette zone marque la transition entre la plaine du Roussillon et le massif cristallin des Albères. Les falaises de couleur sombre sont constituées de roches métamorphiques de schistes lustrés. Elles abritent une flore et une faune caractéristiques. La végétation a dû s’adapter à la pauvreté du sol, au manque d’eau douce souterraine, à la sécheresse estivale et au dépôt de sel marin par les embruns ou les tempêtes. La tramontane qui peut souffler avec violence accentue encore le desséchement. Malgré ces conditions défavorables, une grande variété de plantes a réussi à s’y développer. La richesse botanique est composée de plantes rares et protégées, comme l’Arméria du Roussillon ( Armeria ruscinonensis Girard), espèce endémique de la côte rocheuse. La faune des falaises est surtout composée d’oiseaux. Outre les oiseaux marins communs que sont la mouette rieuse, le goéland et le cormoran, la végétation rase de ces zones abrite une grande variété de passereaux, dont le cochevis de Thêkla (Galerida theklae) et les fauvettes pitchou (Sylvia undata) et à lunette (Sylvia conspicillata). Ces milieux peuvent aussi accueillir le très rare merle bleu (Monticola solitarius). A l’automne et au printemps, les falaises constituent d’excellents observatoires de l’avifaune migratrice. Les rares suintements et ruisseaux d’eau douce peuvent abriter une espèce particulière de crapaud : le discoglosse peint (discoglossus pictus) ainsi que les couleuvres vipérines ou à collier. »

0h45 Continuer vers Collioure par le chemin de terre en longeant la voie ferrée (que vous laisserez à droite). Passer à gauche du camping Les Criques de Porteils (sentier littoral), traverser la calanque de l’Ouille et continuer par le sentier littoral vers Collioure.

(6) 1h05 Au premier rond-point à l’entrée de Collioure (rond-point Matisse), tourner à gauche vers la route du Pla de las Fourques.

(7) 1h15 Descendre vers le centre de Collioure en empruntant l’avenue du miradou. Tourner à gauche avenue Camille Pelletan .

(8) 1h30 Arrivée place du 18-Juin, devant l’Office du tourisme. Visite de Collioure; revenir par le même chemin.

3h retour à l’Office du tourisme d’Argelès-sur-Mer

topo guide

Accès départ

Départ : à pied de l’Office du Tourisme, place de l’Europe à Argelès-plage. Vous pouvez démarrer votre randonnée en direction de Collioure à partir du parking du Racou. Vous pouvez utiliser les bus du Conseil Général pour revenir de Collioure à Argelès (tarif 1€ - nombreuses liaisons quotidiennes) ou les navettes maritimes (en saison).
Coordonnées départ - Lat.: 42.55359 Long.:3.04416

Carte IGN

Pour vous accompagner dans vos balades, vous pouvez vous munir aussi de la carte du secteur

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