Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique Saharienne ont connu une forte progression sur la période 1999-2014, avec une croissance annuelle moyenne de 14,7%, pour se situer à 1,6 milliards de dollars en 2014 contre 206,3 millions de dollars en 1999 (graphique 1). le développement des échanges entre les deux pays est aussi décisif en termes commerciaux qu'en termes psychologiques. EP282. On comprend mieux l’intérêt du Maroc d’intégrer l’UA pour définir un cadre juridique et mettre en place la zone de libre-échange africaine avec les différentes composantes régionales (CEDEAO, CEMAC). En revanche, les importations en provenance de cette zone restent limitées, ne dépassant pas les 467 millions de DH en 2016. ASIA FOCUS #33–PROGRAMME ASIE / Juin 2017 4 entreprises du pays pour cause d’esclavage et de persécution des populations du sud, les Chinois ont continué à y investir, depuis 1996. Cependant, nuance l’étude, la plus grande partie des échanges commerciaux du Maroc avec le continent africain s’effectue avec les pays de l’Afrique du Nord (60% en 2013), notamment l’Algérie (35%), alors que les échanges avec l’Afrique subsaharienne n’ont représenté que 40% en 2013. L'Afrique est indéniablement un marché qui attise les convoitises. Graphique 4 : Echanges du Maroc avec l’Afrique subsaharienne entre 1999 et 2015 : L’indice de complémentarité est aussi pertinent pour comprendre si le pays exportateur exploite pleinement les potentialités d’échange avec le pays importateur et ses demandes. économiques du Maroc. Aujourd’hui, il investit des milliards et des milliards de dollars dans de nombreux projets (gazoduc Maroc-Nigeria, construction de Juba, réseaux bancaires, projets agricoles de l’OCP). Les importations en provenance de cette zone restent pour leur part timides, avec une moyenne annuelle de 1,4 milliard seulement sur la période étudiée. (6). Ces pays ont tous des relations économiques importantes avec le Royaume qui dispose de l’instrument du phosphate, essentiel pour une agriculture soutenable dans des pays à forte démographie et instabilité sociale. L’accélération des IDE marocains en Afrique subsaharienne peut être expliquée par l’assouplissement de la règlementation des investissements. Les échanges avec l’Afrique ne représentent que 5,4% du commerce extérieur, ajoute la même source. La présente étude est à caractère descriptif. #13. Ces échanges ont dégagé un solde commercial excédentaire de 11,9 milliards de dirhams (MMDH) en 2016 au lieu de 1,3 MMDH en 2008, relève l’Office des changes qui vient de publier […] Tanger: voici à quoi ressemblera l'emblématique Plaza Toro, après sa réhabilitation, Vidéo-Diapo. Pour qu’une intégration africaine soit pleinement exploitée et bénéfique à ses membres, les pays africains doivent être complémentaires socialement et économiquement (pas de grands écarts de PIB, d’inégalités sociales, structure économique forte…). Ainsi, la diversification de l’économie marocaine a permis au Royaume d’engager des surplus de plus en plus important vis-à-vis de ses clients africains où les exportations sont en nette croissance. © Web News / le360.ma / Tous droits réservés, Nouvelles révélations sur l'affaire Brahim Ghali: une décision prise au sommet de l'Ãtat espagnol, confirme El Pais, Vidéo. Graphique 6 : Répartition des IDE marocain vers l’Afrique subsaharienne en pourcentage : Dans une volonté d’harmoniser le continent africain dans ses richesses, le Maroc a décidé de mettre en place des investissements de forte valeur ajoutée concentré sur le secteur tertiaire. Affaire Brahim Ghali: des Marocains manifestent à Madrid pour dire non à lâimpunité, Vidéo-Diapo. Les productions économiques de l’Afrique de l’Ouest précoloniale ont toujours été abondantes. Toutefois, plusieurs pôles économiques émergent dans le monde comme le continent africain (marché potentiel de 2 milliards de consommateurs), la zone Asie du Sud-Est avec qui le Maroc a signé le traité d’amitié avec l’ASEAN, le Brésil, la Chine, l’Inde ainsi que la Russie. Cela revient à connaitre, en premier lieu, l’état des lieux de la dynamique des échanges commerciaux entre le Maroc et la CEDEAO, pour ensuite montrer pourquoi les multinationales marocaines et celles de la CEDEAO recourent-elles aux pratiques de l’intelligence économique. Le saviez-vous? L'Afrique est indéniablement un marché qui attise les convoitises. Sur un autre registre, lâOffice des changes sâest aussi attelé à analyser les flux financiers entre le Maroc et le reste du continent. L’activisme diplomatique marocain a connu son apogée avec la décision cruciale de retourner à l’institution panafricaine après trente trois ans de retrait volontaire. Malgré le dynamisme des échanges commerciaux entre le Maroc et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) au cours de ces dernières années, il existe des gisements d’opportunités non encore exploités et dont l’exploitation favoriserait considérablement la complémentarité des échanges commerciaux entre ces deux parties (Le Maroc et les la CEDEAO). Nous pouvons donc conclure que la part de l’Afrique dans le commerce total du Maroc devrait augmenter avec un cadre juridique et commercial défini dans l’UA, des investissements dans les infrastructures de bases comme l’autoroute Tanger-Lagos et de nombreux ports. On peut observer que les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne croît, en moyenne, autour de 12 à 15% par an depuis l’intronisation du roi Mohammed VI en 1999. Ainsi, la politique de remontée dans la chaîne de valeur et dans la division internationale du travail a permis au Maroc de se forger l’image d’un fournisseur diversifié aux besoins des Africains et à des prix plus compétitifs que leurs homologues européens et chinois. Les opérateurs marocains ont en effet plus de facilités leur permettant de saisir davantage d’opportunités à l’étranger, grâce à deux principales mesures : • La libéralisation, en août 2014, de l’investissement à l’étranger dans la limite de 30 millions de dirhams par an pour les personnes morales ayant au moins trois années d’activité, à condition que la comptabilité de l’entreprise soit certifiée par un commissaire aux comptes externe et que l’investissement projeté soit en relation directe avec l’activité du concerné. III. D’un coût de 2,8 milliards de DH,... Palais Royal de Fès - Démarrage de la campagne nationale de vaccination anti-Covid 19: SM le Roi Mohammed VI reçoit la première dose du... Yassine El Yattioui, doctorant en Science Politique et Relations Internationales au sein de l’Université de Salamanque en Espagne. I. Les entraves au commerce du Maroc en Afrique et les besoins du futur : Le Maroc souhaite ainsi diversifier ses marchés à l’exportation. Drainant un chiffre dâaffaires de 2 milliards de dirhams en 2016, les exportations de biens vers lâAfrique Centrale représentent 12,3% du commerce avec lâAfrique Subsaharienne. Une zone de libre-échange africaine devrait permettre au Maroc de ne plus dépendre de la conjoncture européenne pour l’exportation de ses divers produits.
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