Puni par Ryad à cause de la position antisaoudienne du mouvement proiranien Hezbollah, le Liban paie le prix du bras de fer entre l'Arabie saoudite et l'Iran, les deux poids lourds rivaux des courants religieux sunnite et chiite qui marquent la fracture meurtrière au Moyen-Orient, et qui sont à l'origine de l'émergence de l'Etat Islamique en Irak et en Syrie. Une fois sa tâche accomplie, la Force multinationale quitte le Liban le 13 septembre 1982. Le général Aoun poursuit néanmoins, en janvier 1990, la guerre contre les Forces libanaises de Samir Geagea. Des négociations sont entamées entre le Liban et Israël le 28 décembre 1982, sous la médiation américaine. Le but de Amal est d’obtenir des pouvoirs plus étendus pour la communauté chiite, dans un Etat libanais réunifié sous l’égide syrienne. En parallèle, les combats reprennent à Beyrouth le 2 avril, puis se propagent au sud Liban entre Palestiniens et Israéliens. Yara El Khoury 16 juin: 1 personne tuée dans un camp palestinien. Il finit par s’imposer sous le nom d’Accord de Taëf à la fin de l’année 1989. À la fin de l'année 2014, plusieurs brigades liées à l'Armée syrienne libre ou au Front al-Nosra font défection et rejoignent l'État islamique. Les Forces libanaises entrent également à Beyrouth et massacrent du 16 au 18 septembre les populations palestiniennes civiles (les combattants ont été évacués par la Force multinationale) des camps de Sabra et Chatila, sous le regard des militaires israéliens. L’objectif est double : éliminer la résistance palestinienne du Liban et favoriser la victoire des Forces libanaises et l’accès à la présidence de la République de leur chef, Bachir Gemayel, qui s’engage à signer un traité de paix avec Israël. Société • Dans les montagnes du nord-est, les djihadistes cessent d'avoir une emprise territoriale a… Audio 45:43 . Sur le plan politique, le président Amine Gemayel arrive en fin de mandat et de nouvelles élections se préparent pour l’été 1988, mais le Parlement n’a pas encore trouvé son successeur. Cette milice, aidée par l’armée israélienne, interdit à l’armée régulière libanaise de reprendre position dans le Sud Liban. Sa politique implique donc une alliance discrète avec Israël et non, comme le souhaite Israël, un traité de paix. La raison de la création du Liban fut dassurer la dans Analyses historiques, [1] En réalité cet objectif a été très vite abandonné par le Hezbollah qui, dans un texte, évoque la singularité de la structure sociale et communautaire du Liban, et l’impossibilité d’y imposer une République islamique par la force. Des grèves et des manifestations sont le corollaire à ce contexte troublé et les partis politiques recueillent de nouvelles adhésions. Le 14 août 2014, les États-Unis ont décidé de fournir des armes à l'armée libanaise pour la soutenir dans son combat contre les djihadistes[9]. Depuis, elle garde une certaine influence sur la vie politique libanaise à travers ses soutiens, notamment chez les Chiites (Hezbollah) et les laics panarabistes (PSNS) mais cela irrite ses opposants, que l'on retrouve surtout parmi les Sunnites (Courant du Futur) et certains Chrétiens. Les guerres successives et imbriquées qui ravagent le Liban et frappent ses populations entre 1975 et 1990 préfigurent à de nombreux égards les conflits civils qui vont éclater dans les décennies suivantes aux marges d’anciens empires européens. Le même jour, quatre ressortissants syriens, soupçonnés de créer une cellule affiliée au Hayat Tahrir al-Cham sont arrêtés par les forces de sécurité libanaises à Baalbek, dans la Békaa[72]. Les camps, où sont recrées les organisations politiques et paramilitaires palestiniennes (notamment l’OLP), servent également de base d’entraînement militaire. 11/05/2021 • 6 min. Son but est de rétablir l’ordre dans le conflit qui oppose Amal et les druzes. Les affrontements commencent surtout après mai 2012 (au moins 108 tués recensés jusqu'à la fin de l'année). Quelles sont les conséquences pour l’Etat libanais ? De 100 000, le nombre des réfugiés augmente après la guerre des six jours de 1967 et après Septembre noir (1970) à 250 000. Le Conflit au Liban (2011-2017) a lieu au cours de la guerre civile syrienne, lorsque des groupes rebelles et djihadistes syriens s'implantent en territoire libanais, dans les montagnes au nord-est du pays. Celui-ci garantit pour sa part son aide militaire aux Israéliens. par Tatiana Pignon, Le gouvernement doit faire face à plusieurs défis : la reconstruction de l’Etat, la faiblesse de l’économie, avec une livre très basse et un manque d’investissement, et la question des populations déplacées. Il étale, avec une profusion de détails, les tragédies du pays. Le Liban en guerre est un livre dense dont on ne peut résumer toutes les richesses. Le 22 avril, l'armée intervient dans le secteur de Wadi Hosn, à Ersal. L’année 1985 est également riche en bouleversements dans les régions contrôlées par les Forces libanaises. Il déclare également la guerre aux Syriens par la « guerre de libération » menée du 14 mars au 22 septembre 1989. La médiation américaine obtient l’évacuation de l’OLP à partir du 21 août sous la protection d’une force multinationale composée de 2500 soldats français, américains et italiens et la promesse israélienne de ne pas entrer dans Beyrouth Ouest. Elle tue Alaa Halab, haut responsable local de l'État islamique et capture une dizaine de djihadistes[64]. Le Hezbollah, qui signifie Parti de Dieu, est un parti chiite libanais. L’armée israélienne est obligée d’évacuer mais elle met en place une « ceinture de sécurité », c’est-à-dire une bande d’environ 10 km de profondeur, s’étendant de la côte à la ville de Merjayoun, et laissée à la milice du colonel Saad Haddad. 22/04/2011 • 4 min, Dans le contexte de la fin de la guerre froide et à la suite de la guerre du Golfe de 1991, marquée par la victoire de la coalition, la diplomatie américaine décide de travailler à la question palestinienne et au processus de paix. Ces dernières refusent non seulement de désarmer mais également de se plier à l’Etat, devenant ainsi un contre pouvoir. Y collaborent des experts du Moyen-Orient, selon la ligne éditoriale du site : analyser les événements du Moyen-Orient en les replaçant dans leur contexte historique. Le président Amine Gemayel révoque l’accord du 17 mai et est reçu le 29 février 1984 avec les honneurs à Damas par le président Assad qui, la veille, a déjoué un putsch organisé par son frère Rifaat. Plusieurs d’entres eux, Camille Chamoun, Pierre Gemayel ainsi que le président de la République Suleiman Frangié, créent le Front libanais. Anne-Lucie Chaigne-Oudin est la fondatrice et la directrice de la revue en ligne Les clés du Moyen-Orient, mise en ligne en juin 2010. Des affrontements ont lieu entre Amal et le Hezbollah dans la banlieue de Beyrouth et dans le Sud Liban, et sont renforcés par des prises d’otages d’Occidentaux par les mouvements pro-iraniens. Le fils de Pierre Gemayel, Bachir Gemayel, réorganise dès l’été 1976 les structures paramilitaires rattachées au parti Kataëb et les dote d’un commandement autonome. Il tend la main aux leaders musulmans et prône la réconciliation nationale. Le Liban, intervenu militairement aux côtés des armées arabes, est concerné pour deux raisons. Bachir Gemayel ne veut en effet pas impliquer directement ses hommes auprès des Israéliens, afin de préserver son image pour l’avenir auprès des communautés musulmanes hostiles à Israël. En face, les chrétiens défendent la nation libanaise. La guerre du Liban, ou guerre civile libanaise, est une guerre civile ponctuée d’interventions étrangères qui s’est déroulée de 1975 à 1990 au Liban en faisant entre 130 000 et 250 000 victimes civiles. Le 7 octobre, cinq militaires libanais sont blessés par la chute d'un obus de mortier sur leur base dans la localité orientale de Ras Baalbek, près de la frontière syrienne[57]. Le 25 avril, Abou Kassem el-Tallé, responsable de la confection d'engins explosifs pour le groupe Hayat Tahrir al-Cham est tué dans l'explosion d'une bombe à Ersal. Dans un souci de cohérence, le Hezbollah renvoie la création de la République islamique à un avenir hypothétique, quand les conditions favorables à sa création seront réunies. L’explosion survenue au port de Beyrouth le 4 août dernier n’est pas le fruit du hasard. Deux résolutions créent la FINUL (force intérimaire des Nations unies au Liban) qui prend position au Sud Liban, afin de rétablir la sécurité et l’autorité du gouvernement libanais. Il est créé en 1982, pendant la guerre civile libanaise, à la suite de l’opération militaire israélienne Paix en Galilée. Le 27 juillet à l'aube, une trêve est signé entre le Hezbollah et le Hayat Tahrir al-Cham : celui-ci prévoit l'évacuation des derniers combattants du groupe salafiste djihadiste — 200 à 300 hommes — et des membres de leurs familles vers le gouvernorat d'Idleb, en Syrie et la libération de cinq hommes du mouvement chiite qui avaient été capturés en 2016 lors de la bataille d'Alep[84]. La reconstruction du Liban se déroule sous la tutelle syrienne, comme il en a été décidé à Taëf, et suite à la signature d’un accord entre les deux pays, le 22 mai 1991, par lequel le Liban accepte d’harmoniser sa politique extérieure et culturelle ainsi que son économie avec la Syrie. Le climat politique est très tendu : le président du Conseil, Rachid Karamé, assassiné le 1er juin 1987, est remplacé par le ministre de l’Education Sélim Hoss. Ces bouleversements géographiques sont analysés en examinant successivement les flux migratoires liés à la guerre, la nouvelle organisation de l'espace née de la guerre, enfin l'évolution de l'économie libanaise face à la guerre. L’Égypte du président Anouar (...) 07/05/2021 • 5 min, « Israël n’enregistre aucun mort du COVID-19 pour la première fois en 10 mois » , « Israël serait sur le point d’atteindre l’immunité collective » , « (...) Le 22 novembre, René Moawad est assassiné et Elias Hraoui, député de Zahlé, le remplace à la présidence de la République. Offensive du Jouroud de Qaa et Ras Baalbeck, Al-Qaïda en guerre sainte dans le sous-continent indien, Conseil de la Choura des moudjahidines de Derna, Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, Groupe salafiste pour la prédication et le combat, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, Organisation de libération du Turkestan oriental, Conseil consultatif des moudjahidines en Irak, Confrontation israélo-palestinienne de 2011, Confrontation entre Israël et la bande de Gaza en 2012, Regain de violence entre Israël et la Palestine (2015-2017), Troubles en région autonome ouïghoure du Xinjiang, Intervention militaire du Kenya en Somalie, Opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, Coalition internationale en Irak et en Syrie, Intervention militaire de la Russie en Syrie, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Conflit_au_Liban_(2011-2017)&oldid=179669399, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 17 juin 2011: 7 tués dans des affrontements à, 10/11 février 2012: 2 tués dans des affrontements à, 2/3 juin: 15 tués dans des affrontements à. Carte des offensives à la frontière libano-syrienne de 2013 à 2017. Au cours d’un sommet organisé à Riyad par ces deux Etats, le Liban et l’OLP reconnaissent la légitimité de la présence syrienne au Liban, tandis que la Syrie reconnaît la présence au Liban d’une force armée composée de troupes d’Arabie Saoudite, du Soudan, de la Libye, du Yémen et des Emirats arabes unis. Le Front al-Nosra aurait laissé 8 morts et 6 prisonniers et l'EI aurait eu 14 tués selon une source de sécurité de l'agence Reuters[58],[59]. Le 24 juillet, le Hezbollah s'empare de la vallée de Wadi al-Khayl, 90 % des territoires tenus par Hayat Tahrir al-Cham serait alors passé sous le contrôle de la milice chiite[83]. 1. Quant aux chiites du mouvement Amal, ils intensifient leurs actions afin de prendre le contrôle de la totalité de Beyrouth-Ouest et se heurtent dans leur entreprise aux intérêts des druzes de Walid Joumblatt. Les séquelles de ce conflit se font sentir sur une longue période avec une laborieuse reconstruction, le maintien de milices armées autonomes et des reprises ponctuelles de violences. Les Etats-Unis envoient alors un médiateur, le diplomate américain d’origine libanaise Philippe Habib. La guerre au Liban résumée en une courte et vidéo simplifiée. par Nicolas Klingelschmitt, L’Égypte du président Anouar (...), Géopolitique du vaccin au Moyen-Orient : point de (...), « Israël n’enregistre aucun mort du COVID-19 pour la première fois en 10 mois » , « Israël serait sur le point d’atteindre l’immunité collective » , « (...), Sous la direction d’Antoine Sfeir, Alexandre Adler, (...), Anne-Laure Dupont, Catherine Mayeur-Jaouen, Chantal (...), Sous la direction de Antoine Sfeir, Dictionnaire (...). LA GUERRE DU LIBAN 1975-90 Les entrevues présentées ci-dessous ont été conduites auprès de Libanais ayant vécu la guerre civile (de 1975 à 1990) d’une manière ou d’une autre. (AFP) Dans des villes comme Tripoli, les affrontements entre communautés, touchant surtout une population jeune et sans ressources, s'enracinent dans des rivalités de quartiers qui remontent aux affrontements de 1975-1990[5]. Le 13 avril 1975, avec la fusillade d’un autobus palestinien dans un faubourg de Beyrouth, commencent quinze ans de guerre civile au Liban, aux causes à la fois nationales et régionales. Avec les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait environ 3 000 victimes sur son sol, les Etats-Unis se considèrent en guerre contre le terrorisme et posent le problème de la sécurité de leur territoire face à la menace des islamistes radicaux. Cela à des répercussions évidentes sur l'économie (baisse des exportations vers la Syrie, coût de l'aide humanitaire). Le 21 septembre, Amine Gemayel, frère du président assassiné, est élu Président. La guerre débute le 13 avril 1975, à la suite d’un incident entre les Phalanges et des Palestiniens dans la banlieue de Beyrouth. Quelles en sont les causes ? Des opérations sont ainsi lancées, à partir du Liban, contre Israël, qui attaque le territoire libanais en représailles. Grâce à la médiation américaine de Philippe Habib, un cessez-le-feu est signé le 11 juin. Amine Gemayel poursuit la politique de son frère (refus de signer un traité de paix avec Israël, restauration de l’Etat libanais et reconstitution d’une armée nationale) mais il se heurte à l’opposition des Forces libanaises, alliées d’Israël, qu’il ne parvient pas à contrôler. Toutes les informations ainsi que les images (cartes,etc.) Les combats entre la milice chrétienne et l’armée syrienne débutent dès le mois de décembre 1980, et fin avril, les Syriens assiègent la ville. Dans le même temps, les relations entre chrétiens et syriens, ainsi qu’entre les différents groupes chrétiens se délitent. Les clés du Moyen-Orient est un site d’information sur l’histoire et l’actualité du Moyen-Orient. Les Israéliens étaient vulnérables aux tirs de roquette pendant la guerre du Liban à l'été 2006 à cause du manque de préparation de la défense civile, estime le contrôleur de l'Etat, chargé de vérifier l'action publique, dans le rapport. Un accord, conclu le 17 mai 1983, décide du retrait des forces israéliennes, syriennes et palestiniennes du Liban. Aucun accord n’ayant été trouvé sur les réformes et sur la cessation des hostilités, la conférence de Genève se solde par un échec. Des affrontements opposent également ponctuellement des milices des deux plus importantes coalitions politiques du pays : l'Alliance du 8-Mars, favorable au régime syrien, et l'Alliance du 14-Mars, hostile au régime syrien. Repères historiques Il a été également occupé militairement par la Syrie des Assad, qui le considère comme une de ses provinces, jusqu'en 2005. Aoun demande alors à ses partisans de rejoindre l’armée légale et lui-même demande asile à l’ambassade de France et part en exil à Paris. L'attentat est revendiqué à la fois par l'État islamique et par le Front al-Nosra[2]. Le problème palestinien est consécutif à la guerre israélo-arabe de 1948-1949. L’opération militaire israélienne, appelée Paix en Galilée, débute le 6 juin 1982. 15 L’une des causes de la guerre civile libanaise est la présence de la résistance palestinienne au Liban et son action contre l’État hébreu : la résistance palestinienne est présente au Liban et continue le combat contre l’État hébreu comme prévu par les accords secrets du Caire . A Beyrouth, dont le centre est détruit à l’automne 1975, une ligne de démarcation sépare l’est chrétien de l’ouest musulman. J’espère que ces témoignages vous toucheront. Quatre grenades avaient été lancées en direction du poste et l'armée avait riposté, blessant deux personnes, 6 août : Le cessez-le-feu entré en vigueur le 5 août est prolongé de 24 heures, alors que l'armée libanaise et des activistes islamistes se sont encore affrontés aux abords d'Ersal, près de la frontière avec la Syrie. De plus, dans le contexte de la guerre froide, le Liban s’étant rangé dans le camp occidental, il refuse d’intégrer la République arabe unie et se distingue par sa liberté d’expression et son économie libérale. Depuis 1975 la géographie du Liban a été transformée profondément par la guerre. Le même jour, un kamikaze de l'État islamique se fait exploser, tuant et blessant des combattants du Hayat Tahrir al-Cham, dans le jurd d'Ersal[77]. Ces affrontements durent jusqu’en 1988. Analyses historiques, Par Anne-Lucie Chaigne-Oudin, par Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Le même jour, des combats éclatent entre l'État islamique et le Hayat Tahrir al-Cham, dans le jurd d'Ersal, dans la Békaa[75]. Elle a publié en 2006 "La France et les rivalités occidentales au Levant, Syrie Liban, 1918-1939" et en 2009 "La France dans les jeux d’influences en Syrie et au Liban, 1940-1946" aux éditions L’Harmattan. Selon des sources de sécurité libanaises, 25 hommes du Hezbollah et entre plusieurs dizaines et 130 hommes de Tahrir al-Cham auraient été tués dans ces combats[83],[84]. C’est dans ce contexte que l’armée syrienne entre au Liban. Une nouvelle conférence est alors organisée à Lausanne du 12 au 21 mars au cours de laquelle un gouvernement d’union nationale est constitué. Lors de cet accrochage, deux hommes sont blessés. En 1982, une nouvelle intervention israélienne se prépare. Le 19 août, Le Liban accuse Israël d'avoir violé le cessez-le-feu imposé par la communauté internationale, après une attaque israélienne aéroportée contre un bastion du Hezbollah dans la vallée de la Bekaa, au centre du sud Liban [83]. Les combats sont nombreux entre la milice de Haddad et les positions libanaises et palestiniennes, tandis que les bombardements de l’aviation israélienne se poursuivent. Le 23 janvier, environ 200 djihadistes de l'EI attaquent des positions de l'armée libanaise à Tallet al-Hamra, près de Ras Baalbek (en). Une zone de sécurité de 20 km de profondeur est constituée en territoire libanais, et confiée à l’armée israélienne ainsi qu’à la milice dirigée par le général libanais Antoine Lahad (devenu le chef de la milice à la suite de la mort de Saad Haddad). qui vous sont présentées ont été recueillies de diverses sources (citées au bas de la page). Au Liban, le président Frangié est remplacé par Elias Sarkis, élu à la présidence de la République le 8 mai 1976. Toutefois, Israël maintient sa présence sur une bande de 10km au Sud du Liban… Le président du Conseil Sélim Hoss maintient néanmoins son gouvernement soutenu par la Syrie : il y a donc à la tête de l’Etat libanais deux gouvernements. La riposte de Bachir Gemayel est immédiate. dans Analyses historiques, Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Docteur en histoire de l’université Paris-IV Sorbonne, a soutenu sa thèse sous la direction du professeur Dominique Chevallier. … Le 27 mai, l'armée libanaise bombarde à nouveau des positions des djihadistes présents dans le jurd d'Ersal[74]. Des tractations diplomatiques s’organisent entre les Libanais, les Palestiniens et les Israéliens, et un cessez-le-feu est négocié le 24 juillet 1981. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Virtuous Slayer Démocratie Participative 08 mai 2021 . Pendant le conflit, selon des sources libanaises, entre 15 000 et 20 000 personnes ont été tuées, principalement des civils Guerre du Liban : chronologie et explications 1966-1982 : le Liban plonge dans le conflit. Le 27 avril, l'armée libanaise bombarde des combattants armés sur les hauteurs d'Ersal et de Ras Baalbecl[68]. Ce dernier, contrairement à Tony Frangié, a la vie sauve, mais ses combattants doivent intégrer la milice de Bachir Gemayel qui, désormais, domine du côté chrétien. Il gagne la Syrie via Paris. Le but israélien est double : lutter contre les Palestiniens et forcer l’Etat libanais à combattre ces derniers. La nuit du 22 au 23, l'État islamique attaque près d'Aarsal des rebelles du groupe al-Tawhid, membre du Front islamique[2],[53]. Vivement critiquée pour son soutien aux Forces libanaises, la Force multinationale est victime de deux attentats le 23 octobre, l’un contre les Français (57 morts) et l’autre contre les Américains (241 morts). Ces dernières reçoivent l’ordre de ne pas combattre et d’apporter uniquement une aide logistique aux Forces de défense israéliennes. Une fois connue la nouvelle du massacre, la Force Multinationale retourne au Liban. Les communautés religieuses libanaises sont les mêmes que celle se trouvant en Syrie voisine. L'armée israélienne a assiégé Beyrouth. Forces militaires / coopération régionale, Avec les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait environ 3 000 victimes sur son sol, les Etats-Unis se considèrent en guerre contre le terrorisme et posent le problème de la sécurité de leur territoire face à la menace des islamistes radicaux. Le 26 octobre 1985, un texte intitulé « Projet pour une solution nationale au Liban » est signé par les représentants des trois partis qui, au regard de la Syrie, sont les plus influents sur la scène libanaise. En effet, le Liban a été en guerre avec Israël en 2006. Au cours de l’été 1985, des réunions se déroulent à Damas entre les Forces libanaises dirigées par Hobeika, le PSP et Amal. Sélim Hoss devient président du Conseil. Dans le même temps, Israël, pour des raisons de politique intérieure et d’intensification de la guérilla à son encontre, décide de retirer son armée du Sud Liban. Processus de paix, Diplomatie • La Syrie, l’Irak et les Etats-Unis interviennent alors dans le choix du candidat. Le général Aoun et ses partisans refusent la mise en application de cet accord, et l’élection à la présidence de la République de René Moawad, député de Zghorta, le 5 novembre 1989, n’est reconnue ni par Michel Aoun qui se proclame président du Liban le 7 novembre, ni par Samir Geagea. L’impasse est totale, les Forces libanaises rejetant tous les candidats proposés par la Syrie et par les Etats-Unis. Cette intervention militaire est acceptée par les responsables politiques libanais, dont le président Frangié. Sur le plan politique, le président Sarkis, ne parvenant pas à réaliser l’unité du pays, soutient la candidature de Bachir Gemayel à la présidence de la République. Selon Georges Corm, dans Géopolitique du conflit libanais (1986), les causes de la guerre ont trop souvent été réduites à une opposition simpliste entre les confessions musulmane et chrétienne. 9 aout: 3 personnes tuées et 10 blessés dans le Nord-Liban à la suite d'affrontements. Le 4 juin, l'armée libanaise bombarde de nouveau des territoires où se trouvent des djihadistes, au niveau d'Ersal et de Ras Baalbeck[76]. De son côté, le Hezbollah, souhaitant l’établissement d’une république islamique au Liban [1] et la guerre contre Israël, se bat contre Amal (qui ne veut pas de la reprise des combats avec Israël). Le Liban est lui-même confronté à des troubles politiques depuis son indépendance en 1943, sur fond de tensions religieuses, qui ont découlé sur de nombreux affrontements entre les partis armés représentants les différentes communautés ou contre des groupes terroristes palestiniens : guerre du Liban (1975/1990), conflit contre le Fatah al-Islam (2007), conflit Bab el-Tabbaneh–Baal Mohsen ou conflit libanais de 2008. La guerre du Liban ou guerre civile libanaise est une guerre civile ponctuée d’interventions étrangères qui s’est déroulée de 1975 à 1990 en faisant entre 130 000 et 250 000 victimes civiles. Le système institutionnel, économique et social du Liban repose, depuis le « Pacte national » de 1943, sur les appartenances confessionnelles. Mais les maronites du nord Liban, conduits par l’ancien président Frangié, refusent cette unification. Contrôler la ville chrétienne de Zahlé devient l’enjeu du Front libanais et des Syriens. Durant la nuit, des tirs d'armes automatiques avaient été entendus et 150 islamistes avaient manifesté devant un poste militaire à Bab Tebbaneh contre les agissements de l'armée à Aarsal. L’armée syrienne s’installe à Beyrouth Ouest. Cette zone est tenue par environ 1 500 à 1 800 combattants syriens, djihadistes pour la plupart[82]. Le 9 mai 1985, Geagea est renversé par Elie Hobeika qui, suite à une deuxième Intifada, prend le commandement des Forces libanaises et prône un rapprochement avec Damas. Tandis que la guerre civile se calme, les milices chrétiennes décident de lutter contre la présence syrienne, craignant que les Syriens ne deviennent les nouveaux occupants. Dans ce conteste politique et social très lourd, la guerre du Liban se déclenche. Israël doit se retirer, et le Sud-Liban est occupé par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL). Ceci n’empêche pas le texte d’être officiellement adopté à Damas le 28 décembre 1985. Entre le 6 et le 14 mars, l'armée libanaise bombarde à l'artillerie lourde des positions jihadistes dans les jurd d'Ersal et de Ras Baalbeck où toujours neuf soldats libanais sont otages de l'EI[61],[62],[63]. Toute leur politique doit alors être repensée. Dans le même temps, afin de trouver de nouveaux alliés, les chrétiens se rapprochent des Israéliens. dans Analyses historiques, Le gouvernement libanais souhaite rétablir l’unité nationale et reconstruire le pays. Bachir Gemayel devient leur chef à la suite de William Hawi, mort au cours des combats. Son adjoint, Ahmad Abou Daoud, est blessé gravement également[67],[65]. La situation se complique encore le 19 mai 1985, lorsque commence la guerre des camps entre le mouvement Amal et les Palestiniens, qui, en un mois fait plus de 1 000 morts et 4 000 blessés. Sous la présidence de George Bush (1989-1993), les relations avec (...) Des tirs de mitrailleuses et des détonations ont retenti en périphérie de la ville. Une très forte proportion de la population est réfugiée à l’étranger et hésite à revenir au Liban.
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