), civilisation qui a inventé le plus ancien système d’écriture connu, le cunéiforme, et qui maîtrisait à un haut niveau les techniques d’irrigation. Les États-Unis annoncent également fin 2005 un retrait progressif de leurs troupes sans toutefois donner de dates. Les Yézidis étaient environ 550 000 avant 2016, mais avec le passage de l'État islamique, 100 000 se seraient exilés en d'autres pays, et environ 10 000 seraient portés disparus. P.Azara (ed. Zéro est le chiffre attribuable au terrorisme en Irak avant le déclenchement de la guerre. Le 10 août, la Turquie, qui émerge d'un empire ottoman démantelé, nouvellement créée sur les ruines de l'Empire Ottoman, signe le traité de Sèvres qui l'oblige à reconnaître la perte de ses possessions arabes. Ces « preuves » sont nombreuses et très précises (il y a notamment des « clichés d'installations militaires irakiennes secrètes ») ; ainsi la thèse selon laquelle l'Irak posséderait des armes de destruction massive semblait à l'époque tout à fait plausible. Le 1er avril 1941, le coup d'État anti-britannique de Rachid Ali al Gaylani, met en place un régime républicain. En fait, si la résistance de l'armée régulière a été fort brève, la coalition est vite confrontée à une violence multiforme de factions et de groupes clandestins incontrôlables. Le Kurdistan irakien a consolidé son autonomie et, en échange d'une part substantielle des profits pétroliers, renoncé à ses velléités d'indépendance. Cette Guerre d'Irak est officiellement achevée le 1er mai. De nos jours, les Yézidis seraient environ 430 000 en Irak, surtout dans le Sinjar, au Kurdistan. Depuis lors, des actions de la guérilla ne cessent d'avoir lieu à Bagdad et dans le « triangle sunnite » formé par les provinces au Nord de la capitale. Une coalition internationale chasse alors en 2002 les talibans du pouvoir en Afghanistan. Irak : un an après, la guerre du peuple… 1 Là où il y a occupation, il y a résistance. Le Croissant-Rouge turc achemine également de l'aide en Irak. Le 22 septembre 1980 la guerre est déclarée à l'Iran officiellement au sujet de la frontière du Chatt-el-Arab (delta du Tigre et de l'Euphrate). https://fr.wikipedia.org/wiki/République_d'Irak_(1968-2003) Le nouveau gouvernement bénéficie du soutien des exilés kurdes (dont il avait permis le retour) et du Parti communiste. Un autre leader kurde, Jalal Talabani, prolonge cependant l'insurrection de l'UPK jusqu'en 1979. Dès 1954, appartenir au Parti communiste entraine la déchéance de nationalité[5]. Plusieurs raisons à cela, selon le magazine « The Economist », pour qui la flambée des prix du pétrole permet au pays de disposer d'argent frais en quantité telle que tout le monde y trouve son compte. À la fin de la guerre, l'Irak ne passe pas sous administration directe du Royaume-Uni en raison des pressions américaines et de l'hostilité des populations. Le Group Agreement signé le 31 juillet 1928 partage l'IPC entre cinq firmes pétrolières : Royal Dutch Shell, CFP (Total), l'Anglo-Iranian, Nedec et Gulbenkian. L'Irak a renoué des relations amicales avec l'Iran. La monarchie perd pendant quelques jours le contrôle des rues. Le Royaume-Uni disposant ainsi d'un contrôle suffisant sur l'Irak, l'accord anglo-irakien du 30 juin 1930 remplace le haut-commissaire britannique par un ambassadeur. À partir du 28 septembre, Saddam Hussein accepte finalement que les experts mandatés par l'ONU inspectent les installations de l'Irak pour détruire les armements non conventionnels et l'artillerie lourde. Le 19 mai 1992, des élections sont organisées dans la région autonome Kurde, mais la région reste coupée en deux : une zone Nord sous contrôle du PDK (Parti démocratique du Kurdistan) et une zone Sud sous contrôle de l'UPK (Union patriotique du Kurdistan). La bataille de Tikrit, en mars 2015, marque un premier recul de l'État islamique qui continue cependant d'occuper une grande partie du nord-ouest de l'Irak. Parallèlement, le 16 novembre 1916, le Britannique Sir Mark Sykes et le Français François Georges-Picot signent en secret les accords Sykes-Picot par lesquels la France s'attribue la tutelle de la Syrie et du vilayet de Mossoul excepté Kirkouk et le Royaume-Uni le reste de l'Irak. Les vallées du Tigre et de l'Euphrate appartiennent ensuite à une succession d'empires qui lui sont étrangers : empires perse achéménide, grec (Alexandre le Grand suivi des Séleucides), Parthes, Sassanides. Révolte sunnite et impasse de la violence: l'Irak au bord de l'implosion? Selon les estimations de la mission des Nations unies, près de 30 000 civils auraient péri entre janvier 2014 et novembre 2017. Les enquêteurs ont en outre demandé aux interviewés quelle était leur attitude vis-à-vis de la politique de George W. Bush. Ces armes seront livrées sabotées et ne pourront être utilisés contre les Britanniques. Elle a alors le droit de se défendre militairement, mais selon certaines conditions fixées par les quatre arguments traditionnels de la doctrine dite de la Le Haut-commissaire et commandant en chef au Levant qui dépend de Vichy, le général Dentz, reçoit instruction en application des accords de Paris non encore signés de l'amiral Darlan, de livrer des armes sous contrôle de la commission d'armistice italienne. La Guerre d'Irak: "un désordre libanais, programmé ... avant la guerre, les employés de l’Onu. Cependant, il ne tarde pas à être bousculé par un conflit entre les partisans de Nasser (dont le général Kassem) et le parti Baas. Près de 6 000 personnes décèdent et 100 000 Kurdes fuient vers la Turquie. Les Turcs seldjoukides lui rendent hommage, de même que la plupart des princes musulmans. Le renforcement des institutions irakiennes permet un début de transfert à l'autorité nationale. Le 11 mars 1974, Mustafa al Barzani, jugeant insuffisante la loi d'autonomie de 1970, déclenche la deuxième insurrection kurde avec le soutien de l'Iran et des États-Unis. L’armée américaine entre en terre arabe. Le 8 septembre 2002 : le PDK et de l’UPK signent un accord de paix et relancent le « Parlement unifié » alors que Washington se prépare à envahir l'Irak. Les Britanniques passent par la Société des Nations pour obtenir le 25 avril 1920 un mandat pour administrer la zone (Conférence de San Remo). Le 8 juillet 1937, la Turquie, l’Irak, l’Iran et l’Afghanistan signent le traité de Sa'dabad. Le nouveau gouvernement formé en septembre 2014, dirigé par Haïder al-Abadi, du Parti islamique Dawa, ouvert aux partis chiites, sunnites et kurdes, semble avoir beaucoup de mal à s'imposer face à des alliés aux intérêts divergents: milices kurdes des peshmerga et du PKK, milices tribales sunnites, milices des partis chiites, ingérence de l'Iran et de la Coalition internationale en Irak et en Syrie[11]. La langue kurde devient la seconde langue du pays. Dès le début du XX siècle, le Royaume-Uni s'intéresse aux vilayets de Bagdad, Mossoul et Bassorah pour deux raisons essentielles : le pétrole et la sécurité de la route des Indes. Le califat reste cependant le symbole de l'unité de l'islam sunnite. L'Iran annonce également avoir recueilli près de 500 000 réfugiés irakiens mais déclare ne pas être en mesure d'en accueillir davantage. Affaibli par la révolte des esclaves Zanj au IXe siècle, le califat ne domine plus directement que l'Irak central et méridional. À l'époque pré-islamique, cette région porte le nom de Khvarvaran, qui est une des provinces de l'empire Sassanide. En 1946, d'importantes grèves secouent Kirkouk. Fin 2004, l'essentiel du pays est déclaré pacifié : En 2005, les attentats se multiplient, certaines villes sont parfois reprises par la résistance irakienne (Falloujah). Depuis 2005, la plupart des membres de la coalition ont retiré leurs contingents, souvent symboliques (Hongrie, Singapour, Italie, etc.). En 1986, l’armée iranienne reprend ses attaques terrestres : elle prend Fao en février puis le Kurdistan irakien, puis en janvier 1987 la région de Bassorah. Catherine Gouëset. Nombre de réformes sont adoptées dans les semaines qui suivent : réforme agraire, aides aux familles pauvres, plans urbains, etc[5]. Après la victoire sur l'Afghanistan, les dirigeants américains se tournent vers l'Irak. La vie quotidienne des Irakiens quelques jours avant le d but de la guerre en 2003, mise en perspective avec des images tourn es apr s la campagne militaire. En juin 2014, après une série de succès militaires, il s'empare de Mossoul, la deuxième ville du pays. Parmi les groupes armés qui s'opposent au pouvoir de Bagdad, l'État islamique, organisation djihadiste sunnite fondée en 2006 sous le nom d'État islamique en Irak, devient la force la plus redoutable. Cependant, ces « preuves » sont rapidement contestées et aujourd'hui, il apparaît clair que ce n'étaient que des faux. Un drone a survolé les rues de Mossoul (Irak) quelque temps avant sa libération. Le 18 novembre, Abdulasalam Arif prend le pouvoir en réprimant un nouveau soulèvement Baas. -. Cause ou conséquence, l'accalmie sur les fronts militaires et la réduction des affrontements entre milices sont des facteurs de stabilité. Le nationalisme arabe commence dès cette époque à se développer en particulier dans l'armée et débouche sur une tentative de coup d'État en 1936. Le parti Baas prend le pouvoir. En 1983, les forces irakiennes bombardent à l'arme chimique plusieurs villages kurdes du nord de l'Irak et renouvellent l'opération en 1988 sur la ville kurde de Halabja. En 1948, lorsque le gouvernement signe un nouveau traité d’alliance avec le Royaume-Uni, des manifestations massives se produisent. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il prévoit entre autres une coordination de la lutte contre la « subversion » kurde. Guerre d'Irak — Wikipédi . Ravagé par les Mongols de Hülegü, puis par les Turcs orientaux de Timour, l'Irak perd son rôle central lorsque les derniers califes abbassides transfèrent leur résidence au Caire. En 1975, à la suite d'une médiation algérienne, l'Irak et l'Iran signent les accords d'Alger qui mettent fin au soutien iranien à la révolte kurde. Dans la foulée, George H. W. Bush, président des États-Unis ordonne le cessez-le-feu sans chercher à poursuivre la guerre jusqu'à Bagdad. Cependant, en 2013, le gouvernement irakien est confronté à une série de manifestations pacifiques des provinces sunnites, et surtout à une recrudescence des attentats visant principalement la population chiite, faisant au total 5 350 morts de janvier à octobre 2013 soit le chiffre le plus élevé depuis 2008[10]. Il perçoit, à travers le programme « Pétrole contre nourriture », 13 % des revenus pétroliers irakiens. Celle-ci est alors réprimée dans le sang. Ce conflit s'achève sans résultat en 1988. Les accords de cessez-le-feu sont signés à Safwan le 3 mars 1991. Dès 1959, ce dernier tente, sans succès, un coup d'État. George W. Bush et les faucons de … Saddam Hussein réprime violemment ces soulèvements et reprend le contrôle des zones kurdes avant la fin du mois mettant fin au « Kurdistan libre » proclamé quinze jours plus tôt. Enfin, en décembre 2011, le président Barack Obama ordonne le retrait des dernières troupes terrestres américaines. Vice-président du Conseil de commandement de la révolution depuis 1969, Saddam Hussein remplace Ahmad Hasan al-Bakr en 1979 à la tête de l'État lorsque celui-ci se retire pour « raisons de santé ». Regardez des bandes-annonces, lisez les avis d’autres utilisateurs et de la critique, et achetez Homeland : Irak année zéro, avant la chute, 1ère partie réalisé par Abbas Fahdel pour 8,99 €. Mais aucune base ne put être installée de façon permanente avant la Guerre du Golfe de 1991. Pendant douze ans, l'Irak subit un embargo aux conséquences catastrophiques (1,5 million de morts selon certaines sources) malgré le programme de l'ONU « Pétrole contre nourriture ». ", Karim Pakzad, IRIS, 10 mars 2015, associant ces informations à des références, élections législatives irakiennes de décembre 2005, élections législatives irakiennes de 2010, Coalition internationale en Irak et en Syrie, http://www.institutkurde.org/conferences/quel_avenir_pour_les_kurdes_en_irak/Gerard+CHALIAND.html, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_l%27Irak&oldid=182742559, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, le centre sunnite du pays est encore le principal lieu d'attentats contre les forces irakiennes et l'armée américaine (voir par exemple. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le secrétaire général du Parti communiste irakien, Youssouf Salman, est pendu et les journaux sont censurés. Avant/après : la chute de Saddam Hussein en Irak, dix ans plus tard. Mais son chef, Iyad Allawi, est incapable de s'imposer au pouvoir et laisse Nouri al-Maliki à la tête du gouvernement. (Source : Le Monde, 10 juin 2005). L'Irak devient alors officiellement indépendant même si la tutelle britannique est encore forte. Les représentants des partis progressistes sont emprisonnés. Conquis par les Arabes sous les Omeyyades, l'Irak est, un temps, le centre du monde musulman sous les Abbassides. Très bien structuré et très actif sous la monarchie, le Parti communiste tient un rôle important dans les protestations des paysans qui demandaient des droits et qui s’opposaient aux mesures de répression de la part des propriétaires terriens, Les habitants des nouveaux quartiers populaires de Bagdad, qui se construisent sous la pression de l'exode rural, s’intéressent rapidement aux idées d’égalité et de justice que prône le Parti communiste[4]. En avril 1984, l’Irak lance la guerre des villes par des attaques aériennes, à laquelle les Iraniens ripostent par des tirs de missiles sur Bagdad de mars à juillet 1985. Certains jugeaient que la guerre du Golfe, en 1991, n'était pas allée assez loin. Aux XVIe et XVIIe siècles, l'Irak est un champ de bataille entre l'Iran des Séfévides et l'Empire ottoman. Saddam Hussein est alors le numéro deux du régime et se charge d'organiser les milices baasistes qui vont réprimer les opposants nassériens et communistes. Les élections législatives irakiennes de décembre 2005 voient la victoire d'une coalition chiite, l'Alliance irakienne unifiée, qui porte au pouvoir comme Premier ministre Nouri al-Maliki, le leader kurde Jalal Talabani étant président de la République depuis avril 2005. En Irak, la crise s’aggrave depuis fin 2011 dans l’indifférence générale de la communauté internationale, absorbée par la guerre en Syrie, le “printemps arabe” et la crise économique mondiale. Le premier renforce l'implantation du chiisme autour des villes saintes de Kerbala et Nadjaf. L'Irak conserve des relations avec la France. À l'été 1990 l'Irak envahit le Koweït sans penser que les États-Unis réagiront. Le gouvernement américain tente, fin 2002, de convaincre la communauté internationale qu'un lien existe entre les extrémistes islamistes d'Al-Qaïda et le gouvernement irakien. Les Kurdes sont associés au pouvoir. Le monde est à présent un lieu plus turbulent, plus instable et plus dangereux qu’il y a quelques mois. J.‑C. Paul Wolfowitz, adjoint au secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, affirme l'existence de liens entre Saddam Hussein et Al-Qaida. Cet enrichissement s'accompagne d'une poussée massive de la corruption qui vaut à l'Irak, en 2013, d'occuper une des toutes dernières places (169e sur 176) du classement de Transparency International. Le 28 juin 2004, le pouvoir est remis entre les mains d'un gouvernement intérimaire dirigé par Iyad Allaoui. En 2008, il ne reste plus sur le terrain que le corps américain, renforcé en 2007, le corps britannique, dont le retrait est envisagé, et 35 000 mercenaires à l'action de plus en plus critiquée. Mais le camp de prières de Standing Rock a déjà été fermé depuis quelques jours. Avec l'arrivée de l'armée américaine, en 2003, lors de la seconde guerre du Golfe, et l'installation d'un régime démocratique en Irak, il sera avéré, après de nombreuses vérifications, que les adeptes de la religion Yézidie seraient plusieurs centaines de milliers de personnes en Irak, une estimation qui surprendra les historiens, les spécialistes des religions du Moyen-Orient. La Mésopotamie est une des premières régions conquises par les Arabes musulmans au VIIe siècle. Le conflit, étendu à la Syrie, entraîne un nouvel exode de populations. Le 7 avril, les alliés organisent des parachutages de vivres pour aider les réfugiés kurdes fuyant la répression mais rejetés à la frontière turque (opération Provide comfort). Une fois le cauchemar européen convoqué, cette guerre prend un … Un Kurdistan autonome est également créé entre l'Est de l'Anatolie et le vilayet de Mossoul.
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