1Entre le xvie et le xxe siècle, Jérusalem connaît plusieurs changements de souveraineté. Portland, Sussex Academic Press, 2009, 198 p. The Legal Aspects of the Palestine Problem, : with Special Regard of the Question of Jerusalem. 19 . 20Pour les Israéliens, par contre, l’objectif est bel et bien de faire de Jérusalem la capitale politique de leur État. Paradoxalement, le seul document à régir en droit cette division a été signé sous l’auspice de l’ONU. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. La Palestine avant 1948, avant « l’état sioniste ». Ce document, qui contient donc l’ensemble des dispositions ayant trait au partage de la ville, est le seul à régir en droit le statut de Jérusalem entre 1949 et 1967. En effet, les chrétiens américains sionistes sont les plus fervents supporters de cet état nommé frauduleusement « Israël’. La vidéo ci-dessous montre les photos de diverses villes palestiniennes dans les années 1920 et 1930, avant la création de l’État d’Israël par les sionistes en 1948. Youakim Moubarac, « La question de Jérusalem », . Au début du xixe siècle, c’est Acre qui joue le rôle de capitale politique et économique de la région. 14 Pappé I., 2004 : Une terre pour deux peuples : Histoire de la Palestine moderne, Paris, Fayard ; Gh 20 Avant 1948, la société palestinienne14 était composée en majorité de paysans, pour qui la référence identitaire majeure Ils émigrèrent vers le territoire d’Édom (l’actuel désert du Néguev) 350 ans notre ère. Avant la création officielle de l’État d’Israël en 1948, plusieurs alternatives ont existé. ( Déconnexion /  Le Conseil de sécurité a seulement entériné la responsabilité du royaume hachémite sur ce territoire en approuvant l’accord d’armistice israélo-transjordanien du 3 avril 1949 23. Ces deux trophées salueraient les inventions les plus cruelles et les plus agressives, certes, mais aussi les plus imprévues, les plus dérisoires, les plus hypocrites et les plus perverses de cet Etat, qui toutes convergent vers un seul but: désécuriser, déstabiliser et créer une atmosphère d’angoisse et de précarité destinées à affoler en permanence les victimes et donc à les fragiliser psychiquement, avant de tenter de les éliminer physiquement. Screenshot_20180721-225505. 22Ne pouvant agir dans le cadre de l’ONU, la Communauté internationale n’a d’autres choix que de réagir au cas par cas aux différentes mesures israéliennes et jordaniennes. L'usage géographique du terme désignait des territoires dont les frontières ne sont pas bien délimitées, situés approximativement à l'ouest et à l'est du Jourdain, et couvrant parfois l'ensemble du pays de Canaan. Théodore Herzl, fondateur du sionisme politique, y était effectivement fortement opposé car il pensait qu’elle aurait pour conséquence une remise en cause perpétuelle des acquis16. Elle a été productrice et journaliste à l’Office de Radio-Diffusion-Télévision française à Beyrouth. 27Les résolutions 2253 (ES-V) et 2254 (ES-V) de l’Assemblée générale stipulent clairement leur opposition à toute modification du « statut de Jérusalem » mais sans préciser à quel statut elles font exactement référence. Anne-Marie Escanest-Benveniste, La question de Jérusalem dans les relations internationales, thèse de doctorat sous la direction de Charles Zorgbibe, Université de Paris Sud, 1982, vol. After the 1948 Arab-Israeli war, the city was divided in two; the western part was administered by Israel and the eastern part by the British protectorate of Transjordan. Le consentement des notables palestiniens ne vise en réalité qu’à stabiliser sa base populaire. En confiant cette responsabilité à la CCP, l’ONU met délibérément de côté le projet rédigé en avril 1948 par le Conseil de tutelle, comme si elle prenait acte de son incapacité à le faire adopter en l’état. Avant 1948, ils constituaient environ 20 % de la population de Palestine. 25Pour Raphaël Drai, nous sommes ici en présence d’un conflit entre deux normes juridiques opposées22. 29La deuxième possibilité c’est qu’en exigeant d’Israël d’éviter « toute action qui changerait le statut de Jérusalem », l’ONU demande en réalité à l’État hébreu de ne pas agir davantage sur le terrain. Or, l’ONU n’a jamais adopté de statut juridique pour Jérusalem et tous les documents élaborés au sein de ses instances sont restés à l’état de projet. En tant que membre des États observateur hors ONU, la Palestine a eu du mal à obtenir le droit de hisser son drapeau devant les établissements de … Toute la question est donc de savoir ce que disent précisément les résolutions adoptées par les Nations unies après la guerre des Six Jours de 1967. C’est la proportion des Palestiniens chrétiens en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est, estimés à environ 52 000 personnes. Le 14 juillet, l’Assemblée générale, en votant la résolution 2254 (ES-V), « réitère la demande qu’elle a adressée à Israël […] de rapporter toutes les mesures déjà prises et de s’abstenir immédiatement de toute mesure qui changerait le statut de Jérusalem »21. » Imaginez un juif israélien faire un reportage sur l’antisémitisme, et découvrir que ce dernier est fabriqué de toutes pièce par les lobbys pro-sionistes…Impossible? Or, cette recommandation est en opposition totale avec la position officielle des Nations unies puisque l’Organisation n’a jamais reconnu la souveraineté jordanienne dans le secteur oriental de Jérusalem et encore moins son annexion par la Jordanie. Le Cheikh Mohammed Ali Jabari, maire d’Hébron, fait proclamer alors « Sa Majesté le roi Abdallah, roi de toute la Palestine ». Cependant, aucune de ces trois possibilités ne s’impose d’elle-même. En d’autres termes, le pouvoir ottoman ne lui accorde pas plus d’importance qu’à une autre. Cette situation est réglementée par l’accord d’armistice israélo-transjordanien signé à Rhodes le 3 avril 1949 et approuvé par le Conseil de sécurité le 11 août de la même année. La terre de Palestine. Charles Zorgbibe, Terres trop promises. Il a publié Le Hamas et l’édification de l’État palestinien (Paris, Karthala, 2009). En février 1963, il y en a quinze. Les résolutions de l’ONU, Assemblée générale et Conseil de sécurité, sont disponibles en ligne sur le site de l’Organisation sur http://www.un.org/fr/documents/garesolution.shtml pour l’Assemblée générale et sur http://www.un.org/fr/documents/scres.shtml pour le Conseil de sécurité. Palestine Désignation depuis l'Antiquité d'une région du Proche-Orient, située entre la Méditerranée, d'une part, le Jourdain et la mer Morte, d'autre part, recouvrant aujourd'hui l'État d'Israël et les Territoires palestiniens. Il convient d’ouvrir ici une parenthèse pour rappeler que la distinction entre « Jérusalem-ouest, Legal considerations on the International Status of Jerusalem, . Par ailleurs, la Ville sainte fait l’objet au xixe siècle d’une attention particulière de la part des puissances étrangères qui se traduit par la création de consulats généraux. Amine Ait-Chaalal, Conflits et processus de paix au Proche-Orient : analyses et documents, Louvain, Académie Bruylant, 1996, p. 303. 16Notons que les accords de juillet 1948, la convention de suspension d’armes de novembre et l’armistice d’avril 1949 peuvent être considérés comme « des accords passés sous l’auspice des Nations unies, tel que le reconnaît le droit international contemporain » étant donné que les deux premiers documents sont paraphés par un représentant des Nations unies qui signe au nom de l’Organisation, alors que l’accord d’armistice, même s’il n’est émargé formellement que par les délégués israéliens et transjordaniens, a été obtenu dans un cadre onusien à travers le médiateur par intérim, Ralph Bunche13. Elle fonde sa position sur les différentes résolutions votées par les Nations unies, lesquelles prônent l’internationalisation de Jérusalem. Depuis la question de sa capitale s’est posée et se pose encore. En effet, ces trois documents ne sont mentionnés par aucune des résolutions votées par les Nations unies après la guerre des Six Jours, résolutions qui n’évoquent d’ailleurs même pas l’idée d’un statut international pour la Ville sainte. 12La CCP présente son projet le 20 septembre 1949. Durant l'époque des croisades, elle fut appelée « Terre sainte » par les croisés. Si c’est le cas, deux problèmes se posent. Mieux, les Nations unies administrent directement deux secteurs différents à Jérusalem. Non moins remarquable est l’ampleur de la désinformation quant L'existence de la cité Par ailleurs, n’appréciant pas les avantages politiques et économiques dont disposent les religieux étrangers sur son propre territoire, avantages qui remontent pour la plupart à l’époque ottomane, Hussein s’attaque au statut des congrégations religieuses et aux lois sur l’enseignement et les institutions hospitalières, visant ainsi directement les intérêts de puissances chrétiennes comme la France ou l’Italie. Il revient à son président, le français Roger Garreau, de rédiger un document de travail et de le soumettre au Conseil. Pourquoi devraient-ils accepter cela ? Le secteur ouest de Jérusalem se retrouve donc sous contrôle israélien alors que la partie est, qui inclut la vieille ville et les principaux Lieux saints, est aux mains des Transjordaniens. Il revient au Conseil de tutelle d’élaborer un statut détaillé pour la ville sur la base de ce texte. Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Juifs antisionistes manifestant contre l’état sioniste qu’ils qualifient d’état de terreur. L’ONU n’a jamais apporté de réponses à ces questions. Outre la guerre des images, la … 11 . 7 . Le plan Garreau est donc abandonné au profit d’un projet qui, une fois de plus, ne tient compte ni de la division de Jérusalem ni des refus israélien et jordanien d’appliquer un statut international. France, Espagne, Italie, XIXe-XXe siècles, La culture fasciste entre latinité et méditerranéité (1880-1940), Être maire en Méditerranée / Le siècle révolté d'Albert Camus, Les consuls dans tous leurs états : essais et bibliographie (avant 1914), Élites et familles méditerranéennes influentes en politique, XIX. Concernant la question des Lieux saints voir l’ouvrage particulièrement intéressant de Enrico Molinaro, The Holy Places of Jerusalem in Middle East Peace Agreements, the conflict between Global and State Identities. De façon significative, lorsque le roi Abdallah s'est fait proclamer « roi de Palestine » le 1er décembre 1948, c'est à Jéricho que la cérémonie a été organisée, dans la vallée du Jourdain, et surtout pas à Jérusalem. Qafzeh, à 2,5 km au sud de Nazareth en Galilée dans le nord d'Israël, est découvert en 1933 par René Neuville et fouillé entre 1965 et 1979 par Bernard Vandermeersch rejoint par Ofer Bar-Yosef. Recompositions géopolitiques en Méditerranée : un défi pour les, Le rapport au monde de l'Italie de la première guerre mondiale à nos jours, Captifs et captivités en Méditerranée à l'époque moderne, Pour une histoire des médias en Méditerranée (XIXe - XXIe siècle), Travailler chez l'Autre en Méditerranée / Les constructions navales en Méditerranée, Guerres et guerriers dans l'iconographie et les arts plastiques, Penser en exil - Les grandes familles en Méditerranée orientale, La célébration des mythes identitaires / Les Alpes-Maritimes, Les crises dans l'histoire des Alpes-Maritimes, La Franc-Maçonnerie en Méditerranée (XVIII, Crises, conflits et guerres en Méditerranée (Tome 2), Crises, conflits et guerres en Méditerranée (Tome 1), L’esclavage en Méditerranée à l’époque moderne, Les enjeux de la métropolisation en Méditerranée, L'événement dans l'histoire des Alpes-Maritimes, Portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales, L’évolution du statut de Jérusalem avant la guerre de 1948, Les débats à l’ONU à propos du statut de Jérusalem, Les politiques israélienne et jordanienne à Jérusalem. Sa conquête par les Britanniques en décembre 1917 en fait une capitale de facto de ce qui n’est pas encore la Palestine mandataire. Guy Feuer, « Le statut des zones de Jérusalem contrôlées par l’ONU », . Son but est de créer un Etat pour les Juifs quelque part dans le monde. Elle a la double nationalité libanaise et française. « Si je venais avec la Bible dans une main et un fusil dans l’autre, frappais à votre porte et disais, « D’après ma Bible, ma famille vivait chez vous il y a deux mille ans, » feriez-vous vos valises et partiriez-vous ? C’est pourquoi la Grande-Bretagne décide de mettre fin rapidement à l’administration militaire en nommant Sir Herbert Samuel comme haut-commissaire de la nouvelle administration civile. 17 . Pour Abdallah, par contre, ces territoires doivent lui permettre d’acquérir une nouvelle stature auprès du monde arabe en permettant au troisième Lieu saint de l’Islam d’être sous la responsabilité d’un dirigeant musulman, hachémite de surcroît, après trente ans d’administration chrétienne. La concurrence internationale, particulièrement rude à Jérusalem depuis le xixe siècle, s’illustre effectivement par la construction d’édifices monumentaux qui doivent témoigner du prestige de la nation qu’ils représentent. En 1873, le pouvoir ottoman fait de Jérusalem un sandjak autonome dépendant directement du ministère de l’Intérieur à Constantinople. 10L’ONU, refusant d’accepter cet état de fait, adopte la résolution 194 (III) lors de la troisième session de l’Assemblée générale, le 11 décembre 1948. Dans l’organisation administrative de l’Empire ottoman, un pachalik désigne un territoire dirigé par un pacha. L’ONU n’accepte pas pour autant ce partage. 10 . Au mois de mai 1961, seules quatre ambassades y sont installées. Raphaël Drai, « Jérusalem et le droit international, quel droit international ? 8 . Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Royaumes autour d'Israel en 830. Par exemple, le principe de corpus separatum n’est jamais défini clairement si ce n’est à travers l’idée d’un statut spécial qui doit permettre à la ville d’échapper au contrôle des deux États devant voir le jour. Notre dieu n’est pas le leur. La Palestine, telle que définie plus tard par le mandat britannique, est un territoire ottoman divisé en plusieurs districts administratifs (sandjak), eux-mêmes rattachés à différentes provinces (vilayet). Bernardin Collin, Les Lieux saints, Paris, PUF, coll. Néanmoins, dès 1841, Jérusalem devient le chef-lieu d’un pachalik 3 dont on ne connaît pas exactement « le statut exact par rapport aux vilayets qui l’entourent »4. La Communauté internationale ne reconnaît effectivement pas ce partage. Le plan Garreau propose la subdivision de Jérusalem en trois secteurs distincts : le premier relevant d’Israël et administré par lui, le deuxième dépendant du royaume hachémite et administré par celui-ci et le troisième serait la ville internationale proprement dite, placée sous la souveraineté collective de l’ONU et administrée sous la responsabilité du Conseil de tutelle selon les chapitres XII et XIII de la Charte des Nations unies. Si les États-Unis sont officiellement pour l’internationalisation de Jérusalem, le but est selon le gérant du consulat « de demander le plus pour avoir le moins » et « la délégation française semble prendre au sérieux cette attitude de pure tactique »11. Maryse GARGOUR est née à Jaffa. Concernant les négociations à propos de Jérusalem entre Israël et l’OLP, entre 1994 et 2001, voi. Il propose ainsi la mise en place d’un Conseil de 14 membres (5 juifs, 5 arabes, 4 représentants des Nations unies) dont la présidence serait assurée par un Commissaire qui aurait également la charge de contrôler la ville militairement et d’assurer un libre accès aux Lieux saints. Voir sur ce sujet Guy Feuer, « Le statut des zones de Jérusalem… », art. Le parlement israélien est installé définitivement dans la Ville sainte seize jours plus tard. Ce choix se portera finalement sur la Palestine. Notons que contrairement aux usages diplomatiques habituels, la Convention d’armistice a été conclue sans indication de durée et elle a de ce fait un caractère perpétuel sans accord modifiant ou supplantant ses dispositions sur Jérusalem. Entre le xvi e et le xx e siècle, Jérusalem est une ville de l’Empire ottoman.Sa conquête par les Britanniques en décembre 1917 en fait une capitale de facto de ce qui n’est pas encore la Palestine mandataire. Youakim Moubarac, « La question de Jérusalem », Revue d’études palestiniennes, no 6, 1982, p. 63. L’ONU persiste ainsi à vouloir internationaliser Jérusalem sans tenir compte des réalités du terrain et des souhaits des populations concernées. Ainsi, la Ville sainte ne se distingue pas particulièrement d’autres villes. Meron Benvenisti, Jérusalem, une histoire politique, Arles, Solin, 1996, p. 54. » 8C’est pourquoi l’Assemblée générale adopte, le 29 novembre 1947, la résolution 181 (II) qui propose le partage du territoire en deux États indépendants, la création d’une union économique, ainsi que l’internationalisation et la démilitarisation de Jérusalem. HISTOIRE DE LA PALESTINE. Les négociations bilatérales évoquées ici concernent les différentes rencontres entre ­Israéliens et Transjordaniens en vue d’établir un armistice. Le déclenchement de la première guerre mondiale met un terme à près de quatre cents ans de présence ottomane dans la Ville sainte, conquise par les Britanniques le 9 décembre 1917. "(Ahmed Miloud) AccueilNuméros86Villes et changements de souverai...L'impact des changements de souve...Le statut de Jérusalem de 1949 à ... Entre le xvie et le xxe siècle, Jérusalem est une ville de l’Empire ottoman. La mention de » Palestine » n’apparait nulle-part. Il s’agit de penser d’abord et d’organiser ensuite le transfert de la population locale palestinienne hors de sa terre. Concernant les débats au sein du gouvernement israélien à propos de la Jordanie et de Jérusalem, . Si la Convention d’armistice du 3 avril 1949 officialise cette situation, elle ne fait pas de la démarcation entre ces deux zones une frontière internationale. Depuis vendredi, la Palestine est devenue un « État observateur ». 12 . Ministère des Affaires étrangères (MAE), La Courneuve, Série Nations unies et organisations internationales (NUOI), vol. . Qui veut la guerre intercommunautaire en France . Lors de la victoire des Turcs ottomans sur les Mamelouks égyptiens en 1517, la région passa sous autorité turque et fit partie de l'Empire ottoman pendant 400 ans, jusqu'à l'hiver 1917-1918. Le site livre un nombre important de sépultures datées d'environ 90 000 à 100 000 ans. Mais surtout, selon le droit international, les résolutions de l’Assemblée générale « ne constituent que des propositions concernant le statut légal d’un territoire »24. 28La première hypothèse consiste à supposer que l’expression « statut de Jérusalem » employée dans les résolutions 2253 (ES-V) et 2254 (ES-V) est une référence à la situation qui prévalait avant la guerre des Six Jours.
Water Buffalo Riding, Common Sense Media Français, Impression Cerveau Ralenti, Dépression Crise De Nerfs, Sun Is Shining Axwell Paroles, Sport Band Watch, Vitamine C Contre La Fatigue, Prix Nobel De Chimie, Maison à Louer à Ars-en Ré,