Les dernières seront évacuées le 25 décembre. De nouvelles usines fourniront un supplément de 22 000 chevaux. Au Liban, les hommes du général Gouraud ont été accueillis en libérateurs par la communauté maronite, mais en Syrie, les Français se heurtent à une forte opposition[9]. Le mandat français en Syrie et au Liban fut l'un des deux mandats — l'autre étant le mandat britannique en Palestine — institués par la Société des Nations (SDN) dans leur principe le 25 avril 1920 (après la Première Guerre mondiale, alors que la France administrait avec le Royaume-Uni les Territoires ennemis occupés mais alors que le Royaume arabe de Syrie avait déclaré son indépendance)[1], et qui devaient permettre officiellement aux États du monde arabe d'accéder à l'indépendance et à la souveraineté, sitôt après avoir atteint un niveau suffisant de maturité politique et de développement économique[2]. Le 10 juin sera une fête nationale en Jordanie (royaume hachémite). En savoir plus, Liban, Balkan, Syrie : trois grands défis pour les vulgarisateurs. Le pays lui-même est fractionné entre plusieurs communautés linguistiques et religieuses qui vivent dans une entente précaire. Devant cet état de fait, Fayçal se tourne vers des notables conservateurs qui fondent le Bloc national à la fin du mois de janvier 1920. Le 1er janvier 1925, le général Gouraud crée — grâce à l'arrêté 2980 — l'État de Syrie, composé de ceux d'Alep, de Damas et des Alaouites (qui en sera séparé à partir de 1924)[9] avec Damas comme nouvelle capitale, mais c'est néanmoins de Beyrouth que le pouvoir mandataire prend ses décisions. Les Arabes de Palestine soutiennent l'émir Fayçal, craignant l'installation d'un foyer national juif en Palestine[6] : à Beyrouth et au mont Liban, il installe ses représentants en vue d'un rattachement du Liban et de la Syrie[5]. Par l'arrêté du 5 décembre 1924, l'État des Alaouites avec les sandjaks de Lattaquié et de Tartous est créé, avec Lattaquié comme capitale[1]. On a pourvu à l’exploitation des gisements d’asphalte de la région de Lattaquié et créé une importante fabrique de ciment utilisant les riches gisements calcaires de la région de Chekka. Pour apaiser les craintes des populations du Levant, Paris et Londres publient le 8 novembre 1918 la déclaration suivante : « La Grande-Bretagne et la France sont d'accord pour encourager et aider à l'établissement de gouvernements et d'administrations indigènes en Syrie et en Mésopotamie, actuellement libérées par les Alliés[7]. Choukri al-Kouatli est élu président de la République. La Syrie - ou ce qui en reste - est partagé administrativement par les Français en quatre « États » : Damas, Alep, l'État du djebel Druse et l'État des Alaouites, ou État de Lattaquié. Le 17 avril 1946, les dernières troupes françaises quittaient la Syrie, rendant au pays son indépendance… 71 ans plus tard, les Syriens en gardent toujours le souvenir. Utilisez votre espace personnel pour : Réserver vos places et documents sur le site François-Mitterrand. Il s’agit d’un protectorat de fait cautionné par la Société des Nations (SDN), ancêtre de l'ONU. Homs bénéficiait d'une position stratégique, elle offrait un meilleur placement géographique et d'une meilleure situation commerciale. C'était enfin une ville provinciale qui était en dehors des luttes intestines entre familles et clans des deux autres villes. Le général Mariano Goybet et les troupes françaises entrent à Damas le 24 juillet 1920. Une modernisation culturelle gagne aussi la région, la France qui représentait à l'époque un modèle de savoir-vivre est prise comme exemple par les peuples du Levant. Elle est aujourd’hui de 1 868 kilomètres. ; Voir vos achats de reproductions. Damas : Presses de l’Ifpo, 2002 (généré le 23 avril 2021). La Syrie proclame enfin son indépendance le 17 avril 1946 (...). Le statut de la Syrie et du Liban sous mandat français fut toutefois comparé par nombre de ses détracteurs à celui de colonies. Lors de la guerre, les Français sont contraints de laisser la prédominance militaire au Proche-Orient aux troupes britanniques. Ce rêve nationaliste ne dure pas. La dernière modification de cette page a été faite le 25 mars 2021 à 16:40. Ils ne pardonnent pas à la France et à la Société des Nations d’avoir détaché le Liban de leur pays en 1922 et rattaché à la Turquie l’une de leurs plus illustres cités, qui est aussi le berceau du christianisme : Antioche-sur-l’Oronte (Antakya en turc). Les troupes britanniques se retirent de Damas le 26 novembre 1919, laissant le gouvernement arabe et la France face à face. Cette politique provoque l’hostilité des Syriens contre le pouvoir centralisé de Damas. Le port de Halifa qui pourra recevoir des navires de fort tonnage sera achevé avant le mois de juillet prochain. “Par exemple, nous savons que les funérailles d’Ibrahim Hananou [opposant au mandat français sur la Syrie (1920-1946) considéré comme l’une des figures de l’indépendance syrienne] en 1935 ont été filmées, mais nous ne savons pas ce que le film est devenu”, explique le président de la Fondation de l’histoire de Damas. Un affrontement approche. Cette insurrection menée par le Sultan el-Atrach se propagera dans toute la Syrie en quelques mois et deviendra très vite une révolte nationale. Ses possessions arabes au Moyen-Orient (le Liban, la Syrie, Israel / Palestine et la Jordanie actuels) sont occupés par les Alliés. Six lycées (Damas, Alep, Homs, Hama, Antioche, Deir ez-Zor) donnent l’enseignement secondaire. Introduction thématique. Pour demeurer sur le plan industriel, la puissance globale des entreprises d’énergie électrique qui était, en 1920, de 3 264 chevaux, est passée à 16 940 chevaux. Cependant ses prises de positions ne rencontrent pas d'écho à Paris, en particulier après la victoire aux élections législatives de janvier 1920 de la droite conservatrice, favorable à la colonisation. Ils mettent la main sur la Palestine et la Transjordanie. Signe de la détermination de la France à intervenir au Levant, le général Gouraud est nommé Haut-commissaire en Syrie-Cilicie, et ses troupes relèvent les soldats britanniques présents au Liban et sur le littoral syrien[2]. L'objectif était de donner l'indépendance à ce pays, ainsi qu'au Liban, quand une élite politique fiable et sérieuse serait formée, pour diriger et administrer ce pays. Il confie à Fayçal l'administration de la Syrie intérieure (zone est), tandis que les Britanniques se réservent la Palestine (zone sud). Ce sont les civils (dont le premier était Henry de Jouvenel) qui ont administré le pays à partir de novembre 1925 en menant une politique plus libérale. L'histoire de la Syrie est marquée par sa situation exceptionnelle. Le 3 octobre 1918, l’émir Fayçal, fils du chérif hachémite de La Mecque, fait une entrée triomphale à Damas, acclamé par les nationalistes arabes, désireux de secouer l’oppression ottomane et de renouer avec leur glorieux passé. Aujourd'hui, la région abrite environ 30 000 Israéliens et 22 000 Druzes [6]. Cliquez pour agrandir la carte La Syrie s’étend sur 186 000 km2 (le tiers de la France) et compte 23 millions d'habitants (2011). Cette révolte eut comme effet principal une réorientation politique du mandat avec la séparation des pouvoirs entre civils et militaires. Enfin, les études pour l’établissement d’un pipe-line à travers la Syrie, pour le transport des pétroles de Mossoul, sont maintenant achevés et les travaux préliminaires sont en voie de réalisation. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement, dont le parlement syrien et le quartier environnant, qui est maintenant surnommé Hariqa, « l’Incendiée »[26]. L'annonce de la nouvelle entraîne en Syrie de violentes manifestations, les Syriens exigent une action gouvernementale immédiate afin de contrer les plans franco-britanniques. Le général Allenby dresse les grandes lignes du gouvernement militaire de la Syrie et du Liban, et il procède à la répartition des territoires. Le Royaume-Uni demande l'arrêt des combats et intervient le 1er juin, selon ses dirigeants comme force modératrice afin de faire cesser les affrontements entre Français et Syriens. C'est un Une lettre pour tous les passionnés d'Histoire, Publié ou mis à jour le : 2018-11-27 09:50:14. Le 10 juin 1916, sur la foi des promesses britanniques, le chérif Hussein (gardien des lieux saints), se proclame roi des Arabes (même s'il n'est reconnu que comme roi du Hedjaz par les puissances européennes[2]) et lève à Médine l'étendard de la révolte contre les Turcs.
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