« La guerre actuelle au Yémen est un conflit de pouvoirs car le clivage sunnite-chiite n'est pas opérant », assure Henry Laurens. Les faiblesses du pays d'avant guerre se sont aggravées, notamment en ce qui concerne les secteurs de l'éducation et de l'administration. Habitée par des druzes, des sunnites et des chrétiens, la région avait jusque-là été épargnée par la guerre. Il y a quarante ans commençait à Beyrouth ce qu’on appelle la guerre du Liban. En mai 2008, des affrontements armés (80 morts) opposent la milice du Hezbollah aux forces gouvernementales et à certaines milices à la suite de la tentative du Premier ministre Fouad Siniora de reprendre le contrôle de l'aéroport de Beyrouth. Cet organisme créé en 1977 établit, en mai 1991, une étude de planification pour la reconstruction. Les mouvements se radicalisent, et la tension grimpe. Il bénéficie d'un soutien quasi unanime de la population, qu'elle soit chiite, sunnite ou chrétienne. Au bout du compte, les violences de la guerre civile et religieuse libanaise auraient fait 150 000 morts, 17 000 disparus et des centaines de milliers d'exilés et de déplacés[réf. Les deux chapitres suivants, centrés sur les combattants puis sur les civils, fournissent une multitude d’approches et d’analyses empruntant davantage à la sociologie, voire à l’anthropologie, à l’économie ou à la géographie pour expliquer d’une part la participation aux combats, les violences exercées, et de l’autre, le quotidien de la survie des civils pendant la guerre. La force multinationale battit en retraite en février 1984. Les séquelles de ce conflit se font sentir sur une longue période avec une laborieuse reconstruction, le maintien de milices armées autonomes et des reprises ponctuelles de violences. Des jeunes Libanais, suivent l'enseignement paramilitaire et idéologique des camps palestiniens, tandis que l'hostilité envers les Palestiniens s'étend chez les maronites[1]. Les auteurs reprennent la périodisation la plus courante en quatre phases : la « guerre des deux ans » (1975-76), la trêve syrienne et les interventions israéliennes (1977-1982), la « seconde invasion israélienne et ses conséquences » (1982-1985) et « la guerre israélo-syrienne par Libanais interposés au sein des mêmes camps » (1986-1990). Alors que la situation actuelle du Liban, engrené dans une crise multiformes, est de plus en plus préoccupante, la question d’un retour au mandat français se pose. L'État libanais se trouve confronté à une tâche ardue qu'il confie au Conseil pour le développement et la reconstruction (CDR). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Les Israéliens devaient contrôler le périmètre des camps de réfugiés et apporter un soutien logistique alors qu'une section des phalangistes dirigée par Élie Hobeika aurait pour mission d'entrer dans les camps. Les pouvoirs publics multiplient des interventions sociales et économiques improvisées qui ne résolvent pas les difficultés sociales. De 1979 à 1983, les services secrets israéliens mènent une campagne à grande échelle d’attentats à la voiture piégée qui tua des centaines de Palestiniens et de Libanais, civils pour la plupart. Nombreux sont les Libanais, en particulier chrétiens, qui y voient l'établissement d'un protectorat syrien sur leur pays et récusent du coup la légitimité du nouveau régime. Les États-Unis offrent un soutien financier pour la reconstruction de l'administration, des infrastructures et de l'armée.
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