Très croyant, David Sassoon fait construire en 1861 la synagogue Magen David pour la communauté qui s'agrandit. Les Bene Israël ont sans doute renoncé à la viande bovine afin de ne pas offenser leurs voisins hindous »[16]. Ils étaient, semble-t-il, les descendants d'esclaves locaux convertis et affranchis par leur maîtres juifs[2], sans qu'il soit très clair, faute de documents anciens, si ces conversions d'esclaves étaient d'origine Paradesi, donc récentes, ou d'origine malabari, donc plus anciennes. Le docteur John Wilson « le plus célébré de ces missionnaires […] par les Bene Israël » produira ainsi une grammaire hébreu-marâthî. Faute de documents, la plus grande partie de ces légendes ne peuvent être ni validées ni rejetées, même si certains aspects limités ont pu être confirmés ou infirmés. L'histoire des Juifs en Inde recouvre celle de trois communautés juives historiques totalisant six mille membres (1997), chacune dans une aire géographique très déterminée : la communauté de Cochin dans le Sud du sous-continent, les Bene Israël dans les environs de Bombay et la communauté Baghdadi (« ceux de Bagdad ») aux alentours de Calcutta et de Bombay. « Les seuls animaux considérés comme consommables étaient les poules, les moutons et les chèvres. À l'inverse, la grande majorité des marqueurs génétiques de l'ADN mitochondrial (transmis uniquement par les femmes) sont d'origine locale[28]. Chez les Juifs de Cochin, il existe des variantes de l'histoire racontées par ces peintures, qui n'en sont donc qu'une version[5]. Maïmonide ne précise pas d'où il tenait ses informations, mais il y a toujours eu un courant commercial entre l'Inde et le Moyen-Orient[35]. Ainsi « dans les années 1950, un villageois du nord du Mizoram, Chala, a eu un rêve dans lequel Dieu lui aurait promis de ramener les enfants de Matmase en Israël. Début 2007, la situation des Bnei Menashe semble bloquée : le gouvernement israélien refuse en effet leur immigration avant conversion, et le gouvernement indien refuse que des religieux viennent de l'étranger pour les convertir, au nom de la lutte contre le prosélytisme, une question sensible en Inde, même si elle vise généralement plutôt les missionnaires chrétiens. Ils sont vraiment intégrés dans le pays ». LES CHIFFRES. L'un des descendants de la famille, Victor Sassoon (1881-1961), vécut à Shanghai. La région faisait déjà du commerce avec l'Occident à l'époque de l'Empire romain[7],[8],[9], et diverses immigrations ou influences extérieures se sont produites au premier millénaire de l'ère chrétienne, en particulier celles des Chrétiens de saint Thomas, et celles des Musulmans. Recherche. La pratique indienne des castes, qui interdisait les mariages inter-castes et imposait des quartiers spécifiques à chaque Jāti dans les villages et les villes de résidence, leur a probablement permis de survivre dans un milieu qui les auraient sans cela sans doute assimilés[25],[17]. L’ histoire des Juifs en Inde recouvre celle de trois communautés juives historiques totalisant 6 000 membres (1997), chacune dans une aire géographique très déterminée : … Dès le troisième quart du XIXe siècle, « l'enrôlement avait pratiquement cessé, et à la fin du siècle, seule une poignée d'officiers supérieurs étaient encore en service actif »[26]. Ces pratiques résiduelles ont permis d'identifier les Bene Israël comme juifs, mais avec certains doutes quant à leur « pureté ». », qui reste controversée : les pourcentages donnés ne rendent pas compte de la pratique régulière (la « ritualité ») ni de la foi individuelle (la « religiosité ») des personnes se déclarant juives, mais de leur attachement au judaïsme en tant que composante culturelle et historique de leur identité. Avec le temps et l'amélioration de leur niveau d'éducation, en particulier en anglais, le niveau des emplois occupés tend à s'améliorer[17]. mediapart.fr / journal/ france/ 041016/ le-nombre-de-juifs-francais-e migrant-en-israel-est-en-forte-baisse Manque d'emplois adaptés aux qualifications, crise du logement, problèmes d'éducation, protection sociale aléatoire : les Français juifs, immigrés ces dernières années en Israël pour fuir l. Ce statut supérieur leur venait d'une plus grande richesse, elle-même liée à une meilleure connexion sur le commerce international. En 1663, les Portugais sont remplacés dans la région par les Néerlandais. Les dames dit-on ont adopté les modes de Bagdad ; tandis que les hommes portent les longues papillotes ramenées en avant des oreilles, dans le respect de lévitique XIX, 27, portent un turban, une longue tunique avec de riches couleurs, un gilet boutonné jusqu'au col, et un long pantalon blanc »[4]. C'est dans les années 1950 qu'un groupe du peuple Mizo a affirmé trouver des correspondances entre certaines coutumes Mizo et les coutumes juives décrites dans l'Ancien Testament chrétien auquel ils avaient dorénavant accès. Ils disposent du statut de « minorité » au Bengale-Occidental (43 Juifs) et depuis 2016 au Maharashtra (1000 Juifs). Les Chrétiens de saint Thomas et les musulmans ont reproduit, comme les Juifs, le système des castes. Ils estiment alors le nombre de Juifs de Cochin à neuf cents familles. Parmi les produits finis dont le monde méditerranéen appréciait la qualité, on peut citer les tissus du Goujerat déjà utilisés dans l'Égypte ancienne, ou l'acier de Damas, dont la technique au moins trouve son origine dans le Wootz du Sud de l'Inde[12]. L'irruption de la colonisation occidentale dans la région, d'abord portugaise et néerlandaise, puis britannique, a entraîné des mouvements de population (en particulier l'arrivée des « Juifs blancs » de Cochin et des Baghdadi). Dès 1951, 85 % des Juifs de Cochin avaient émigré. Malgré les déclarations de I. J. Benjamin, Joan G. Roland considère que les Baghdadi n'ont jamais officiellement et clairement refusé le judaïsme des Bene Israël, mais ont plutôt entretenu le doute à leur sujet. Quelques Juifs non arabophones se joindront même à eux, provenant de Perse (Iran) ou d'Afghanistan[27]. En 1968, pour le quatrième centenaire de la construction de la synagogue des Paradesi, ces derniers ont commandé une série de dix tableaux retraçant l'histoire légendaire de leur communauté. C'est vers le milieu du XVIe siècle que seraient arrivés les premiers Paradesi (en 1566 d'après S. S. Koder[2]), et ce sont eux qui construisent à Cochin une synagogue en 1568, malgré les réticences des Portugais, lesquels ont expulsé les Juifs du Portugal par le décret du 5 décembre 1496. Inde Juifs de loin. Il n'exclut cependant pas des troubles antérieurs ayant affaibli la communauté, peut-être aussi liés à des querelles internes de successions[14]. La première famille connue à s'installer dans cette ville est la famille Divekar (« du village de Dive »), en 1746. Le terme « Juif » est assez tardif et peu utilisé par la Bible. En effet, les analyses montrent que la grande majorité des marqueurs génétiques du chromosome Y (transmis et porté uniquement par les hommes) est d'origine moyen-orientale. En Iran vivent 80.000 Juifs, dont 30.000 à Téhéran. L'origine juive des Bene Israël ne faisait pas débat, et l'État acceptait leur immigration. Placée sous la direction de Shalom Obadiah Ha-Cohen, d'Alep, en Syrie, elle regroupe des Juifs arabophones de l'Empire ottoman, venus surtout d'Irak, mais aussi de Syrie voire du Yémen. Les Bene Israël étaient assez liés au commerce ou à l'administration coloniale, et l'indépendance remet dans une certaine mesure en cause cette situation[43]. Articles traitant de Juifs en Inde écrits par antoineetaurore. Cranganore subit des raids maritimes de musulmans alliés aux Zamorin. La fin de l'émigration de masse se produit au début des années 1970, quand les dernières populations villageoises sont touchées[5]. Katz ne conteste pas que l'arrivée des Portugais en 1504 et les raids des musulmans alliés aux Zamorin ont sévèrement touché la communauté juive locale. Dès la fin du XVIIIe siècle, l'activité de presseur d'huile est en voie de disparition, remplacée par de nouvelles activités. Il mènera un combat avec des méthodes de non-violence active (satyagraha) très inspirées de celles de Gandhi[20], boycottant par exemple la synagogue de Cochin ou les Meshuchrarim étaient discriminés. Un chef traditionnel, le mudaliar faisait la liaison avec le râja, puis avec les puissances européennes colonisatrices. À compter de 1604, les Néerlandais, hostiles aux Portugais, pénètrent dans la région et concluent un traité avec les Zamorin, en vertu duquel ils sont autorisés à commercer, et à construire des forts à Kozhikkode et Ponnani (un peu au nord de Cochin et Cranganore) pour leur protection. Comme lors de l'arrivée des Juifs blancs à Cochin, les différences d'origine, de culture et de statut social encouragent les structurations en communautés séparées, non dénuées d'attitudes dévalorisantes. Or les premiers missionnaires chrétiens évangélisaient en priorité les communautés juives, ce qui serait une preuve indirecte de la présence juive dans la région à cette époque, une hypothèse que Benjamin Israël juge assez spéculative[35]. Dès le milieu du XVIIIe siècle, et pendant plus d'un siècle, les Juifs de Cochin, les Cochini, vont entreprendre la « rejudaïsation » des Bene Israël[15],[17], les formant au judaïsme orthodoxe et leur servant de cadres religieux (avec les Baghdadi, voir les Juifs du Yémen). La relation faite à Claudius Buchanan en 1807 ajoute que la population juive à Cranganore avait été très importante, et que ce sont ces massacres et la fuite à Cochin qui ont réduit la communauté « à un petit nombre[4] » (environ deux mille personnes en 1781, donc sans doute un chiffre proche en 1807). Les chiffres, eux, que ce soit le nombre de morts ou le nombre … « La plupart des Juifs de Karachi vivent ainsi aujourd'hui à Ramleh, […] et y ont construit une synagogue qu'ils ont nommée Magen Shalome[40] », du nom de l'ancienne synagogue de Karachi. Enfin le dixième tableau relate la réception du mahârâja à la synagogue en 1949, célébrant l'indépendance d'Israël, et annonçant de fait l'émigration vers le nouvel État[5]. La communauté essaime dans les grands ports marchands des côtes indiennes à partir de Surat, mais reste encore modeste à la fin du XVIIIe siècle. D'après celles-ci, 70 à 80 Juifs auraient, depuis Majorque, immigré pour une raison non précisée dans le Malabar en 370 de l'ère chrétienne. Leur nombre ne fera plus que décroître, passant de 370 en 1951 à 112 en 1971, puis 50 en 1982 et à une vingtaine en 2005[23]. La persécution des Juifs a entraîné une émigration massive, principalement vers l'Inde, mais aussi vers Israël et le Royaume-Uni. Plus généralement, la tendance dominante fait venir les Juifs noirs du Malabar à une date imprécise du premier millénaire de notre ère, par les voies marchandes de l'époque, comme d'ailleurs les premiers chrétiens et musulmans de la région. Il est possible que cette question ait été une exportation des anciennes divisions communautaires indiennes, dans la mesure où le grand rabbin séfarade d'Israël de l'époque, Yitzhak Nissim (1896-1981) était originaire de Bagdad, en Irak, une communauté ayant donné naissance à celle des Baghdadi indiens. Bien que vers 1870 la connexion avec la compagnie des Indes orientales appartienne au passé, certains membres de la communauté ont à cette date toujours une forte ouverture sur l'étranger, et George Milne Rae parle ainsi d'un homme ayant « visité Constantinople, Amsterdam, Londres, et New York[4] ». Ils constituaient alors la moitié de la communauté juive du monde arabe. Résultat : beaucoup de juifs français ont fait le choix de venir en Israël. Vraies ou fausses, ces traditions présentant le Kérala comme la porte d'entrée en Inde des nouvelles religions juive, chrétienne et musulmane, en disent beaucoup sur la tolérance religieuse qu'a connue et que connaît toujours le Kérala, avec deux grosses minorités musulmane et chrétienne, comptant chacune pour environ 20 % de la population[11]. Au cours des années 1970, la population juive passe à 13 millions puis connait une très faible croissance démographique jusqu'au début des années 2000. À Karachi, par exemple, ils deviennent même rapidement assez nombreux, puisqu'ils sont selon les sources entre 1 000 et 2 500 (sur les 10 000 Bene Israël de l'époque) au début du XXe siècle[40]. Les pays du continent ayant les plus petites communautés juives sont – entre autres – le Tadjikistan , Taïwan , la Syrie , les Philippines , et l' Indonésie . Elle est ainsi estimée à 9 021 000 personnes, selon les chiffres communiqués lundi. La septième peinture montre la construction de la synagogue de Cochin en 1568 (par les Paradesi) après la fuite de Cranganore[5]. A. Sartorius, celui-ci mentionne une communauté de Juifs « qui se dénomment Bene Israël, qui n'ont pas la Bible et ne connaissent pas l'hébreu, et dont la seule formule de prière ou de doctrine est le mot [hébreu] Shema. Au XIIe siècle, la référence à une communauté juive indienne par Abraham ibn Daoud est malheureusement extrêmement vague, puis restera sans écho durant plusieurs siècles. Pour les Malabari, ce sont les « Juifs blancs » qui sont les derniers venus, d'où le terme de Paradesi (« étrangers ») qu'ils leur attribuent[2]. En novembre 2005, le gouvernement israélien a d'ailleurs accepté sous la pression du gouvernement indien de retirer ses « missionnaires », et les rabbins israéliens qui convertissaient les Bnei Menashe quittent le pays. Toutes les communautés juives vivant dans un pays pendant des siècles ont été influencées par la culture de celui-ci. La question de la judaïté des Bene Israël avait été plusieurs fois posée par les Baghdadi de Bombay aux rabbins de Bagdad, et le sujet leur était donc connu[27]. Ces engagements militaires n'étaient pas une innovation, certains Bene Israël ayant déjà eu l'habitude de servir dans les marines militaires locales au cours des siècles précédents. Dès la fin du XVIIIe siècle, une première communauté de commerçants juifs de langue arabe est installée en Inde. Les juifs en Inde Présence des juifs en terre indienne Présence signalée depuis les textes religieux puisque dans le livre d’Esther apparait la mention de juifs en relation avec l’Inde, quand l’empereur perse ordonne de se disperser dans les cent vingt sept provinces de son empire qui s’étend de Hoddu à Kush, soit de l’Inde à l’Ethiopie. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la proportion de Bene Israël dans l'armée de Bombay décline très fortement, à la suite de modifications dans la politique de promotion et au poids croissant des hautes castes, comme les Rajpoutes. Depuis, leur population n'a cessé de diminuer (en Inde), principalement du fait de l'émigration vers Israël, mais aussi vers les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni. Le nombre de morts réel en Inde correspond-il au chiffre officiel ? Horloge de la population de l'Inde 1 396 710 604. Celui-ci a accepté de faire venir en août 2007, 118 Bnei Menashe avant leur conversion (à laquelle s'oppose le gouvernement indien), sous simple visa de tourisme. En 2019, le nombre de Juifs dans le monde était de 14,8 millions. Reconnus par les autorités locales, les Kazi faisaient aussi fonction de juges pour les affaires internes à la communauté[5]. La huitième peinture explique la fuite de Cranganore en 1524 à la suite de « la destruction de Cranganore par les Portugais et les Turcs […]. Ils ont également pratiquement les mêmes coutumes, du moins en dehors de leur religion. En Iran vivent 80.000 Juifs, dont 30.000 à Téhéran. Bien que très local, il semblerait que le patrimoine génétique maternel comprenne cependant toujours une lignée maternelle d'origine irakienne/iranienne, voire italienne[29]. Le rapport de de Paiva montre d'ailleurs que sur les 25 familles de Paradesi recensées en 1685-1686, 14 sont brancas (blanches), les autres étant plus brunes de peau[2]. Ainsi, en 1686, la communauté juive d'origine portugaise d'Amsterdam envoie une délégation à Cochin, dirigée par Moses Pereira de Paiva. Le document, écrit sur deux plaques de cuivre[2] et connu sous le nom de Sâsanam[6], venait probablement en remerciement pour l'aide militaire que les Juifs lui auraient apportée dans sa résistance contre le pouvoir grandissant des Chola voisins. Définitions de Juifs en Inde, synonymes, antonymes, dérivés de Juifs en Inde, dictionnaire analogique de Juifs en Inde (français) Plus tard, au XIXe siècle, arrivent des Juifs venus de Bagdad – et qui vont former ce qu’on appelle aujourd’hui la communauté des « Juifs Baghdadis », qui vivent essentiellement autour de Kolkata (Calcutta). En 1968, le nombre de Juifs au Pakistan était tombé à 250, la quasi-totalité d'entre eux étaient concentrés à Karachi, où il y avait une synagogue, une organisation sociale, et un organisme de loisirs. D'après la plaque qui y est aujourd'hui apposée, leur première synagogue fut construite en 1568[22]. On voit ainsi des chrétiens blancs et noirs, et des musulmans aschraf et ajlaf (les premiers subdivisés eux-mêmes en thangals, arabes et malabari). Ce mythe fondateur montre sans doute la volonté de la petite communauté Paradesi (25 familles de « Juifs blancs » contre 465 familles de « Juifs noirs » recensés par de Paiva[2]) tout autant d'affirmer sa légitimité dans le pays par sa supposée ancienneté, que sa domination sur les deux castes des malabari (comme les nomme de Paiva), renvoyées à une origine servile. La synagogue de Karachi a été incendiée et les Juifs ont été attaqués. Historique Nombre de juifs à travers chaque pays du monde en 2018 By admin3047 3 ans . L'indianisation des cultures et des apparences physiques est corrélée avec l'ancienneté des communautés et leur isolement : très forte pour les Juifs noirs de Cochin et les Bene Israël de Bombay, partielle pour les Juifs blancs de Cochin (qui ont cependant adopté la langue locale) et très faible pour les Baghdadi, partagés entre une culture d'origine moyen-orientale et une anglicisation devenue très forte au cours du XIXe siècle. Le journaliste torontois Barry Brown, de culture juive mais qui a déjà passé trois ans dans le mouvement Hare Krishna, a été piqué de curiosité, il y a quelques années, à la lecture d’un document sur Aristote indiquant que le philosophe grec était d’avis que les ancêtres des Juifs du Moyen-Orient descendaient des brahmanes (prêtres hindous) de l’Inde. lundi 1er décembre 2008; Les juifs dans le monde ; Les Juifs d’Inde une très longue histoire - Frappée par des attentats en 2008, portrait et histoire d’une communauté tranquille. Conformément à la pratique indienne des castes, les mariages entre les deux groupes malabari, et a fortiori entre Meshuchrarim et Paradesi, étaient interdits. On peut noter que la date d'arrivée en Inde a encore reculé par rapport à celle donnée à de Paiva en 1685[5]. La all india israelite league est créé en 1918[5] par deux Bene Israël, Jacob Bapuji Israel et David S. Erulkar[44], qui entendaient fédérer toutes les communautés de l'Inde. Mais si les Portugais sont la puissance de tutelle, ils reconnaissent l'autonomie du gouvernement de Cochin dans les affaires intérieures, ce qui permet aux Juifs de maintenir leur situation. Son organisation leur a fourni une éducation juive en Inde, les a convertis selon les normes orthodoxes et les amènent en Israël, où ils ont d'abord été installés dans les colonies de Cisjordanie »[60]. Juifs -- Inde Topic : Juifs -- Inde Source file : RAMEAU Field : Ethnonymes Variant subject headings : Baghdadi Bene Ephraïm Bene Israël Beni Ephraïm Beni Israël Bnei Menashe Juifs de Bombay Juifs de Cochin Juifs telougou Juifs telugu Data 1/4 data.bnf.fr. À partir de la fin du XVIIIe siècle (et surtout de 1826), l'encadrement religieux des Bene Israël a surtout été constitué de Juifs Bagdhadi, de Cochin et du Yémen[5]. Au cours de ce même XVIIIe siècle, des émissaires de la communauté sont même envoyés en terre sainte. Autre preuve de l'autonomie sociale grandissante de la communauté, mais aussi de son expansion géographique, la grande synagogue de Karachi, Magen Shalome, est construite en 1893[40]. En Israël, la population juive a augmenté de façon impressionnante : elle ne comptait que 449 000 âmes en 1939 et en 1948, lors de la création de l’Etat, leur nombre est passé à 650 000. Leur langue maternelle était le marâthî, alors que les Juifs de Cochin parlaient le malayalam. Selon ces estimations pour 2013, la population mondiale de Juifs est de 13,9 millions, la … La première trace de la présence des Juifs du Kérala remonte au Xe siècle, lorsqu'un râja de la dynastie Chera, qui dominait le Malabar, accorde une charte aux Juifs de « Ousepp Irabban » (traduit par Joseph Rabban) qui vivent sur son territoire. C'est le premier mot de la plus solennelle profession de foi[35] » du judaïsme, le Shema Israël (« Écoute, [Ô] Israël »). À compter du début des années 1990, certains rabbins acceptent de convertir des membres du groupe, et les premières émigrations vers Israël commencent en 1994. Ils constituent un quatrième groupe de Juifs en Inde. Le refus des rabbins étrangers est d'ailleurs soutenu par les organisations de chrétiens évangéliques Mizo[55], dont certains pasteurs critiquent « le travail des démons qui tentent d'égarer les esprits »[50]. Deux semaines après la déclaration de soutien de Levi Eshkol, le grand rabbinat annule l'exigence de ces enquêtes[39], décision qui règle définitivement les problèmes de statuts personnels, et facilite l'immigration. Société; Juifs de France : l'enquête qui dérange L'Ipsos a enquêté pendant 18 mois auprès de Français sur la perception qu'ils ont des communautés juive et musulmane. Cette situation de stricte division interne à la communauté sera d'ailleurs maintes fois condamnée par les autorités religieuses juives extérieures à Cochin. Les Bene Israël furent découverts et identifiés en tant que Juifs au XVIIIe siècle par des marchands juifs venus de Cochin. En 2015, 3 000 Bnei Menashe ont émigré vers Israël[1]. Shavei Israel, une organisation israélienne consacrée à l'aide au Bnei Menashe et dirigée par Michaël Freund, éditorialiste au Jerusalem Post, fait un lobbying incessant en faveur de l'immigration des Bnei Menashe. Les patronymes étaient fondés sur le nom du village d'origine, avec le suffixe « kar » (Penkar : du village de Pen). Pour l'essentiel, la relation des tableaux ressemble fortement à celle présentée en hébreu à Claudius Buchanan en 1807[4]. Population masculine actuelle (51.6%) 675 552 043. L'étude considère d'ailleurs que ce groupe mâle était très petit, peut-être même constitué d'une seule personne, ce qui indique incidemment une entrée d'hommes d'origine indienne au sein de la communauté nulle ou presque. Entre la fin des années 1990 et 2003, le gouvernement israélien a accepté l'immigration de 100 convertis par année, freinant délibérément l'immigration devant la crainte de voir les conversions devenir un moyen d'immigration économique en Israël. L'arrivée des Juifs dans le Sud de l'Inde au premier millénaire n'est pas un fait isolé. nécessaire]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En 2016, la population juive indienne est estimée à 5 000 personnes. Benjamin de Tudèle, dans son compte rendu sur l'Inde (vers 1167), déclare qu'il y avait dans cette région environ mille Juifs, « noirs comme les autres habitants[2] », qui observaient la Torah et avaient une petite connaissance de la loi orale juive. A l’heure actuelle, indique cette étude, vivent dans le globe 14 millions 511 000 Juifs alors qu’ils étaient plus de 16 millions et demi avant la Seconde Guerre mondiale. Fonctions sociales d'une littérature d'exil (Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2016) et a dirigé, avec Viviane Tourtet, Inde des mille et une pages. Liste des populations religieuses dans Inde Enfin, en 1838, Shlomo Salem Shurrabi, un autre Juif de Cochin, s'installa chez les Bene Israël, où il devint l'un des enseignants et leaders religieux les plus importants, dirigeant la prière, enseignant la Halakha et créant plusieurs synagogues : Bombay en 1840, Revdanda en 1842, Alibag en 1848 et Panvel en 1849. Les dames dit-on ont adopté les modes de Bagdad ; tandis que les hommes portent les longues papillotes ramenées en avant des oreilles, dans le respect de, « les parents sont contents si les garçons apprennent à lire un peu d', « Alors que les Juifs blancs sont des négociants et des marchands, les Juifs noirs gagnent leur subsistance en pratiquant diverses activités artisanales, et sont scieurs, forgerons, charpentiers, maçons, relieurs, tailleurs, pêcheurs, domestiques des Juifs blancs, ou vendeurs d'articles ménagers.
Jour Le Plus Long De L'année Heure Coucher Soleil, Sunshine Définition Française, Le Corps Et L'âme Louvre, Lionel Raconte Jospin, Rame De Bateau En Anglais, Donc Voilà En Anglais,