Il en a résulté la rupture du dialogue entre l'Union européenne et la Corée du Nord sur les droits de l'homme. À l'instar de ce qu'a obtenu la Corée du Sud dès les années 1960, la Corée du Nord demande une réparation économique au titre des dommages subis pendant l'occupation japonaise. Un accord commercial a alors été signé entre les deux gouvernements, et il a été prévu la mise en place d'un comité consultatif pour la coopération intergouvernementale dans les domaines économique, commercial, scientifique et technologique[23]. Selon le ministre iranien du pétrole : "Puisque nos deux nations sont en première ligne dans le combat contre l'impérialisme et que maintenant les relations politiques sont au plus haut niveau, la Corée du Nord recevra du pétrole de l'Iran et elle approvisionnera l'Iran du surplus de son propre pétrole raffiné"[100]. Des relations bilatérales encore peu développées Les échanges économiques. Nombre de ces exemplaires seront capturés par l'armée irakienne durant le conflit. Toujours selon la même source, les Irakiens auraient investi 400 millions de dollars pour ce projet de construction, fonds obtenus grâce aux exportations de pétrole. Le 1er mai 2017, le président américain Donald Trump se disait prêt à rencontrer en tête-à-tête son homologue nord-coréen Kim Jong-un si les conditions le permettaient afin de désamorcer la crise nucléaire dans la péninsule[49]. L'Union européenne poursuit une politique d'aide humanitaire, à laquelle a été affecté un budget de 12 millions d'euros en 2006. Diplomatiquement, le principal allié de la République populaire démocratique de Corée est la République populaire de Chine qui l'a soutenu militairement lors de la guerre de Corée et qui abrite une minorité coréenne de 2 millions de personnes. Ainsi, aux côtés de missions diplomatiques asiatiques, Pyongyang reçoit les ambassades du Royaume-Uni, de l’Allemagne, la Pologne et d’autres pays européens. La politique d'ouverture progressive entre les gouvernements du Nord et du Sud se fonde sur la déclaration conjointe du 15 juin 2000[1] : échanges de familles séparées, intensification des relations commerciales, réouverture de la ligne de chemin de fer reliant Séoul à Pyongyang après le passage de deux convois de part et d'autre de la zone démilitarisée le 17 mai 2007 (voir aussi l'article consacré à la réunification de la Corée). La coopération économique bilatérale concerne notamment le secteur de la construction : début juillet 2007, l'entreprise égyptienne Orascom a signé un contrat d'investissement, d'un montant de 115 millions de dollars, avec l'entreprise nord-coréenne de ciment Sangwon[67]. Comme en 2006 dans le cas de l'Iran, les Américains ne souhaitaient pas qu'un pays non-détenteur de l'arme nucléaire se dote d'une technologie nucléaire duale (pouvant être utilisée à des fins civiles ou à des fins militaires). Un tribunal malaisien a en effet accepté d'extrader vers les Etats-Unis, un citoyen nord-coréen, Mun Chol-myong, accusé de blanchiment d'argent. L'ancienne secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a fait une comparaison avec les informations des services de renseignements américains selon lesquelles l'Irak détenait des armes de destruction massive[46]. Durant la Guerre froide, la Corée du Nord n'entretient des liens diplomatiques qu'avec le bloc communiste. En Europe, le Royaume-Uni, l'Espagne ou la Pologne accueillent une ambassade de Corée du Nord. Au cours des six derniers mois, diverses mesures ont frappé des entreprises et des maisons de commerce nord-coréennes, ainsi que des banques étrangères en relation avec Pyongyang. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l'unanimité la résolution 1718 condamnant l'essai nucléaire nord-coréen. Source : "Offensive diplomatique nord-coréenne en Afrique et en Asie", "L'Éthiopie et la RPDC décident de renforcer la coopération agricole", dépêche de l'agence Xinhua, sur le site du, "Hugo Chavez rencontre une délégation de RPDC", article de l'agence nord-coréenne KCNA reproduit sur le site de "Korea is one", "Iran, North Korea seek to boost cooperation", dépêche de l'agence Reuters sur le site ABCNews, 11 mai 2007, "North Korea, Iran to sign economic pact", dépêche de l'Islamic Republic News Agency (IRNA), 8 août 2007, "Iran, North Korea eye energy cooperation", dépêche de l'AFP, sur le site TerraNet, 9 août 2007, Dix principes pour l'établissement d'un système idéologique monolithique, Liste d'incidents frontaliers intercoréens, Conflit de la zone coréenne démilitarisée, enlèvement de Shin Sang-ok et Choi Eun-hee, Loi américaine de 2004 sur les droits de l'homme en Corée du Nord, Emprisonnement de journalistes américains de 2009, Loi sud-coréenne de 2016 sur les droits de l'homme en Corée du Nord, Coupons nos cheveux conformément au mode de vie socialiste, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Politique_étrangère_de_la_Corée_du_Nord&oldid=180545708, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Malgré cela, de nouvelles négociations sont entreprises en 1999, établissant une coopération iraqo-nord-coréenne jusqu'en 2002. Pour les États-Unis, la Corée du Nord figure sur la liste des trois pays désignés par le président américain George W. Bush comme faisant partie de l'« Axe du Mal ». Le 8 août 2007, le ministre iranien du pétrole Kazem Vaziri Hamaneh et le ministre nord-coréen du commerce extérieur Rim Kyong-man ont conclu un accord pour développer la coopération bilatérale dans le secteur énergétique, à la suite du resserrement des liens politiques entre leurs deux pays. Dans le cadre de ce traité multilatéral, les pays signataires s’engagent à stopper la prolifération d’armes et de technologie nucléaires ainsi qu’à promouvoir la coopération pacifique dans le domaine de l’énergie nucléaire. Les négociations bilatérales directes entre la Corée du Nord et les États-Unis marquent un changement de cap de l'administration américaine, les partisans de la négociation l'ayant emporté sur les néoconservateurs favorables à une confrontation. Selon les observateurs étrangers, les États-Unis envisageraient la levée des sanctions financières qu'ils ont prises à l'égard de la RPDC en contrepartie de la fermeture du réacteur nucléaire de Yongbyon[41]. La Corée du Nord entretient des relations diplomatiques avec près de 150 Etats. En d'autres termes, la Corée du Nord devrait être traitée comme tous les autres pays et pas comme un État illégitime à abattre. Tout en approfondissant la coopération économique et culturelle avec la Corée du Nord, les États européens ont initié un dialogue avec Pyongyang sur les droits de l'homme, non sans quelques résultats, y compris sur des cas individuels. Cette visite officielle devrait renforcer la coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine de la santé[65]. La Corée du Nord a toutefois justifié la possibilité de détenir l'arme nucléaire comme une arme de dissuasion vis-à-vis des États-Unis ; en contrepartie de l'abandon de tout programme nucléaire militaire, elle demande le retrait des troupes américaines de Corée du Sud et des garanties de sécurité contre une éventuelle agression américaines. Twitter @fredojardias. L'Accord-cadre de 1994, fondé sur l'abandon de tout programme nucléaire militaire nord-coréen en contrepartie d'un accès élargi de la Corée du Nord au nucléaire civil dans le cadre de l'Organisation de développement énergétique coréenne, a reflété le succès des pragmatiques au sein de l'administration américaine. Toutefois, après l'éclatement de l'URSS, les deux Corée sont entrées conjointement à l'ONU et ont été l'une et l'autre reconnues par la quasi-totalité des États. », « les diplomates de carrière du département d'État, qui œuvrent beaucoup aujourd’hui pour négocier là-bas le programme nucléaire de la Corée du Nord, se préoccupent qu’un langage inefficace sur les droits de l'homme puisse mettre en péril tout accord potentiel. Le contexte historique de l'héritage de la colonisation japonaise, Le processus de normalisation des relations diplomatiques, Rapports avec les autres démocraties populaires (anciennes et actuelles), Les débats internes à l'administration et à la classe politique américaines, Le retournement de la diplomatie américaine après 2000, Les soldats américains passés en Corée du Nord, Les sanctions américaines contre la Corée du Nord, Les perspectives de normalisation des relations diplomatiques en 2007, Les relations bilatérales avec les États membres, L'Algérie : dans la continuité du soutien aux mouvements de libération nationale, « la Corée du Nord est submergée par le capital et par les produits chinois. À la suite de l'arrivée au pouvoir de l'administration Bush d'inspiration néoconservatrice, les États-Unis ont changé de politique en suspendant à partir d'octobre 2002 leur aide à la Corée du Nord, désormais classée sur l' « axe du Mal » par l'administration américaine et accusée de ne pas respecter l'accord-cadre de 1994 sur son programme nucléaire militaire. Les exportations nord-coréennes vers la Libye comprenaient par ailleurs du matériel militaire tel que des Scud-C d'une portée de 550 km[73]. Parmi les deux survivants, Charles Robert Jenkins, avec son épouse japonaise qui avait été enlevée par la Corée du Nord, a pu rejoindre l'Indonésie en septembre 2005, où il a dû quitter l'armée (et a été condamné à trente jours d'arrêt) pour avoir déserté quarante ans plus tôt, alors qu'il encourait une peine de prison à vie pour désertion par les tribunaux militaires américains[33]. Plusieurs États du tiers monde, comme la Guinée continuent ainsi d'entretenir des relations exclusivement avec la Corée du Nord, sans avoir établi de relations diplomatiques avec la Corée du Sud. La France n’a pas de relations diplomatiques avec la Corée du Nord. Une partie des militaires chinois sont plus particulièrement favorables au régime nord-coréen. Pendant la guerre froide, seuls quelques pays ouest-européens non-alignés, notamment la Suède et la Finlande, avaient établi des relations diplomatiques avec Pyongyang. » Élu en 2017, Moon Jae-in relance le dialogue et rencontre Kim Jong-Un en avril 2018[4]. Lors de sa visite à Singapour, début août 2007, Kim Yong-nam, président du praesidium de l'Assemblée populaire suprême, a été reçu par le président Sellapan Ramanathan, qui a rappelé au renforcement des liens entre leurs deux pays "non-alignés"[63]. La Corée du Nord apporte son soutien à la lutte de Nelson Mandela et de l'ANC contre l'apartheid, procurant une formation militaire à des militants et participant aux efforts diplomatiques internationaux contre le régime sud-africain[95].. Plus récemment, le Venezuela de Hugo Chávez a intensifié ses échanges avec la Corée du Nord. Une conséquence de l'accord fut la signature d'un communiqué conjoint entre la Corée du Nord et les États-Unis en octobre 2000, aux termes duquel les deux parties s'engageaient à réduire l'hostilité réciproque et à progresser dans la normalisation de leurs relations diplomatiques. Auparavant, le déblocage par les États-Unis de fonds nord-coréens détenus par la Banco Delta Asia, basée à Macao, avait levé le principal obstacle à la mise en œuvre de l'accord du 13 février 2007, et ouvert la voie au retour des inspecteurs de l'AIEA à Pyongyang en vue de fermer du réacteur nucléaire de Yongbyon[43]. Malgré ces différends persistants, Tokyo et Pyongyang ont initié, en janvier 1991, des pourparlers en vue d'une normalisation de leurs relations diplomatiques, à la suite de la déclaration conjointe du 28 septembre 1990 entre le Parti libéral-démocrate (au pouvoir au Japon), le Parti socialiste japonais et le Parti du travail de Corée[18]. La Corée du Nord a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie, mettant ainsi un terme à la relation étroite qu’elle entretenait avec Kuala Lumpur jusqu’à l’assassinat en 2017 du demi-frère du dirigeant Kim Jong Un.. En Asie, la Corée du Nord rompt ses relations diplomatiques avec la Malaisie, en réponse à une récente décision judiciaire qui ne lui a pas plu. Inversement, les diplomates de carrière jugent plus fructueux de dissocier les différents sujets de débat, tout en rejoignant les autres pays riverains de la Corée du Nord, comme la Chine et la Corée du Sud, sur la nécessité d'intégrer économiquement et politiquement la Corée du Nord au sein d'ensembles régionaux plus vastes, dans le Nord-est asiatique. À partir des années 1990, la diplomatie du régime prend un tournant. L'alliance politique avec Pyongyang se fonde sur le Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle signé entre les deux pays en 1961[5]. ». Bien qu’isolée diplomatiquement, la Corée du Nord accueille quelques ambassades sur son sol, en plus d’entretenir des relations étroites avec la Chine. Les missions du Bureau français de coopération, ouvert le 10 octobre 2011 à Pyongyang, sont essentiellement d’ordre humanitaire et culturel. Leurs efforts ont abouti en 1998 à la Commission Rumsfeld sur la menace des missiles balistiques, qui a imaginé une frappe nord-coréenne contre le territoire des États-Unis, et aux rapports et auditions menés par les partisans de la ligne dure du Comité consultatif sur la Corée du Nord (, Jean-Jacques Mevel, « L'essor du commerce entre Pékin et Pyongyang inquiète Séoul », dans, Voir Samuel S. Kim, "Sino - North Korean Relations in the Post-Cold War World, in Young Whan-kihl et Hong Nack-nim (sous la direction de), "North Korea. Comment choisir le meilleur extracteur de jus ? [1]), l'Union européenne a fait adopter par la Commission des droits de l'homme de l'ONU une résolution dans laquelle, « la Commission [des droits de l’homme] se déclare profondément préoccupée par les violations systématiques, massives et graves des droits de l'homme en République populaire démocratique de Corée, notamment : la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, les exécutions publiques, l'imposition de la peine de mort pour des raisons politiques, l'existence d'un grand nombre de camps pénitentiaires et le recours très fréquent au travail forcé, ainsi que le non-respect des droits des personnes privées de liberté ; toutes les restrictions graves et incessantes aux libertés de pensée, de conscience, de religion, d'opinion et d'expression, de réunion pacifique et d'association et à l'accès de tous à l'information, et les limitations imposées à quiconque souhaite circuler librement à l'intérieur du pays et voyager à l'étranger ; les mauvais traitements et la discrimination dont sont victimes les enfants handicapés ; ainsi que la violation constante des libertés et droits fondamentaux des femmes[57]. Elles ont été modifiées à plusieurs reprises, y compris par le président américain Bill Clinton en juin 2000 à la suite de sa décision d'alléger les sanctions économiques contre la Corée du Nord afin d'améliorer les relations entre les deux pays, de favoriser la mise en œuvre de l'accord-cadre signé à Genève en 1994, et d'encourager le moratoire unilatéral sur les tests de missiles à longue portée décrété par la Corée du Nord en 1999[36]. En vertu du Trading with the Enemy Act instauré en 1917 pour restreindre le commerce avec les pays hostiles aux États-Unis, des sanctions économiques ont été prises dès 1950 contre la République populaire démocratique de Corée. »[31], Cette position tend à être rejointe par certaines organisations comme le « Comité américain pour les droits de l'homme en Corée du Nord », dont un rapport dû à David Hawk, ancien dirigeant d'Amnesty International aux États-Unis, concluait, selon l'analyse de John Feffer, que « la Corée du Nord devrait se conformer aux recommandations des divers organismes des Nations unies pour les droits de l'homme. De plus, elle est membre de lONU quelle a rejoint le 17 septembre 1991, en même temps que la Corée du Sud, mais cest le seul Etat qui nest pas membre dune organisation régionale. Deux de ces quatre hommes sont morts de cause naturelle en Corée du Nord. Seize cas d'officiels de ce pays impliqués dans de tels trafics ont été révélés durant cette décennie. La Corée du Nord a rompu ses relations diplomatiques avec la Malaisie, cette dernière ayant extradé un ressortissant nord-coréen vers les États-Unis. Selon le sous-secrétaire d’État James Kelly, des responsables nord-coréens lui auraient avoué l’existence d’un tel programme, lors de sa visite d’octobre 2002 à Pyongyang. Bien que le "Comité américain pour les droits de l'Homme en Corée du Nord" compte un assez grand nombre de partisans de la ligne dure au sein de son conseil, tels Chuck Downs, Nicholas Eberstadt, et Carl Gershman, ils partagent le pouvoir avec des modérés comme Morton Abramowitz et Samantha Powers, et le Comité fait attention à ne pas devenir un groupe de pression politique. Certains spécialistes américains de la Corée du Nord, notamment Eric Sirotkin, fondateur du « Korean Peace Project », dénoncent toutefois l'orientation dominante des médias américains, en invitant à prendre en compte le point de vue nord-coréen, notamment en ce qui concerne les massacres commis par les troupes américaines pendant la guerre de Corée[27]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. »[31]. Vladimir Poutine a ainsi effectué une visite à Pyongyang le 19 juillet 2000, avant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il se rende à son tour en Russie. ». Au niveau de l'Afrique la carte est fausse, vous avez omis la RASD, quelques pays communistesentre hypocrites on se soutient. », « traiter avec la Corée du Nord telle qu'elle est, et non comme on voudrait qu'elle soit. La Corée du Nord a établi des relations diplomatiques avec plus de 150 États. Par ailleurs, en 2001, un rapport américain affirme que l'Irak et des ingénieurs nord-coréens auraient conjointement construit une usine de missiles au Soudan. L'essentiel de ses relations repose sur ses alliés traditionnels, la Russie, la Chine et les pays «frères» d'Asie du Sud-Est, comme le Vietnam. Une annonce qui intervient dans le sillage du réchauffement des relations entre les deux Corées entrevu lors des JO d'hiver, qui se sont tenus à Pyeongchang (Corée du Sud) un mois plus tôt. Contre toute attente, l'année 2018 est quant à elle marquée par un grand apaisement. L'évolution des relations intercoréennes après la disparition de l'URSS a encouragé la reconnaissance diplomatique de la Corée du Nord progressivement par la quasi-totalité des États européens, bien que les aléas dans l'évolution des rapports avec la Corée du Sud et le dossier nucléaire nord-coréen aient entravé le développement des échanges bilatéraux. Depuis 2004, alors que l'invasion de l'Irak par les États-Unis a vu le renversement de Saddam Hussein et l'établissement d'un nouveau gouvernement irakien, les relations diplomatiques n'ont toujours pas été restaurées entre les deux pays. Le 19 décembre 2003, la Libye accepte finalement de mettre un terme à son programme d'armes de destruction massive, de détruire ses missiles balistiques et d'autoriser des inspections de l'ONU[73]. En 2012, le programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord envenime toujours les relations de ce pays. D'autres reposent toutefois sur une intense coopération. Toujours selon John Feffer, « tout comme les opposants à la détente avec l'Union soviétique exagéraient la menace militaire soviétique dans les années 1970, les adversaires de l'Accord-cadre ont tenté de démontrer que la menace de la Corée du Nord n'avait pas diminué après 1994. Une délégation mongole, conduite par le président Natsagiyn Bagabandi, a visité la Corée du Nord du 21 au 23 décembre 2005. Des jeunes et des étudiants nord-coréens se sont ainsi rendus dans ce pays en août 2005[96]. La Russie a, ensuite, opéré, à la faveur de l'éviction des pro-occidentaux à Moscou et l'avènement de Vladimir Poutine, un certain rapprochement avec la Corée du Nord dans le cadre d'une diplomatie de diversification de ses échanges extérieurs correspondant à la vision de Moscou d'un monde multipolaire. La Corée du Nord compte désormais un allié de moins, après avoir annoncé, vendredi, la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie. Des dispositifs qui servent, pour le Quai d'Orsay, principalement à diffuser la langue et la culture françaises, notamment à l'Université Kim Il-sung et pour Pyongyang, à bénéficier d'une aide humanitaire. Elle est soupçonnée de fournir du matériel servant à la fabrication d'armement, et ses avoirs aux États-Unis ont été gelés[38]. «Une coquetterie française que la diplomatie regrette beaucoup», d'après Clément Théo, qui s'est rendu à plusieurs reprises en Corée du Nord. En visite à Téhéran, le 10 mai 2007, le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères Kim Yong-il a rencontré Manouchehr Mottaki, ministre iranien des Affaires étrangères. L'Espagne, l'Italie, le Mexique et le Pérou ont ainsi expulsé leurs ambassadeurs nord-coréens en septembre et octobre 2017. Alors qu'en 2001 l'administration républicaine déclarait encore vouloir poursuivre la politique de Bill Clinton de négociations avec la Corée du Nord, les attentats du 11 septembre 2001 ont entraîné une révision de la politique de Washington à l'égard de Pyongyang[30]. Le dirigeant Kim Jong-il a effectué plusieurs voyages en Chine, le plus récent datant de juin 2010, pour apprécier les évolutions économiques avec son voisin. La nomination de Pak Ui-chun comme ministre nord-coréen des Affaires étrangères, le 18 mai 2007, a été interprétée comme un signe d'ouverture en direction de la Russie, après que M. Pak eut servi pendant huit ans comme diplomate à Moscou, jusqu'en août 2006[10]. Nonobstant ses divergences internes sur le dossier nord-coréen, le Congrès américain a proposé qu'il soit nommé un représentant permanent pour la Corée du Nord, chargé des négociations à six sur les armes nucléaires en Corée du Nord ainsi que des relations bilatérales avec la République populaire démocratique de Corée[32]. Face à cette pression, la Corée du Nord a une «volonté de faire avec le plus offrant», affirme Clément Théo, en citant l'exemple des Émirats arabes unis, qui ont accueilli en 2015 pour 100 millions d'euros d'exportations nord-coréennes. Après son retrait du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), la Corée du Nord est devenue la neuvième puissance nucléaire à la suite de son essai du 9 octobre 2006 condamné par la communauté internationale. Puis l'audition par le Congrès américain du responsable des renseignements américains en Corée du Nord, M. Joseph deTrani, en février 2007, a mis en doute l'existence d'un tel programme clandestin d'enrichissement de l'uranium. Au cours du mandat de l’ancien président américain Donald Trump, ce dernier semblait bien s’entendre avec son homologue de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, et ont organisé des sommets (Singapour et Hanoi) pour traiter de la dénucléarisation de la Corée du Nord. La Corée du Nord a en outre souligné que la Malaisie est devenu un pays vassal de Washington chargé de sous-traiter et découvrir certaines opérations de la CIA comme les autres pays “soumis” de l’Asie du Sud-Est. Les relations entre la Corée du Nord et les États-Unis sont principalement marquées par la guerre de Corée (1950-1953) et par les soupçons américains au sujet du programme nucléaire nord-coréen.Le gouvernement nord-coréen tend à vouloir normaliser ses relations avec les États-Unis, souhait tempéré par la perception d'une attaque militaire américaine imminente. Ces discussions, qui se sont ouvertes à Hanoï, doivent régler les contentieux de l'occupation japonaise de la Corée et, selon le Japon, des enlèvements de ses ressortissants par la Corée du Nord durant les années 1970 et 1980, alors que la République populaire démocratique de Corée estime cette question réglée par le retour dans leur pays des Japonais toujours vivants[21].
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