C’est genre du ressenti et des pensées profondes, des fois pas mal parce qu’on est beaux et intelligents et des fois nulles parce qu’on est aussi un peu cons des fois comme tout le monde... Comme c’est monté et fait pour vaguement expliquer aux Français qui s’en foutent ce qui s’est passé depuis un an c’est forcément un peu frustrant vu d’Alger, mais bon, c’est pas fait pour nous, c’est tout !" Partager. La virulence des critiques a poussé une autre intervenante du documentaire à s’exprimer. Un documentaire télévisé qui provoque une crise diplomatique. Le militant Mokrane Aggoune s’inquiète dans un long post des réactions disproportionnées : "Des réactions déchaînées, dit-il, au point de diffuser les coordonnées du journaliste et d’appeler à son lynchage. C'est pas fini…" conclut Akram Belkaïd. L’annonce, en février 2019, de sa candidature pour un cinquième mandat, a provoqué une colère et un soulèvement d’une ampleur inédite, appelé le hirak. Mehdi, Anis, Athmane, Hania et Sonia, ont décidé d’écrire eux-mêmes leur destin. Ce n’est en fait qu’une grosse manipulation", tranche-t-elle. Avec ce documentaire, nous avons des voix réelles mais ce ne sera jamais toutes les voix. S’inquiètent-ils du climat inquisiteur qui se propage au sein du Hirak et qui risque de paralyser et inciter à l’autocensure ? Dilemme du jour, comment prendre ses distances avec la réaction du régime honni sans trop renier ses critiques publiées la veille ? Le prolongement du confinement partiel va aggraver la crise socioéconomique. Le journaliste Zakaria Med Brahami publie sur son compte Twitter la vidéo de son ami Anis qui accuse le journaliste Mustapha Kessous de n’avoir gardé que les discussions relatives à la sexualité. Alors, mes très chers concitoyens, pour commencer, sachez que je ne suis responsable que de ce que j'ai dit. Décrié tant par le régime, au point qu’il a rappelé son ambassadeur, que par les manifestants, il est le symptôme d’une relation déraisonnable à l’ancienne puissance coloniale et d’une hystérie collective, estime cet éditorialiste. En témoignant, ils ont accepté de prendre des risques insensés pour se raconter et raconter leur pays. affirme-t-il avant de préciser dans un autre post qu’il se démarque de la réaction du gouvernement algérien : "Je ne me sens ni insulté ni trahi ni floué par un 'objet audiovisuel de flux' de la télé française que j’ai vu par effraction grâce à mon démo pirate, je ne peux que constater que dans mon pays les conditions de liberté de création de production de diffusion ne sont pas réunies pour que nos récits du Hirak aient pu prendre forme et soient débattus là où s’est jouée l’histoire". Il faut relire Frantz Fanon, réagit aussitôt un de ses amis. L'Algérie a décidé mercredi 27 mai de rappeler "immédiatement" son ambassadeur, alors qu'était diffusé la veille sur France 5 le documentaire Algérie, mon amour, révèle l'AFP. Depuis leur naissance, ils n’ont connu qu’un président, Abdelaziz Bouteflika. J'espère qu'ils ne regretteront pas amèrement d'avoir participé, et je pense que le réalisateur ne pèse pas que ça pourrait leur causer un tort qu'eux ne semblent pas avoir le recul nécessaire pour mesurer". Réalisé par Mustapha Kessous, ce film qui donne la parole à des jeunes Algériens ayant rejoint le Hirak depuis le 22 février suscite une vague d’indignation en Algérie. Article précedent . », Ce passionnant documentaire revient sur une année riche en rebondissements. publié le 28 mai 2020 à 20h36. Des milliers d’internautes ont exprimé leur déception aussi bien sur l’ensemble du contenu de ce documentaire que de … Pour paraphraser Victor Hugo, je dirai une chose au régime : 'Ne regardez pas l’histoire passer devant vous comme si vous observiez les étoiles de très loin." Mehdi, 28 ans, ingénieur en génie civil à Oran. Algérie, mon amour, disponible sur France 5 jusqu’au 25.06.20 Finalement, l’Algérie n’a pas beaucoup changé depuis 1962. Ils ont entre 20 et 30 ans et vivent en Algérie. La jeunesse dénonce le « pouvoir » en place qui les empêche de vivre. Quelques jours avant sa diffusion par France 5, le teaser était largement partagés sur les réseaux sociaux. Entre ceux qui fustigent le documentaire et ceux qui le soutiennent avec ou sans réserves, la guerre va durer toute la nuit sur la toile. Plus sur. Une vague de colère contre le documentaire «Algérie, mon amour» Diffusé sur France 5 mardi soir, le film de Mustapha Kessous a déchaîné les passions sur les réseaux sociaux. Son documentaire « Algérie mon amour », diffusé ce mardi 26 mai à 20H55 sur France 5, et suivi d’un débat, ouvre la « voix » à cinq jeunes algérien.ne.s engagé.e.s dans ces manifestations. Vidéos à découvrir. Le régime algérien dénonce officiellement le documentaire de Mustapha Kessous dans un communiqué du Ministère des Affaires étrangères rendu public le mercredi 27 mai : "L’Algérie a décidé de rappeler 'immédiatement' son ambassadeur à Paris pour 'consultations' après la diffusion d’un reportage par des chaînes TV publiques françaises, indique le ministère des Affaires étrangères. Un tsunami de critiques au vitriol a suivi la diffusion hier soir du documentaire « Algérie, mon amour » de Mustapha Kessous sur France 5. Des citoyens manifestent contre le pouvoir gouvernemental à Alger, le 6 mars 2020. Depuis le 22 février 2019 ils ont marché tous les vendredis pour protester contre le régime en place. À suivre. Algérie, mon amour, Un documentaire suivi d'un débat, Mardi à 20h55 sur France 5. Pour rappel, France 5 a diffusé, dans la soirée du 26 mai, un reportage sur l’Algérie et le mouvement de contestation populaire Hirak. Le documentaire "Algérie, Mon Amour" diffusé mardi soir sur France 5 aura au moins eu le mérite de dévoiler une réalité amère de notre pays : à force de "casser" les médias algériens, de réprimer les journalistes sérieux et indépendants, de brimer la liberté d'expression, les Algériens et Algériennes sont obligées de placer leurs attentes dans les médias étrangers. Cinq jeunes algériens de moins de 30 ans racontent face caméra leurs vécus, leurs frustrations et leurs espoirs nourris par le Hirak, le mouvement populaire de protestation en Algérie. Réécouter La mathématique et ses vertiges, une interview au quotidien francophone algérien, a poussé une autre intervenante du documentaire à s’exprimer, dans un communiqué du Ministère des Affaires étrangères rendu public le mercredi 27 mai, Le regard du pouvoir algérien sur la guerre d’Algérie, Alger la révolutionnaire de Frantz Fanon aux Black panthers, par Elaine Mokhtefi, L'Algérie des camps (1/8) : le secret de mon père. De son côté Hamou Boumedine, coordinateur du Rassemblement pour la Kabylie (RPK) a exprimé sa "frustration" : "C’est un peu comme l’histoire, si nous sommes incapables de l’écrire par nous-mêmes, nous resterons bien obligés de subir ce qu’écrivent les autres sur nous.". Mardi 26 mai à 20h50 sur France 5 dans Le Monde en Face. Mais le régime autoritaire et militaire continue de s’accrocher au pouvoir. Le documentaire "Algérie, mon amour" sur la jeunesse algérienne et le Hirak, réalisé par Mustapha Kessous, journaliste au Monde, a provoqué les protestations officielles des autorités algériennes et un débat enflammé entre internautes. "Donald Trump menace de fermer les réseaux sociaux Facebook et Twitter après l'avalanche de critiques contre le documentaire Algérie, mon amour diffusé mardi soir sur France 5" se moque de son côté son confrère de Jeune Afrique Farid Alilat. Covid-19 : comment la Tunisie prépare l'accueil des touristes algériens cet été. Ces mises au point n’ont pas été suffisantes pour arrêter le déchaînement. Omar Z rappelle que le documentaire de Mustapha Kessous n’épouse aucune thèse : "Il s’agit de cinq portraits de jeunes francophones entre 20 et 30 ans avec quelques images du Hirak entre. Dans le documentaire diffusé sur France 5 le mardi 26 mai, Mehdi l’ingénieur oranais exprime ses désillusions ; Anis l’Algérois et ses copines racontent la difficulté de tomber amoureux dans un pays où il est interdit de s’aimer en dehors du mariage ; Hania qui travaille dans le cinéma témoigne de son arrestation et comment elle fut déshabillée et humiliée dans un commissariat d’Alger ; Sonia la psychiatre de Tizi-Ouzou s’insurge contre le code de la famille toujours en vigueur en Algérie qui condamne les femmes à rester sous la coupe des hommes ; enfin, et tout aussi désabusé que les autres intervenants, Athmane l’avocat militant des droits de l’homme sillonne les villages de Kabylie pour défendre les militants de la cause berbère, y compris les activistes du MAK (le Mouvement de l’Autonomie de la Kabylie). Une contribution à l'histoire immédiate. Le documentaire du journaliste Mustapha Kessous est précieux. Après la diffusion du documentaire, une tempête de protestations se fait entendre sur les réseaux sociaux. Mais je m'inquiète pour les jeunes qui ont témoigné et qui me semblent bien naïfs. Oh mon dieu qu’est-ce que la France peut susciter comme sentiments l’espace de quelques heures… dans mon pays" résume pince-sans-rire le journaliste Tarek Draoui. Sonia, la psychiatre de Tizi-Ouzou assume ses propos : "Beaucoup m'ont demandé des explications, m'ont demandé des comptes sur 'l'image' qui a été donnée du Hirak, comme si d'un seul coup le film était ma réalisation, ou que j'étais devenue le symbole ou le porte-parole du Hirak, ce que je ne suis pas et refuse qu'on m'y prête même l'intention de le devenir - 'Personne ne nous représente, chacun est représenté par lui même', vous avez oublié notre slogan ? Un choque pour…les hirakistes qui s’attendaient à un travail à la hauteur de ce mouvement populaire qui a ébloui le monde par son pacifisme, son endurance et […] Une jeunesse qui a soif de démocratie et de liberté. "Il existe une solution radicale pour les partisan.e.s du ' j’aurais voulu voir ceci, j’aurais voulu voir cela…' Je leur propose de boycotter à jamais toutes les chaînes françaises et les médias en signe de protestation et de se mettre au travail pour nous donner à voir ce qu’ils/elles auraient voulu voir…" lui oppose depuis Paris Nadia Leila Aissaoui. Les cinq protagonistes du documentaire sont vilipendés, harcelés, l’auteur du documentaire est quant à lui accusé de donner une "mauvaise" image du mouvement de protestation citoyen algérien. Consacré au Hirak, le document diffusé sur France 5 a provoqué une grosse vague d’indignation chez les Algériens. "Le réalisateur est accusé pêle-mêle d’être à l’origine d’une 'vaste fumisterie', d’avoir 'fait l’impasse' sur les revendications du Hirak, ou encore de défendre les 'agendas perfides de la France coloniale', 'complice du pouvoir d’Alger', résume le journal El Watan dans son compte-rendu publié le jeudi 28 mai 2020. 20 talking about this. Au-delà de la chute du président Abdelaziz Bouteflika et de sa bande, obtenue après trois mois de fortes mobilisations, ils exigent comme tous les manifestants la fin de la dictature et l’instauration d’une nouvelle république respectueuse des libertés individuelles et collectives. La pandémie a arrêté cette formidable dynamique, ce qui a permis au régime de reprendre la main (de fer) et d'arrêter en plein confinement des opposants politiques, des blogueurs et des journalistes accusés d'être favorables au mouvement populaire. Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies, Découvrez nos newsletters complémentaires, Algérie mon amour, le documentaire qui déchaîne les passions. Signaler. "On ne peut même parler de masturbation" confie une adolescente. C’est une « hirakiste » de la première heure qui est prête à tous les sacrifices pour vivre dans une Algérie libre et démocratique. 1:13. Ils ont entre 20 et 30 ans et vivent en Algérie. C’est la séquence dramatique de la polémique : Anis l'amateur du rock-métal et ses jolies copines qui ont témoigné dans le documentaire Algérie, mon amour deviennent les cibles d’attaques de toutes sortes. Dans le film, les jeunes accueillent le journaliste Mustapha Kessous dans leur "Dikki", terme typiquement algérois qui signifie "planque", un endroit où les jeunes peuvent se retrouver à l’abris des regards inquisiteurs. "Algérie mon amour", le documentaire sur une jeunesse en quête de liberté"Algérie mon amour" est le titre du documentaire de notre invité, Mustapha Kessous. Un film de Mustapha Kessous . Devrions-nous n’être que des flatteurs pour ne pas être exposés à la vindicte ?". Engagée pour la défense des droits des femmes, elle se félicite de la place essentielle des Algériennes dans la révolution. Athmane, 29 ans, avocat à Tizi Ouzou. Grosse polémique sur les réseaux sociaux suite à la diffusion, mardi soir sur France 5, du documentaire Algérie, mon amour. [...] Par ailleurs, alors qu’il y a des centaines de prisonniers politiques liés à ce mouvement de contestation dans le pays dont la majorité sont de fervents nationalistes, le seul prisonnier politique qui a été interviewé est un “indépendantiste kabyle” laissant sous-entendre au public que tous les détenus politiques sont des menaces à l’unité nationale. Article suivant . Merci à Mustapha Kessous". Une dose quotidienne de culture et de savoirs. Le documentaire «Algérie mon amour», réalisé par le journaliste du Monde Mustapha Kessous et diffusé -mardi 26 mai sur la chaîne de télévision France 5, a suscité de vives critiques de la part de quelques acteurs du Hirak, le mouvement de protestation qui a mis des millions d’algériens dans la rue avant l’épidémie du coronavirus. En Vendée, une entreprise a créé une planche de surf à base de matériaux recyclés. « Algérie mon amour » est un documentaire qui a été diffusé dans la soirée du mardi 26 mai sur France 5. Un vieux sage trouve la parade. Le film a été diffusé sur France 5 dans la soirée du mardi 26 mai. Certes je vous vois arriver avec les 'c'est pas représentatif' ....'le code de la famille c'est pas l'objectif du Hirak' mais laissez-moi vous rappeler, que le Hirak n'est la propriété de personne... Ni la mienne ni la vôtre, et chacun d'entre nous "Hirakistes" a son propre idéal de l'Algérie en tête, mais tous, sommes unis pour un même objectif depuis le 22 février 2019 : le changement radical du système de gouvernance et pour un état de droits garantissant la démocratie tout en protégeant les libertés individuelles et collectives [...]." Et que deviennent Anis et ses copines du Dikki ? 21 heures, tous les posts des hirakistes insultent France 5. Peut-être que le pouvoir en place ne connaît pas la jeunesse et l’amour qu’elle porte à leur pays. Ce film fait ainsi entendre la voix de toute une jeunesse militante (…) Un documentaire incontournable. Vous aimerez aussi. Leurs destins individuels épousent désormais une cause plus grande qu’eux : la révolution. Dans ce pays si proche de nous mais tellement étranger, le hirak est parvenu à évincer Bouteflika. Problématique non réglée." C’est parce qu’il pointe, de façon certes caricaturale, tous ces blocages, que le documentaire Algérie mon amour diffusé le 25 mai 2020 sur France 5 a suscité tant de réactions des deux côtés de la Méditerranée. Les jeunes y consomment de l’alcool - en vente libre mais interdit en société - et parlent de sexualité, dans un pays qui ne tolère aucune relation avant le mariage. Algérie, mon amour, le nouveau film-documentaire de Mustapha Kessous racontant une année de hirak, sera diffusé le 26 mai sur France 5 TV, en prime time, et suivi d’un débat dans le … Le reportage est loin de faire l’unanimité entre Algériens sur le web. Mehdi, Anis, Athmane, Hania et Sonia, ont décidé d’écrire eux-mêmes leur destin.
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