Le « nouveau Moïse » apparaît même supérieur, qui affirme : « C'est de moi qu'il [Moïse] a écrit »[v 21]. L’Évangile de Jean offre une perspective unique de la compassion de Jésus, de Son amour, et de la nature de Son message. Sa valeur documentaire dans la quête du Jésus historique, longtemps dépréciée, a été revue à la hausse par l'exégèse historico-critique moderne[85]. Il fallait le traduire de nouveau, dans le respect de son contexte - à la fois grec et sémite - pour que se révèle sa brûlante actualité. Jean a parlé de plusieurs occasions lors desquelles Jésus indiqua dogmatiquement que, de Lui-même, Il ne pouvait rien faire ; que c’était le Père qui agissait (Jean 5:19, 30). Dieu est Parole. L’évangile de Jean est profondément symbolique, au sens fort, c’est-à-dire qu'il nous parle de Dieu et de l'être humain. Cela sera pour nous l’occasion de faire le point sur ce texte : qui l’a écrit ? Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les plus anciennes attestations d'une connaissance du texte johannique, au IIe siècle, n'émanent étonnamment pas de milieux chrétiens ou paléo-chrétiens mais bien de cercles gnostiques, particulièrement de cercles valentiniens : le texte est commenté par Héracléon[n 13] aux alentours de 175 et on en trouve auparavant la trace dans l’évangile de Vérité et celui de Philippe, vers le milieu du siècle. "The Gospel According to John (xiii-xxi)". Par ailleurs, l’Évangile de Jean ignore l’enseignement de Jésus en parabole, du fait qu’il n’en rapporte pas comme les synoptiques. L’Évangile de Jean présente Christ, non pas à partir de son enfance, mais à partir du « commencement », comme étant « la Parole » (le Logos) qui en tant que Déité est impliquée dans chaque aspect de la création (Jean 1.1-3) et qui plus tard deviendra chair (Jean 1.14) afin de pouvoir ôter nos péchés, tel l’Agneau sans tache pour le sacrifice (Jean 1.29). Dans une autre approche, des exégètes ont considéré ce « disciple bien-aimé » comme un personnage symbolique incarnant une manière de disciple parfait ; Une troisième approche défendue par Brown envisage le « disciple bien-aimé » comme un personnage secondaire du ministère de Jésus qui, de ce fait, n'aurait pas été évoqué par les synoptiques mais qui aurait pris de l'importance à travers la communauté johannique — qu'il a pu fonder. Ils se répartissent en 4 … Ainsi, après la conclusion du chapitre 20[v 40], un chapitre 21[n 24] et une autre fin ont été ajoutés[v 41]. La richesse du quatrième évangile a suscité parmi les exégètes une grande variété de découpages ou de plans[n 2]. La foi qui mène à la vie de Christ en nous demeure le thème central de l’évangile de Jean. Il se peut qu'il y ait eu un déplacement de l'école johannique de la Syrie vers l'ouest et la région d'Éphèse[59]. 03 C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. Cette hypothèse est aujourd'hui rejetée par la plupart des historiens, qui voient dans ce texte l'œuvre d'une « communauté johannique », à la fin du Ier siècle, dont la proximité avec les événements fait débat. Trois types de solutions ont été avancées : l'une soutient que la rédaction johannique avait connaissance de Marc voire des trois synoptiques. La troisième[n 11], propose un modèle d'« unité de la composition » et affirme, s'appuyant sur une analyse stylistique, que le texte serait le fait d'un seul auteur qui aurait retravaillé à diverses reprises son texte initial[45]. Là où les synoptiques fourmillent d'anecdotes et de personnages, le dernier évangile affiche une certaine sobriété[4]. Certains chercheurs continuent cependant à voir une proximité entre le récit johannique et les productions issues de la gnose et expliquent, pour certains, cette proximité par l'hypothèse de sources communes d'inspiration de Jean et des gnostiques dans la littérature apocalyptique juive[83]. C'est ainsi bien essentiellement la communication d'un contenu théologique pertinent qui préoccupe le rédacteur plutôt qu'une plausibilité narrative[68]. New York: Doubleday & Co. 01 AU COMMENCEMENT était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Malgré un vocabulaire limité à environ 700 mots grecs différents, l’Évangile selon Jean est d’une très grande profondeur et d’une très grande beauté. Certains des ajouts du second éditeur donnent l'impression d'un double discours : on retrouve — parfois mot pour mot — des propos de Jésus déjà rapportés[96] : le réviseur a pu trouver dans la tradition des versions différentes des discours qu'il a ajoutées à des endroits appropriés afin qu'elles ne se perdent pas et bien que ce matériel soit redondant avec les versions du premier rédacteur, même si l'on trouve parfois un autre ton dans ce matériel répété[v 42]. Si Isaac n'est pas cité nommément, le parallèle est évident avec ce Fils unique aimé du Père[v 17], notamment quand l'« agneau de Dieu »[v 18] est évoqué en écho à l'interprétation juive de la parole d'Abraham[v 19]. Pourtant, l’Évangile selon Jean le montre aussi comme un être profondément humain qui éprouve des émotions telles que la tristesse et la joie, la lassitude et l'élan, la compassion et la colère. Dans cette optique, la localisation syrienne ne vaudrait que pour la rédaction du corpus initial, les ajouts — ainsi que les épîtres johanniques — étant dès lors à situer dans la région d'Éphèse[8]. Cette première partie insiste sur sept miracles (« signes ») de Jésus. L’Évangile de saint Jean est « le Maître Livre » auquel il faut sans cesse revenir. Par conséquent, la scène de la prière dans le jardin de Gethsémané n'est pas décrite dans cet évangile. On peut ainsi relever une série de particularités propres à l'évangile johannique, mais aussi un certain nombre de similarités avec les synoptiques[66]. Les premières citations chez des auteurs chrétiens sont relevées autour de 180 : la première chez Théophile d'Antioche, qui dans le Traité à Autolycus cite le prologue de l'Évangile[53], puis chez Irénée de Lyon. b7��#����`���p��0�A���OX���q�~�tR�U�s��u��gÁ��h}�+F;��t���W��#����� �k���_ �YL�=yE�RWҕ{T��4��郀i�p��8l�� Lors de la Cène, c'est le disciple bien-aimé, qui, « couché sur le sein de Jésus », lui demande qui va le trahir[v 1]. L'évangile selon Jean entend montrer que Jésus est annoncé par l'Ancien Testament[v 14] et le compare aux grandes figures bibliques de la tradition juive[60], parfois de manière avantageuse, par exemple quand il est comparé à Abraham[v 15] ou à Jacob[v 16]. Toutes ces raisons militent en faveur du fait que la communauté destinataire de l’évangile johannique vivait hors de … Et la Parole est Dieu. […] Ainsi, en effet, il ne se confesse pas seulement voyant et auditeur, mais aussi écrivain, dans l’ordre, de toutes les choses merveilleuses du Seigneur »[56]. Évangile de Jean 12, 20-33 L’Heure est venue. La petite taille du fragment P52 fait que, bien qu'une restitution plausible puisse être faite pour la plupart des quatorze lignes présentes, il n'est guère utilisable pour l'analyse textuelle[49]. Il contient des morceaux du procès de Jésus par Pilate (Jn 18,31-33 du côté recto et de Jn 18,37-38 du côté verso). Les miracles sont chez lui des signes. C'est un évangile poétique, explique le P. Gérard Billon, bibliste. La tradition chrétienne l'a attribué à l'un des disciples de Jésus, l'apôtre Jean, fils de Zébédée. La plus ancienne version à peu près complète est celle du Papyrus 66[50], de la fondation Bodmer[51] à Genève. Participants en partie de « l'incompréhension », on relève une série de doubles sens dans le discours de Jésus qui peuvent traduire l'aspect multiforme de la révélation[96]. La scène de Nicodème, usant de nombreux jeux de mots et de ce fait difficile à restituer, est significative de ce procédé[v 38]. On affirme souvent que c'est en s'appuyant sur celui-ci qu'a été produite la doctrine de la Trinité. Ainsi, le célèbre épisode des Marchands du Temple se déroule, dans les synoptiques, quelques jours avant la crucifixion qu'il semble précipiter, tandis que le texte johannique l'évoque au début de son récit pour lui donner une dimension prophétique et théologique[81]. Néanmoins, malgré cette similitude générale entre les quatre Évangiles canoniques, et même à la lumière des différences entre les Synoptiques, les aspects distinctifs propres à Jean sont plus frappants que ceux des trois autres. Les disciples eux-mêmes trouvent le discours dur et difficile à comprendre, ce qui peut provoquer l'agacement de Jésus[74]. C'est encore lui qui le premier reconnaît Jésus au lac de Tibériade après sa résurrection[v 4]. Cette discussion sur les aloges est le seul exemple connu d'une attribution primitive divergente de la tradition ultérieure[43]. �b��yO���2�S�E���U�"�~�. Dans cet évangile, Jésus apparaît comme conscient d'avoir préexisté aux côtés de Dieu avant son ministère terrestre ; ses discours, centrés sur lui-même, tournent autour de sa personne et de sa relation personnelle à Dieu et à ses disciples[74] là ou dans les trois autres évangiles, les paroles de Jésus, centrées sur Dieu, portent sur le Père et l'arrivée imminente du « Royaume de Dieu »[75]. Une autre théorie, issue de l'école anglo-saxonne[92], enracine le caractère hypostatique du Logos de Jean dans la tradition juive issue de Philon d'Alexandrie et de l'école néo-platonicienne d'Alexandrie[n 20]. La dernière modification de cette page a été faite le 10 avril 2021 à 09:06. Datation, attribution et origine du texte, Valeur historique de l’Évangile selon Jean, pour les débats en cours, voir par exemple, Aspects of Historicity in the Fourth Gospel. Comme l'indique Raymond E. Brown, il est désormais généralement admis que d'une part, ces hypothèses posées à partir de la fin du IIe siècle concernant des personnages qui ont vécu un siècle plus tôt sont simplifiées et que, d'autre part, les traditions relatives aux auteurs sont avant tout soucieuses de l’« autorité » qui fonde le texte plutôt que de la personne physique de ceux-ci. Il insiste sur la mission de Jésus de rédemption de l'humanité plutôt que sur son ministère terrestre d'enseigner, de chasser les démons et de réconforter les pauvres ; il se distingue également sur près de 90 % du matériel narratif[65]. Vermes conclut de sa comparaison de cet évangile avec les synoptiques[69] que le texte — qui contribue à forger un nouveau visage de Jésus — ne saurait être reçu que par un auditoire n'ayant connu ni Jésus, ni ses disciples immédiats. C'est ce chapitre ajouté qui témoigne d'une tentative pour identifier l'auteur de l'évangile au « disciple que Jésus aimait » ; cf. Les deux autres ne répondent pas davantage à la question de l'identité de l'évangéliste mais proposent des modèles de composition différents. Terrible malentendu : on sait ce qui s’ensuivra. En posant le repas « avant la fête de Pâque »[v 35], et avançant les événements de vingt-quatre heures, le récit johannique « détruit le symbolisme sacrificiel proprement pascal »[79]. En outre, le quatrième évangile ne mentionne pas le baptême de Jésus dans sa rencontre avec Jean le Baptiste[n 18], ni la transfiguration pas plus que le procès au Sanhédrin. 3 Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. De grands discours des évangiles synoptiques sont cependant absents, comme le sermon sur la montagne et celui du mont des Oliviers. Deuxièmement, une comparaison avec les évangiles synoptiques met en évidence une théologie et un langage qui ont évolué depuis la période de Jésus de Nazareth et ses proches, que sépare une tradition de plusieurs dizaines d'années avant la reprise de l'enseignement de Jésus par le rédacteur du quatrième évangile[38]. Jean 20:30-31 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. <>stream À l'opposé, une autre postule que Jean n'en avait aucune connaissance et que les ressemblances sont dues au fait que tant les synoptiques que le texte johannique rapportent les mêmes paroles et les mêmes actes mais de manière indépendante. Pages 922, 955. C'est seulement dans l'épilogue du texte, au chapitre 21, qu'il est question d'un « disciple bien-aimé » qui en serait l'auteur[8]. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte … Il existe également des points de ressemblances avec les synoptiques qui figurent essentiellement dans les récits concernant le début du ministère et la rencontre avec Jean le Baptiste, ainsi que dans ceux mettant en scène la Passion et la découverte du tombeau vide[71]. La plupart des spécialistes du Nouveau Testament s'accordent pour situer sa publication au début du IIe siècle, d'autant que l'épisode qui semble marquer une rupture entre judaïsme et christianisme[n 12] est difficilement envisageable avant la fin du Ier siècle[20]. Nombre de chercheurs, en raison des rapprochements étudiés par les Pères de l’Église entre le quatrième évangile et les traditions liées à Jean fils de Zébédée, optent pour une composition dans la région d'Éphèse, en province romaine d'Asie)[21], comme le laisse entendre la tradition[1]. En sélectionnant quelques récits, de nombreux discours et sept miracles, Jean, conduit par l’Esprit Saint, veut susciter la … Mais des historiens comme Oscar Cullmann ont distingué deux Jean, l'apôtre et l'évangéliste, ce dernier étant identifié dans ce cas au « disciple bien-aimé ». Le récit johannique propose un style simple, mais empreint de solennité, voire de majesté[74] : Jésus — le « Verbe fait chair » — doit utiliser le langage commun pour présenter son message mais s'exprime souvent de manière elliptique, figurative ou métaphorique. Suivant en cela la tendance antique qui faisaient volontiers de personnages connus les auteurs de textes importants afin de favoriser leur autorité et leur diffusion ; cf. Ce qui marque avant tout les esprits est le développement du thème (johannique par excellence) de la primauté de l'amour dans la doctrine chrétienne[n 21].. Un point particulier est que cet évangile ne contient pas de référence explicite à la parousie[n 22], à la différence de l'Apocalypse, qui est consacrée à ce thème. La Croix Barton, Stephen C. (2008). Il offre plutôt des dialogues, des histoires à portée métaphorique — comme celle du bon berger — plutôt que des paraboles, et de longs discours de révélation souvent décousus et répétitifs[75] — qui présentent les grands thèmes théologiques johanniques[77]. Après avoir vu les trois évangiles de Matthieu, Marc et Luc proposés par la liturgie année après année, nous terminons par l’évangile qui est lu pour les grandes fêtes : celui de Jean. Il s'ensuit souvent une incompréhension de l'interlocuteur qui permet à Jésus de préciser sa pensée et, de là, de développer sa doctrine[v 37]. 02 Il était au commencement auprès de Dieu. 01 Les pharisiens avaient entendu dire que Jésus faisait plus de disciples que Jean et qu’il en baptisait davantage. D'une manière générale, l’Évangile selon Jean se distingue par son charisme et son emphase spiritualisante. L'évangile de Jean a été rédigé dans une communauté en proie à bien des conflits. Enfin, l'évangile s'achève sur deux versets[v 5] qui identifient ce « disciple bien-aimé » à l'auteur[8] dans ce qui constitue l'épilogue de l'évangile[v 6]. Pendant longtemps une majorité des exégètes contemporains ont renoncé à attribuer cet évangile à un témoin oculaire - et particulièrement à Jean de Zébédée[13], depuis le début du XXIe siècle, mais un nombre croissant d'exégètes défendent l'hypothèse d'un lien entre le milieu de la rédaction de l'évangile et un ou plusieurs témoins oculaires des événements rapportés par le texte[9]. Quand Marie-Madeleine découvre le tombeau vide, elle court le dire au « disciple bien-aimé » et à Pierre. L'opposition johannique de la chair et de l'esprit, présente également chez Paul, est aussi un thème fort du gnosticisme[65]. D'autres, en se fondant sur la parenté formelle avec l’évangile de Thomas et le texte gnostique connu sous le nom de Dialogue du Sauveur, penchent pour la région syrienne d'Antioche, mais la plupart des chercheurs doutent que le rédacteur johannique ait emprunté au gnosticisme[58]. Pour les chercheurs qui optent pour des retouches à un corpus original, la datation pour ce dernier se situe vers 90 et les modifications vers 110[44]. Eerdmans. Cependant, ici, elle se trouve dépassée[n 19], « puisque la chair elle-même, réceptacle et symbole du mal, est comme spiritualisée par l'incarnation du Verbe »[84]. Celui-ci peut correspondre aux différentes strates de composition du texte : celui-ci, tout en exposant le contexte propre au ministère public de Jésus, peut, dans un deuxième sens, témoigner de la situation de la communauté de ses disciples. L'allusion claire au premier verset de la Genèse[v 36] puis les différentes allusions à la tradition sapientiale de l'Ancien Testament montrent que l'auteur a puisé dans la théologie juive telle qu'elle était présente dans le monde gréco-romain[87]. In Bauckham, Richard; Mosser, Carl (eds.). En tout état de cause, Jean, fils de Zébédée, disparaît après la réunion de Jérusalem[v 13] et la distance temporelle qui sépare le compagnon de Jésus et le rédacteur de la fin du Ier siècle semble difficilement franchissable. On trouve dans l'évangile de Jean sept mentions de l'amour du Père pour son Fils bien-aimé : 3 : 35 ; 5 : 20 ; 10 : 17 ; 15 : 9 ; 17 : 23, 24, 26. Jean-Daniel Kaestli, « Histoire du canon du Nouveau Testament ». Ces doutes se fondent sur les différences linguistiques du grec à l'intérieur même de l'évangile, sur les ruptures et les incohérences constatées dans certains passages, sur les répétitions du discours aussi bien que l'insertion de séquences hors de leur contexte, ce qui suggère plusieurs auteurs. À partir du XIXe siècle, l' exégèse historico-critique questionne plus avant la paternité johannique, soulignant que le texte a été rédigé plusieurs décennies après les événements qu'il décrit. Ainsi, comme pour les synoptiques, la majorité des chercheurs pensent — au contraire de ce que proposait l'approche ancienne[57] — que le texte n'a pas été rédigé par un témoin oculaire du ministère de Jésus de Nazareth[33]. Dans la doctrine trinitaire, l’Évangile selon Jean est le plus important en matière de christologie, car il énonce implicitement la divinité de Jésus, qu'il décrit comme le « Verbe de Dieu » incarné[n 1]. Les chapitres 13 à 17 de l'évangile de Jean e répartissent en quatre sections... Ces chapitres forment le début de la deuxième partie de l'évangile : « Le Livre de l'Heure » (ch. Voir Yves-Marie Blanchard, « Les discours dans l'évangile de Jean », in Michel Quesnel et Philippe Gruson, Une discussion technique détaillée se trouve dans l'article de, Le seul « Jean » nommé dans le Prologue et les versets 3:23 à 4:3 est. À la différence des synoptiques qui s'accordent sur une vie publique de Jésus se déroulant sur une année et essentiellement en Galilée, le quatrième évangile l'étale sur deux ou trois ans, mentionnant trois fêtes de Pâque qui ponctuent un ministère de Jésus exercé régulièrement à Jérusalem et presque exclusivement en Judée[73]. Épître aux Romains; 1ère épître aux Corinthiens; 2ème épître aux Corinthiens; Épître aux Galates; Épître aux Ephésiens; Épître aux Philippiens; Épître aux Colossiens; 1ère épître aux Thessaloniciens Jean était parfaitement qualifié pour écrire un évangile, car il avait suivi Jésus pendant tout … L’évangile de Jean se caractérise par 3 grandes particularités : 1) l’auteur aime les grands ensembles unifiés : on ne trouve pas de récits rapides de miracles, comme chez Marc par exemple (4 dans le seul chap.1, 3 dans le seul chap. Gnostique valentinien réputé, seconde moitié du. Cette dernière date correspondrait à la deuxième ou troisième génération de disciples après la mort de Jésus (vers 30), au sein d'un groupe de chrétiens appelé communauté johannique. Du chapitre 1 au chapitre 20, il n'y a d'ailleurs aucune mention d'auteur. Dans cet Évangile, Jésus sait qu’il va mourir, il reste sûr de lui jusqu’au bout et peut ainsi dire à la fin : « C’est achevé » ou « Tout est accompli. À travers l'épisode qui voit les disciples de Jésus chassés hors de la synagogue. L’Évangile de Jean ne tait pas la mort de Jésus sur la croix, mais il voit en elle un retour de Jésus auprès de Dieu, son Père, et une glorification du Père. Entre autres, la recherche estime plausibles les indications données par Jean sur la durée de l'activité publique de Jésus (trois ans), sur le fait que ses premiers disciples viennent du cercle de Jean le Baptiste ou encore sur la date de sa mort à la veille de la Pâque[85]. L’apôtre débute son récit par un prologue (Jean 1.1-28) et le termine par un épilogue (Jean 21) situé après la … Jean répète à plusieurs reprises que le Seigneur Jésus a laissé volontairement sa vie (Jean 10:17; 18:11; 19:30). Le troisième passage présente un motif particulier de l'amour du Père pour le Fils : « A cause de ceci le Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie afin que je la reprenne » (10 : … 2 Elle était au commencement avec Dieu. Premièrement, mais sans que l'on puisse le déduire avec certitude, d'après l'évangile de Marc, Jean ne serait pas mort à Éphèse à un âge avancé mais précocement en martyr[v 11], peut-être avec son frère Jacques sous le règne d'Hérode Antipas[v 12]. The Gospel of John and Christian Theology. Clément d'Alexandrie (fin du IIe ou début du IIIe siècle) dans l'extrait des Hypotyposes transmis par Eusèbe de Césarée, précise l'objet du quatrième évangile : « Quant à Jean, le dernier, voyant que le côté matériel avait été mis en lumière dans les évangiles, poussé par les disciples et divinement inspiré par l'Esprit, fit un évangile spirituel[55]. L’Évangile selon Jean (en grec Τὸ κατὰ Ἰωάννην εὐαγγέλιον, To kata Iōánnēn euangélion) est le dernier des quatre Évangiles canoniques du Nouveau Testament. Le texte johannique ne mentionne aucun exorcisme et présente un faible nombre de miracles[n 17] dont la majorité lui sont propres : ainsi l'eau changée en vin à Cana[v 31], la Guérison à la piscine de Béthesda[v 32], la guérison d'un aveugle-né[v 33] et la résurrection de Lazare[v 34]. L'avez-vous remarqué ? » — et d'un épilogue. Précédent Suivant. L'évangile est ainsi constitué d'un prologue — qui commence par le célèbre « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Lorsque quelqu’un, même par inadvertance, nous a causé quelque tort, nous aimons lui rappeler sa responsabilité, mettre sous ses yeux le dommage subi, en exagérer même les proportions afin que l’auteur ne se disculpe pas trop vite : « Regarde ce que tu m’as fait. Brown, Raymond E. 1970. Ce procédé stylistique johannique « de l'incompréhension » est devenu une technique littéraire étudiée[95]. Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses ; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait » ; cf, A Historical Introduction to the New Testament, bible.org: Exegetical Commentary on John 21, bible.org: The Gospel of John: Introduction, Argument, Outline, informations complémentaires sur ce papyrus, Chaîne d'or sur l’Évangile selon saint Jean, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Évangile_selon_Jean&oldid=181750104, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les jours d'ouverture de la révélation de Jésus (1,19–51), Second signe à Cana (guérison du fils d'un fonctionnaire) (4,43-54), Vers l'heure de gloire et de mort (11,1 - 12,36), Préparatifs à la Pâque et à la mort (12,1-36), Conclusion du Livre des Signes (12,37-50), Une première approche consiste à l'assimiler à un personnage connu des textes du Nouveau Testament, à l'instar de ce que suit la tradition chrétienne avec.
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