«La Corée du Nord n'est toujours pas satisfaite de la situation sécuritaire en Asie du Sud-Est, explique Théo Clément, chercheur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess). Le président américain Harry S. Truman décida d’endiguer « l’expansion communiste » en Asie orientale[4] ce qui prend par surprise les communistes. La RPDC pourrait avoir enrichi suffisamment d'uranium pour produire l'équivalent de six bombes sur cette période, indiquait Siegfried Hecker, le scientifique expert des questions nucléaires auprès de l'université de Stanford, qui avait inspecté le complexe nucléaire de Yongbyon il y a dix ans, l'année dernière au Wall Street Journal. Des Sud-Coréens regardent un flash info sur les tirs de la Corée du Nord, lundi à Séoul. Le 8 novembre, soixante-dix-neuf B-29 déversèrent 550 tonnes de bombes incendiaires sur la ville de Sinuiju, la « rayant de la carte », selon un message du lieutenant général George Stratemeyer adressé au général MacArthur[15]. L' USGS a rapporté une activité sismique correspondante, similaire à un séisme de magnitude 6,3, rendant l'explosion environ 10 fois plus puissante que les détonations précédentes du pays. A lire aussiUn an de loopings diplomatiques, «L'actuelle campagne de tirs et d'essais prend racine dans les échecs des rencontres de Singapour et surtout celle de Hanoï en février 2019, poursuit le chercheur. Conrad Crane, American Airpower Strategy in Korea, University Press of Kansas, Lawrence, 2000. Ainsi, le 27 juin 1950, les troupes onusiennes, menées principalement par les forces américaines, entrèrent officiellement en guerre, en soutien au gouvernement de Corée du Sud dirigé par l’américaniste Syngman Rhee[6]. Cold War International History Project, Virtual Archive : Dernière modification le 30 avril 2021, à 00:49, Retraite de l'ONU depuis la Corée du Nord, http://www.ecpad.fr/le-bataillon-francais-de-l-onu-en-coree-1950-1953-3/, http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=20286, https://www.bluewin.ch/fr/infos/international/2017/7/28/coree-du-nord--64-ans-apres-la-guerre--des-bombes-sont-encore-de.html, http://repository.un.org/bitstream/handle/11176/85491/S_1980-EN.pdf?sequence=2&isAllowed=y, https://histoireetsociete.wordpress.com/2017/07/06/les-americains-ont-oublie-ce-que-nous-avons-fait-en-coree-du-nord/, Relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, Musée des atrocités de guerre américaines, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bombardement_de_la_Corée_du_Nord&oldid=182429439, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Il se retire du TNP en 2003. Des tremblements ont été captés par des sismologues aux Etats-Unis, en Corée du Sud et … Ce jour-là, deux missiles KN-25 partis de l'aéroport de Yonpo avaient survolé une distance de 380 kilomètres, atteignant une altitude de 97 kilomètres, avant de sombrer en mer. Kim Jong-Un et la bombe H Le leader Nord Coréen, Kim Jong-Un, a clamé au monde qu’il avait procédé à son premier essai de bombe H ! Le 3 janvier 1951 à 10h30, l’attaque de quatre-vingt-deux appareils américains sur la ville est responsable d’une grande partie de la destruction de la capitale bien que, selon un câble officiel déclassifié du conseil de sécurité de l’ONU[21], les militaires américains auraient eu conscience, avant son attaque, que la capitale n’abritait pas d’objectif militaire majeur. On trouve un ordre similaire le 20 août. Au cours des 37 mois de ce conflit, les forces armées des États-Unis du Commandement des Nations unies en Corée ont employé 576 000 tonnes de bombes[7] dont 412 000 pour l'USAF[8] dont une bonne part dans des opérations de bombardements stratégiques. Le tableau ci-dessous indique les résultats d’une évaluation conduite par l’U.S. Corée du Nord : un nouveau missile tiré en mer du Japon, la tension avec les Etats-Unis à son comble Bombe H ou Bombe A Le 6 janvier 2016, Pyongyang avait … », Un autre journaliste, britannique, décrivit l’un des milliers de villages détruits comme « un monticule étendu de cendres violettes[28]. À partir de 1951, ces missions deviennent plus périlleuses pour les américains à cause de l’apparition des MiG-15, pilotés par les coréens, forçant l'USAF à n'opérer que de nuit. Début janvier 1951, le général Ridgway ordonna à l’aviation de cibler la capitale Pyongyang « dans le but de détruire la ville par le feu à l’aide de bombes incendiaires »[16]. La diffusion par la presse d’informations concernant l’utilisation par les Américains d’armes bactériologiques en Corée était basée sur des informations fallacieuses. Pyongyang a testé dimanche une bombe hydrogène qui pourrait, selon les médias officiels, être montée sur un missile intercontinental de longue portée. La question des sanctions, la division persistante de la péninsule font toujours partie du logiciel politique du régime. Bruce Cumings, The Origins of the Korean War, tome II, Princeton University Press, 1990. La Corée du Nord évoque une bombe miniaturisée, mais la communauté internationale s'inquiète. La Corée du Nord a fait le premier essai de sa bombe le 9 octobre 2006, l’Iran est soupçonné de préparer la sienne avec un programme “civil”. Archives nationales, RG338, dossier KMAG, boîte 5418, journal KMAG, entrées des 6, 16, 20 et 26 août 1950. La popularité de la guerre de Corée marqua une lente augmentation quelque temps après l’arrêt des affrontements[29] ». Cinq groupes de bombardement et un de reconnaissance du Strategic Air Command équipé de cet avion furent mis à la disposition du Far East Air Forces fin 1950[9]. De 1950 à 1952 la capitale de la Corée du Nord fut intégralement rasée sous plus de 400 000 bombes américaines, ce qui représente une bombe par habitant à l’époque[20]. La Corée du Nord a affirmé, dimanche 3 septembre, avoir testé une bombe H, un « sixième essai nucléaire » relevé par les agences géologiques voisines du … Pourtant, en trois ans (...), nous avons incendié toutes (sic) les villes en Corée du Nord de mê… Pyongyang l’avait annoncé la semaine dernière : la Corée du Nord avait l’intention de tester une bombe nucléaire. Les survivants vivaient dans des grottes[11]. Selon les historiens, les Soviétiques ne déployèrent pas une force aérienne de cette importance à l’époque, contrairement à ce que pensaient les services de renseignement – en raison peut-être d’une désinformation efficace de la part des Chinois. «Air War in Korea», dans Air University Quarterly Review 4. En 1952, pratiquement tout avait été complètement rasé dans le centre et le nord de la Corée. La dernière modification de cette page a été faite le 30 avril 2021 à 00:49. Fin août, les formations de B-29 déversaient 800 tonnes de bombes par jour sur le Nord. Selon diverses sources, dont le sismographe de l’US Geological Survey, l’explosion serait entre cinq et dix fois plus forte que lors du précédent essai nord-coréen, soit sensiblement plus puissante que la bombe d’Hiroshima mais du même ordre. Offensive nord-coréenne :(juin 1950 - septembre 1950), Contre-offensive de l'ONU :(septembre 1950 - octobre 1950), Intervention chinoise :(octobre 1950 - avril 1951). Pourtant, en trois ans (...), nous avons incendié toutes (sic) les villes en Corée du Nord de même qu’en Corée du Sud (...). Dès l’automne de l’année 1952, il ne restait, d’après l’état-major américain, plus aucune « cible majeure » à bombarder en Corée du Nord[19]. Il y indique que l’armée de l’air américaine « provoqua une destruction terrible dans toute la Corée du Nord. Trump condamne le nouveau test nucléaire en Corée du Nord Et la bombe larguée sur Nagasaki a tué plus de 70 000 personnes. Une attaque nord-coréenne au moyen d’une seule bombe électromagnétique aurait des effets dévastateurs sur les États-Unis. L’étude de John Mueller (2014) nous informe sur la popularité du bombardement de Corée du Nord et, plus généralement, de la guerre de Corée dans la population américaine des années 1950. Néanmoins, la guerre de Corée débuta officiellement, selon l’Organisation des Nations unies[3], le 25 juin 1950 lorsque les forces armées de la Corée du Nord franchirent le 38e parallèle, qui divisait alors le pays en deux, et envahirent la Corée du Sud. Elles n'ont ensuite été utilisées dans aucune guerre jusqu'ici. Nouveau bras de fer entre les Etats-Unis et la Corée du Nord qui menace de faire un nouvel essai nucléaire, le troisième en une année. Selon l'auteur britannique Ernie Trory dans un livre édité en 1984, lors d’une réunion en octobre 1949 à Séoul, le chef de la mission militaire américaine en Corée (American Military Mission in Korea), le général William Lynn Roberts, déclara : « Il y a eu de nombreuses attaques sur le territoire au nord du 38e parallèle sur mes ordres et il y en aura bien d'autres dans les jours à venir… Désormais, l'invasion du territoire au nord du 38e parallèle par les forces terrestres sera conduite sur les ordres de la mission militaire américaine »[1]. », Plus récemment (2004), l’article de l’historien américain Bruce Cummings fut traduit pour Le Monde diplomatique ; il y écrit : « Sans recourir aux « armes nouvelles », bien que le napalm ait été très nouveau à l’époque, l’offensive aérienne n’en a pas moins rasé la Corée du Nord et tué des millions de civils avant la fin de la guerre. Plus de 150 000 tonnes de bombes furent larguées au cours des trois années de guerre. Pour la première fois cette année, elle a tiré ce lundi deux «missiles balistiques de courte portée» selon le constat de l'état-major interarmes sud-coréen. L’armée américaine largua 625 tonnes de bombes sur la Corée du Nord le 12 août, un tonnage qui aurait requis une flotte de 250 B-17 pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais la presse ne souffle mot des vrais proliférateurs, les Etats-Unis et la France en tête. » Et, à l’intention du chargé d’affaires soviétique en Corée du Nord : « Nous recommandons que la question d’une guerre bactériologique […] ne soit plus abordée au sein d’organisations internationales et d’organes de l’ONU. Une bombe atomique a explosé sur le site de Punggye-ri en Corée du Nord. À mesure que les Américains se retiraient de Corée du Sud, au 30e parallèle, il menèrent une politique de la terre brûlée ; les villes de Uijeongbu, Wonju et d’autres petites villes du Sud furent incendiées après le passage des troupes[16]. Elle est enracinée dans un récit basé sur des faits, dont la Corée du Nord se souvient obsessionnellement et que les États-Unis oublient avec orgueil[22]. ». ». En autre, Le 2 mai 1953, le Kremlin chargea l’ambassadeur soviétique à Pékin, V. V. Kouznetsov, de transmettre le message suivant à Mao : « Le gouvernement soviétique et le Comité central du PCUS furent induits en erreur. La Corée du Nord préparerait un double essai missile-bombe nucléaire. Sur trois ans, on arrive à le faire passer, mais tuer d’un coup quelques personnes pour régler le problème, beaucoup ne peuvent pas l’encaisser[25]. ». Ceux-ci avaient en effet prévu une inaction américaine pour la Corée comme l'analyse Henry Kissinger[5]. En 2016, Pyongyang a testé ce qu’il affirme être une bombe H, ainsi que des missiles SLBM (1). Et la puissance croissante des bombes nord-coréennes accroît encore ce danger : "Une bombe de 100 kilotonnes est relativement grande. Il écrit : « La popularité de l’action militaire américaine en Corée du Nord fut initialement haute puis déclina logarithmiquement aux pertes humaines américaines, (...). Ils veulent crédibiliser les trois composantes de leur force de dissuasion nucléaire et ne pas s'en remettre seulement aux missiles balistiques intercontinentaux.» Ces derniers mois, plusieurs rapports d'experts ont mentionné les efforts entrepris par la Corée du Nord pour moderniser sa flotte sous-marine et d'avions de chasse. Des historiens ou philosophes ont assuré que la guerre bactériologique américaine n’a jamais existé et qu’elle a été montée de toutes pièces par le journaliste australien Wilfred Burchett, qui était un agent d’influence travaillant pour le compte de l’URSS[31]. L’évaluation à l’armistice des dégâts provoqués par les bombardements révéla que sur les 22 villes principales du pays, 18 avaient été au moins à moitié anéanties. Son arsenal ne cesse de se perfectionner. Il estime que le régime nord-coréen pourrait disposer de 40 têtes nucléaires. The communists, analyzing the region in terms of American interests, did not find it plausible that America would resist at the tip of a peninsula when it had conceded most of the mainland of Asia to the Communists; while America, perceiving the challenge in terms of principle, was less concerned with Korea's geopolitical significance […] than with the symbolism of permitting communist agression to go unopposed. De juin à fin octobre 1950, les B-29 déversèrent 3,2 millions de litres de napalm sur des villes et villages nord-coréens[14]. La Corée du Nord a testé une Bombe H de très grande puissance Pyongyang a procédé dimanche 3 septembre à son sixième test nucléaire depuis 2006, « … », Le 6 août 1950, un officier américain donne l’ordre à l’armée de l’air « que soient oblitérées les villes suivantes : Chongsong, Chinbo et Kusu-Dong[12]. Les flammes s’élevèrent jusqu’à une centaine de mètres. Pendant trois années, les Nord-Coréens se sont trouvés face à la menace quotidienne d’être brûlés par le napalm : « On ne pouvait pas y échapper », m’a confié l’un d’eux en 1981. Le général d’aviation américain Curtis LeMay déclara, après le début de la guerre : « Nous avons en quelque sorte glissé un mot sous la porte du Pentagone disant : « Laissez-nous aller là-bas (...) incendier cinq des plus grandes villes de Corée du Nord — elles ne sont pas très grandes — ça devrait régler les choses. Les deux engins, lancés à vingt secondes d'intervalle depuis la région de Wonsan, un port de la côte orientale, ont volé à une altitude de 35 kilomètres et parcouru près de 240 kilomètres avant de s'abîmer en mer de l'Est. A moins que le régime estime ne pas avoir été entendu et monte un peu plus en gamme. », Le journaliste Blaine Harden écrivit que ce bombardement fut « peut-être la partie la plus oubliée d’une guerre oubliée (...) un grand crime de guerre. » Eh bien, on nous a répondu par des cris — « Vous allez tuer de nombreux civils », et « c’est trop horrible ». Derrière les rodomontades habituelles (bombe thermonucléaire à l’hydrogène … Le napalm fut utilisé sur une plus grande échelle que plus tard pendant la guerre du Viêt Nam et ses dommages furent aussi plus importants, dû à la plus grande concentration de la population en Corée du Nord. Bruce Cumings écrit : « La ville industrielle de Hŭngnam fut la cible d’une attaque majeure le 31 juillet 1950, au cours de laquelle 500 tonnes de bombes furent lâchées à travers les nuages. Ils veilleront à ne pas aller trop loin pour ne pas mettre la Chine et la Russie dans l'embarras et risquer de perdre leur soutien», analyse Théo Clément. Il y a également des frustrations conjoncturelles liées au refus de la Corée du Sud de dérouler son programme de développement économique nord-sud sans un accord préalable des Etats-Unis.». Dès juillet 1950, selon l’historien américain Bruce Cumings, des bombardements systématiques et d’une envergure encore inégalée à l’époque furent conduits par l’aviation américaine sur la majeure partie des villes nord-coréennes en vue de la destruction de ces villes et de leurs populations, civiles comme militaires. Corée du Nord : après la bombe H, préparatifs pour un nouveau tir de missile détectésIl est beaucoup plus facile de creuser un tunnel horizontal au centre de la montagne, mais cela augmente le risque de faire disparaître son sommet. L’objectif fut accompli les 3 et 5 janvier 1951. Ce mercredi 6 janvier, dans un communiqué officiel … La discussion n'a d'ailleurs pas avancé depuis deux ans. Quelques heures après l’explosion, plusieurs puissances nucléaires membres du Traité de non prolifération nucléaire ont, chacune à leur manière, réagi. […] Les ouvriers soviétiques impliqués dans la fabrication de la soi-disant preuve d’un emploi d’armes bactériologiques seront sévèrement punis[30]. Le régime nord-coréen n'avait plus rien tiré depuis le 28 novembre. 29 535 tonnes de napalm ont été également largués[7]. En 2019, après dix-huit mois de pause, la Corée du Nord a procédé à 13 tirs de missiles en lançant au moins 25 engins, notait l'agence Reuters le 10 février, sur la base d'un rapport confidentiel des Nations unies. Les accusations contre les Américains étaient fausses, « Nous recommandons que la question d’une guerre bactériologique […] ne soit plus abordée au sein d’organisations internationales et d’organes de l’ONU. ». «Le coronavirus domine notre attention en ce moment, mais cela nous rappelle que la Corée du Nord continue à faire avancer ses programmes nucléaires et de missiles – et qu'elle cherchera des moyens de faire pression et de reprendre l'initiative à l'approche de l'élection présidentielle américaine», a tweeté lundi Mintaro Oba, un ancien responsable du département d'Etat américain, en charge de la péninsule coréenne. Le 26 août, on trouve dans ces mêmes archives la simple mention : « Onze villages incendiés »[13]. En 2006, il teste sa première bombe A, ainsi que des missiles balistiques. La Corée du Nord a procédé mercredi 6 janvier à son quatrième essai nucléaire. Corée du Nord: la bombe H, jusqu'à 4.000 fois plus puissante que Hiroshima 03/09/2017 à 16h41 Le régime nord-coréen a affirmé dimanche avoir procédé à … Est-ce une nouvelle provocation ou une menace réelle ? Elle pourrait être tentée de s'inviter aussi dans les élections législatives du 15 avril en Corée du Sud. Pourtant, cela montre que la haine de l’Amérique éprouvée par la Corée du Nord n’est pas toute fabriquée. Il y a des accusations de la part des autorités nord-coréennes et chinoises de guerre biologique au cours du XXe siècle mais elles ont démenti par les documents soviétiques et aucun document américains n’a confirmé ces allégations. » Eh bien, on nous a répondu par des cris — « Vous allez tuer de nombreux civils », et « c’est trop horrible ». Ce tonnage consistait en grande partie en napalm pur. Le général américain William F. Dean, qui fut capturé par les forces nord-coréennes après la bataille de Daejeon, en juillet 1950, déclara qu’il ne restait de la plupart des villes et des villages qu’il vit que « des gravats ou des ruines couvertes de neige »[réf. De juin à fin octobre 1950, les B-29 déversèrent 3,2 millions de litres de napalm[11]. Un mois plus tard, le leader nord-coréen annonçait la fin du moratoire sur les essais nucléaires et les tests de missiles balistiques intercontinentaux qu'il avait lui-même décrété à l'automne 2017, après de longs mois de tension et de menaces de conflit avec les Etats-Unis. Pourquoi ? Les bombardements dits « conventionnels » commencèrent à se tarir. Le Point mène l'enquête. Ce dimanche, la Corée du Nord a affirmé avoir procédé à un essai nucléaire pour tester sa nouvelle bombe H. Une bombe thermonucléaire à hydrogène d'une puissance estimée à 50 kilotonnes, soit cinq fois plus que le précédent test nord-coréen, et plus de trois fois plus que la bombe américaine qui a ravagé Hiroshima en 1945, selon des responsables sud-coréens. Selon des spécialistes sud-coréens, la … Ces bombardiers sont crédités, en 1976, avoir touchés 27 avions nord-coréens[10]. La Corée du Nord a annoncé un essai "réussi" de bombe à hydrogène. longs mois de tension et de menaces de conflit, Entre Corée du Nord et Etats-Unis, la diplomatie de la bromance. Temps de lecture : 6 min. Le 10 mars 1951, après que la République populaire de Chine eut placé de nouvelles forces près de la frontière nord-coréenne et que les soviétiques eurent stationné deux-cents bombardiers sur les bases aériennes de Mandchourie[17] (d’où ils pouvaient potentiellement frapper les bases américaines au Japon), le général MacArthur demanda une « force atomique de type jour J » afin de conserver la supériorité aérienne sur le théâtre coréen[18]. Archives nationales américaines, dossier 995 000, boîte 6175, dépêche de George Barrett, 8 février 1951. Trois mois plus tard, en janvier 1950, le même commandant des forces armées américaines en Corée déclare : « La campagne contre le Nord a été décidée et la date de son exécution n'est plus très loin »[2]. La Corée du Nord a déjà testé trois fois la bombe atomique A, qui utilise la fission nucléaire, en 2006, 2009 et 2013, ce qui lui a valu plusieurs sanctions internationales. Ce que la communauté internationale avait par avance condamné. Au total, 34 B-29 sont perdus, dont 16 abattus par les chasseurs nord-coréens. Winston Churchill déclara vers la fin de la guerre de Corée à des officiels américains, au sujet des bombes au napalm utilisées : « lorsque le napalm fut inventé à la fin de la seconde guerre mondiale, personne n’imaginait qu’on en «aspergerait» toute une population civile[27]. Employé uniquement pour des bombardements conventionnels et des missions de reconnaissance, le Boeing B-29 Superfortress fut le seul bombardier stratégique américain à intervenir au cours de ce conflit. souhaitée]. (Photo Reuters). Ce câble en provenance du gouvernement nord-coréen demandait également l’assistance des Nations unies pour « retenir l’agresseur américain » contre d’importantes pertes civiles coréennes[22]. Le régime de Pyongyang, qui a tiré ce lundi deux missiles de courte portée, procède à des modernisations de ses capacités balistiques et nucléaires, faute d'avancées sur le terrain diplomatique depuis l'échec du sommet de Hanoï. Tom Z. Collina et Catherine Killough — Traduit par Antoine Bourguilleau — 29 décembre 2017 à 17h01 A lire aussi Entre Kim et Trump, un échec au sommet, Un an après l'échec du sommet de Hanoï entre Donald Trump et Kim Jong-un, Pyongyang est donc reparti dans la stratégie de la tension. Dès la signature de la déclaration de Singapour, on pressentait que l'accord, trop vague sur la dénucléarisation, faute d'un calendrier précis, d'une définition claire concrète sur ce que cela signifiait et d'un réel engagement politique, resterait une coquille vide. On peut également noter une quantité plutôt importante d’opinions tendant à soutenir le président en termes de politique militaire (...). Déroulement des bombardements sur le territoire nord-coréen, Réactions internationales et écrits a posteriori, « Il y a eu de nombreuses attaques sur le territoire au nord du, « La campagne contre le Nord a été décidée et la date de son exécution n'est plus très loin », « Le gouvernement soviétique et le Comité central du PCUS furent induits en erreur. Conrad Crane écrivit à la demande de la U.S. Air Force un historique de la stratégie aérienne durant la guerre de Corée. Moteur de fusée, missiles mer-sol et mer-air, lanceurs, roquettes, artillerie, les Nord-Coréens ont multiplié les essais tous azimuts. «Mais les Nord-Coréens sont de bons stratèges et de bons communicants. Aujourd’hui, la Corée du Nord posséderait une petite dizaine de bombes. Et la rencontre de juin entre Kim, Trump et le président sud-coréen Moon Jae-in était, certes, un beau symbole et faisait de belles images, mais elle est restée informelle et sans ordre du jour.». Au sein de l’armée américaine, on a pu constater une certaine division sur l’emploi systématique et en très grande quantité de la bombe au napalm sur des objectifs civils comme militaires nord-coréens. Les bombes H sont beaucoup plus puissantes que les bombes atomiques classiques que la Corée du Nord a déjà testé. En pleine crise mondiale du coronavirus, la Corée du Nord est revenue sur le pas de tir. «La république populaire démocratique de Corée (RPDC) n'a pas mis fin à ses programmes nucléaires et de missiles balistiques illicites, qu'elle a continué à renforcer, en violation des résolutions du Conseil de sécurité», note le rapport de l'ONU cité par Reuters. Le 3 septembre 2017, la Corée du Nord a affirmé avoir testé avec succès une bombe thermonucléaire, également appelée bombe à hydrogène. La rencontre historique de Singapour, symboliquement très forte, entre les leaders nord-coréen et américain en juin 2018 n'a débouché sur rien. Les documents rendus publics après l’effondrement de l’Union soviétique ne semblent pas corroborer cette information. La Corée du Nord a annoncé mercredi avoir réussi son premier test de bombe à hydrogène, après qu'un séisme de magnitude 5,1 eut été détecté près du site d'essais nucléaires de Punggye-ri. «Ces tests participent d'un réel perfectionnement technique, note Théo Clément. Air Force du pourcentage de destruction de villes et nœuds de transport touchés des bombardements, tel qu’indiqué dans son ouvrage[23] : Le général d’aviation américain Curtis LeMay déclara, après le début de la guerre : « Nous avons en quelque sorte glissé un mot sous la porte du Pentagone disant : « Laissez-nous aller là-bas (...) incendier cinq des plus grandes villes de Corée du Nord — elles ne sont pas très grandes — ça devrait régler les choses.
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