Celui-ci, exilé en Syrie et profitant de la rivalité qui oppose le régime baasiste de Damas à celui de Bagdad, fonde le 1er juin 1975 un Comité préparatoire qui deviendra l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) ; une hostilité parfois violente l'oppose au PDK[25]. Au printemps 2003, une coalition dirigée par les États-Unis envahit l'Irak et renverse le régime de Saddam Hussein. Rojava syrien, Kobané : une expérience de démocratie directe, égalitaire et multiconfessionnelle tient … Ayant consolidé sa situation intérieure par l'exécution de Qassem et par une dure répression contre les communistes, le gouvernement baasiste reprend la guerre contre le PDK en juin 1963. Moustafa Barzani reste en exil en Iran où il sera enterré après sa mort dans un hôpital américain le 1er mars 1979. Le 17 juillet 1968, le général Aref est renversé par un nouveau coup d'état baasiste qui porte au pouvoir le général Ahmad Hasan al-Bakr. Des affrontements locaux opposent les Kurdes aux forces gouvernementales et le cessez-le-feu est finalement rompu en janvier 1969. Entre 1980 et 1983, des affrontements intermittents opposent les communistes à l'un ou l'autre des mouvements kurdes[29]. Rappel des étapes qui ont marqué, depuis 2011, la position des Kurdes de Syrie, dont les forces sont la cible d’une offensive militaire turque. Situation des Kurdes en Iran, en Syrie et en Iraq. En août 1976, le président Saddam Hussein décide d'expulser toute la population kurde sur une bande de 20 km le long de la frontière iranienne, pour empêcher les infiltrations. Aujourd'hui, les Kurdes sont répartis sur plusieurs pays : la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. En première ligne pour combattre au sol, les Kurdes … Le coup d'État du général Abdul Karim Qasim, qui renverse la monarchie le 14 juillet 1958, est d'abord bien accueilli par les Kurdes. En revanche, c'est en Irak que la situation se présente le mieux pour les Kurdes. La Syrie, gouvernée par la branche locale du parti Baas, envoie une brigade en soutien de l'armée irakienne dans la région de Zakho en octobre-novembre 1963. Aujourd’hui, les forces arabo-kurdes contrôlent quelque 30% du territoire syrien, où les villes kurdes sont assez stables. À partir de septembre 1969, des unités de l'armée iranienne viennent appuyer les peshmergas en territoire irakien[14]. Les Kurdes à la recherche d’un État, Adel Bakawan 1 s’attache à décrire la situation des Kurdes d’Irak à partir de la création du Gouvernement régional du Kurdistan irakien (GRK) en 2003 ; une entité autonome tolérée par le nouveau régime de Bagdad, acceptée par les Occidentaux et soutenue par les États-Unis qui en font un partenaire privilégié. Parcourant l'Irak, la Turquie, la Syrie et l'Iran, le fait national kurde se retrouve inévitablement au cœur des … Dans la liste qui s'affiche, cliquez sur la proposition sur laquelle vous voulez réagir. Situation différente En Iran, le contexte est bien différent. Les kurdes en Irak apparaissent comme les seuls remparts pour les pays occidentaux contre l'islamisme chiite qui est en train de s'organiser. Le Kurdistanest une région de hautes montagnes du sud-ouest del'Asie. 2 La situation des Kurdes est très variée d’un pays à l’autre. Le parti traverse alors une crise intérieure qui conduit à la scission : Jalal Talabani et Ibrahim Ahmad (en) rompent avec Moustafa Barzani en juillet 1964. Publié le 18 octobre 2017. Nous ne devons pas oublier que durant la guerre Iran-- Irak le régime de Bagdad a posé dix millions de mines dans l'ensemble du territoire du Kurdistan Irakien et cela tue des innocents d'un côté et empêche l'exploitation des terres agricoles de l'autre. Le soulèvement des régions chiites dans le sud est écrasé, mais le soulèvement kurde du nord, malgré une répression brutale, arrive à établir une autonomie de fait dans une partie du Kurdistan qui bénéficie, à partir de mai 1991, d'un soutien de la coalition américaine. Mais Aref, par un nouveau coup d'état, se débarrasse de ses alliés baasistes en novembre 1963 et conclut une nouvelle trêve avec le PDK en avril 1964[9]. En juillet 1961, un conflit local oppose le clan kurde des Zibari, soutenu par Bagdad, aux partisans de Moustafa Barzani ; les chefs Zibari, vaincus, se réfugient en Turquie. L'accord du 11 mars, accueilli avec enthousiasme par les Kurdes, semble consacrer leur intégration dans l’État irakien. À partir d'octobre 1974, l'armée iranienne installe des batteries d'artillerie et de DCA pour défendre les lignes kurdes[20]. 06 h 10 Le point sur la situation des Kurdes en Iraq Durée : 39:53. sociolinguistiques des Kurdes d’Irak, dans leur contexte social. Dix ans après l'invasion de l'Irak par les Américains et les Anglais, le point sur la situation dans le pays, où stabilité et sécurité sont loin d'être acquis. une partie de la Turquie, de l'Irak, de l'Iran et de la Syrie, beaucoup de Kurdes vivent dans les pays voisins tels l'Arménie, la Géorgie, la Russie, l'Azerbaïdjan, le Liban, l'État d'Israël, la Jordanie, mais aussi le Kazakhstan, le Turkménistan, le Kirghizistan, l'Afghanistan, le Nous avons aussi pris en considération l’attitude des sujets vis-à-vis des langues pratiquées et utilisées dans D) Oppression et luttes des Kurdes aujourd’hui (liens) Les habitants de plusieurs grandes villes kurdes menacés de massacres ! La Constitution irakienne garantit leurs droits nationaux au sein de l'entité irakienne », rapprochement du régime irakien avec l'Union soviétique, Jean-Pierre Viennot, « Le malheur d’une nation sans Etat », Chris Kutschera, « La fiction de l’autonomie au Kurdistan irakien »,Le Monde Diplomatique, août 1977, Chris Kutschera, « Faiblesses d’une résistance divisée », Chris Kutschera, « La fiction de l’autonomie au Kurdistan irakien », Elizabeth Picard, « Les Kurdes d’Irak durcissent leurs revendications », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Conflit_kurde_en_Irak&oldid=182416116, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Il est également amené à s'allier au régime de Saddam Hussein, quelques années seulement après le gazage de populations kurdes. Et … La pire à l’heure actuelle est celle des Kurdes iraniens, car ils sont persécutés à la fois en tant que minorité nationale non persane, ainsi qu’en tant que population majoritairement sunnite de tradition laïque. Le 1er juin 1976, quelques dizaines de combattants, venus de Syrie sous la conduite d'Ibrahim Azou, rentrent au Kurdistan irakien où ils sont rapidement détruits. Le Parti communiste tente en vain une médiation entre les deux grands partis kurdes. La direction politique de l'insurrection est compromise par l'incompréhension entre le général Barzani, chef militaire, et les « intellectuels » du PDK. Les insurgés kurdes, estimés entre 30 000 et 50 000 peshmergas et peut-être 50 000 hommes des milices locales, équipés de fusils et de lance-roquettes, affrontent une armée irakienne de 90 000 hommes avec 1 200 chars et 200 avions. Une fraction de l'UPK, désapprouvant la ligne de Talabani, fait scission en 1979 autour de Rassoul Mahmand[28]. Les Kurdes , enfin, sont installés sur un territoire riche en pétrole, aussi bien en Turquie qu’en Iran et en Irak. Confinement. Première insurrection kurde irakienne (1961-1970), Deuxième insurrection kurde irakienne (1974-1975), Troisième insurrection kurde irakienne (1976-1979), Quatrième insurrection kurde irakienne (1983-1986), Insurrection irakienne (1991) et autonomie de fait, Guerre civile kurde irakienne (1994-1997), Guerre d'Irak et reconnaissance de l'autonomie (2003), « l'État irakien fait partie intégrante de la nation arabe », « les Arabes et les Kurdes sont associés dans cette nation [irakienne]. Le 11 mars 1974, il publie une « loi d'autonomie » qui annule en fait les concessions promises aux Kurdes[18]. L'Autorité provisoire de la coalition reconnaît la constitution d'une Région du Kurdistan même si elle reste à délimiter. Des centaines de milliers de réfugiés franchissent la frontière[21]. M. Pierre Laurent attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation des populations kurdes et de leurs représentants en Irak, en Syrie et en Turquie. La plupart des peshmergas, estimés entre 15 000 et 20 000 hommes, restent fidèles à Barzani et seulement un millier d'entre eux rejoignent Talabani[11]. Audio fil du mercredi 18 octobre 2017. À la faveur de ce conflit, ils obtiennent une large autonomie, inscrite dans la Constitution irakienne de 2005. 2La situation des Kurdes est très variée d’un pays à l’autre. Prenez connaissance des informations à renseigner et saisissez les informations dans les champs prévus à cet effet. Grâce à un ami français parlant le kurmandji, la langue des Kurdes… La situation n’est guère différente dans la Syrie de Bachar al-Assad. Une partie des Kurdes se rassemblent autour de Jalal Talabani, ancien lieutenant de Barzani. Le conflit se conclut par un accord en 15 points entre le régime baasiste et le PDK, signé le 11 mars 1970[15]. Nourrissant les craintes de la communauté internationale, les autorités kurdes ont annoncé, dimanche 13 octobre, que 785 femmes et enfants de combattants étrangers … Les peshmergas, mal approvisionnés par leurs alliés iraniens, ne peuvent protéger les accès routiers et doivent battre en retraite le long de la frontière. En décembre 1961, le PDK, après avoir hésité devant la rupture, décide de prendre la tête de l'insurrection[5]. Situation difficile pour les Kurdes en Irak. En janvier 1966, Talabani et ses partisans se rallient au gouvernement de Bagdad : ils constituent une milice d'environ 2 000 hommes et, jusqu'au cessez-le-feu de mars 1970, participent aux combats contre leurs anciens frères d'armes du PDK[12]. L'insurrection de 1961 est conduite par Moustafa Barzani et le Parti démocratique du Kurdistan (PDK). L’agitation nationaliste pourrait rejoindre celle des communistes dans les agglomérations ouvrières, et l’approvisionnement de l’Occident en naphte serait alors fortement compromis. Retrouvent-ils une vie «normale», ici en terre kurde ? Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En avril 1965, le maréchal Aref rouvre les hostilités. L'UPK, qui contrôle Erbil, la capitale kurde, peut compter sur le soutien du PKK et de l'Iran. M. Pierre Laurent attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation des populations kurdes et de leurs représentants en Irak, en Syrie et en Turquie. L’agitation nationaliste pourrait rejoindre celle des communistes dans les agglomérations ouvrières, et l’approvisionnement de l’Occident en … Toute contestation est sévèrement réprimée. Ils agissent de concert avec les Etats-Unis. La dernière modification de cette page a été faite le 29 avril 2021 à 17:14. Le Kurdistan («le pays des Kurdes») est une région de montagnes et de hauts plateaux d'Asie centrale, dont la majeure partie se trouve en Turquie, en Irak et en Iran, mais également en Syrie. Les Kurdes, population montagnarde présente dans la région depuis l'Antiquité, ont longtemps été marginalisés par les États du Moyen-Orient. Le général Qassem est renversé le 8 février 1963 ; le nouveau gouvernement, dirigé par le maréchal autoproclamé Abdel Salam Aref et dominé par le parti Baas, se hâte de conclure une trêve avec les Kurdes qui durera jusqu'en juin 1963. Ainsi, bien que partagés entre plusieurs Étatsprincipaux, la … compte également des Arabes sunnites, des chrétiens, Circassiens, des Kurdes Fades ïli, des Chabaks, des Turkmènes chiites et sunnites, des Kaka ï et des Yézidis. Bien que ces abus soient loin d'égaler les exactions massives commises par le régime baasiste pendant les années précédentes, ils sont assez graves pour déboucher sur une guerre civile entre les deux partis kurdes[32]. Les Kurdes, qui forment le plus grand peuple apatride au monde, sont écartelés entre quatre pays : l'est de la Turquie, le Le maréchal Aref meurt dans un accident d'hélicoptère en avril 1966 ; il est remplacé par son frère, le général Abdul Rahman Aref qui, après une défaite des forces gouvernementales à la bataille du mont Hendrin (mai-juin 1966), conclut un cessez-le-feu avec les Kurdes le 29 juin 1966[13]. Les Kurdes, violemment frappés par l’EI. Depuis mercredi, 104 combattants kurdes et plus de 60 civils ont été tués dans les violences, selon un dernier bilan de l'OSDH. Un message confirme la création de votre proposition. Près de 180 000 Kurdes … Ce processus aurait pu intervenir après la mort naturelle du dictateur. Dans les années 1980, pendant la guerre Iran-Irak, l'Irak a attaqué à l'arme chimique les populations civiles kurdes et la rébellion a été brutalement réprimée. En 1976-1977, bien que le régime s'obstine à nier l'état de guerre, des petits groupes d'insurgés sont partout présents dans les montagnes du Kurdistan[23]. Après la débâcle de l'armée irakienne dans la guerre du Golfe, en mars 1991, une grande partie de l'Irak se soulève contre le régime de Saddam Hussein. En 1961, les relations entre le gouvernement et les Kurdes se dégradent : le régime ne satisfait pas aux revendications d'autonomie, administration en langue kurde et investissements publics au Kurdistan. Depuis la chute du parti Baas, ils commencent à revenir en Irak, mais ils sont au maximum 20.000. 3,5 milliards d’êtres humains. Les autorités turques réagirent à l’attentat en arrêtant 43 militants présumés de Daesh et en bombardant les positions du PKK en Syrie, en Irak et en Turquie, provoquant des représailles de celui-ci contre deux gendarmes turcs. En Iran, les Kurdes sont tolérés, mais n’ont aucun droit spécifique, ils doivent se comporter comme des Iraniens. Vous pouvez aussi afficher leur liste en cliquant sur la section. La guerre israélo-arabe d'octobre 1973, à laquelle participe l'Irak, vient retarder la rupture entre les Kurdes irakiens et Bagdad. Il arrive à préciser son programme d'autonomie. En Irak, les Kurdes de Syrie ont renoué avec les célébrations publiques de Norouz, le nouvel an kurde qui, chaque 21 mars, marque l'arrivée du printemps. Le Parti communiste irakien entretient des rapports ambigus avec le mouvement national kurde : tantôt persécuté, tantôt associé au gouvernement baasiste, il maintient une partie de son appareil dans les zones insurgées du Kurdistan et, à partir de 1979, organise des maquis en pays kurde. Comment vivent-ils ? Après la chute d’Afrin, les Kurdes sont dans une situation d’incertitude absolue. Le peuple kurde. En 1987-1988, à la fin de la guerre Irak-Iran, le régime de Saddam Hussein lance une violente campagne contre les Kurdes, baptisée Anfal. Les deux provinces kurdes sont reléguées, en termes de développement,aux tout derniers rangs des trente provinces iraniennes, avec le Baloutchistan. Moustafa Barzani, avec une petite troupe de 660 partisans, s'établit dans la région de Zakho. Votre proposition apparaît désormais dans la liste des propositions, Les propositions ouvertes à amendements se trouvent dans la section, Les propositions à amender sont affichées sur la page d'accueil du forum. Les Kurdes (1), enfin, sont installés sur un territoire riche en pétrole, aussi bien en Turquie qu’en Iran et en Irak. Ils obtiennent la reconnaissance du caractère binational de Irak, les Kurdes (2 millions) partageant le pouvoir avec les Arabes (7 millions) ; la nomination d'un vice-président kurde ; la légalisation du PDK ; la création d'une région kurde dont les limites restent à définir ; l'usage de la langue kurde dans l'administration régionale et dans l'enseignement ; la non-dissolution des peshmergas et, à terme, la création d'une section kurde dans l'armée irakienne. II. La situation du Kurdistan d’Irak était d’emblée une situation d’exception, marquée par le sceau du provisoire. La quatrième insurrection éclate en 1983 pendant la guerre Iran-Irak. CL102 Les Kurdes de Turquie Le peuple Kurde vie à cheval entre 4 Etats : Turquie, Syrie, Irak et Iran ce qui fait des Kurdes le plus grand peuple, numériquement parlant, sans Etat. Après la chute d’Afrin, les Kurdes sont dans une situation d’incertitude absolue. Qui sont-ils ? La situation des Kurdes d'Irak est différente. Ces éléments du Kurdistan sont en situation périphérique au sein des espaces syrien et irakien (de construction arbitraire et récente); ce qui leur confère une sensiblité géopolitique propre, compte tenu des antagonismes prévalant entre les divers pays de la région (ainsi les rivalités frontalières syro- turques, comme à propos de l'ancien Sandjak d'Alexandrette, devenu département d'Antioche) impliquent au … Comment vivent-ils ? Si vous souhaitez compléter votre proposition avec un argumentaire ou un lien vers une ressource externe, vous pouvez utiliser les onglets, Pour permettre de retrouver votre proposition facilement et la relier à un thème, saisissez les. En janvier 1970, le vice-président irakien Saddam Hussein vient rencontrer le général Barzani à son quartier général de Nawperdan. Fort de cette croissance économique, la région du Kurdistan se caractérise également par le plus faible taux de pauvreté d’Irak : alors qu’en 2011, avant le conflit, les 20% des 27 millions d’Irakiens vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, les 8 millions de Kurdes irakiens étaient, eux, 10% dans la province de Dohuk et 3% dans les provinces d’Erbil et Souleymaniyeh (6). Le même jour, un gouvernement et un parlement kurde composés de partisans du régime baasiste sont établis à Erbil[19]. L'article 2 de la Constitution proclame que « l'État irakien fait partie intégrante de la nation arabe » mais l'article 3 affirme que « les Arabes et les Kurdes sont associés dans cette nation [irakienne]. Plusieurs révoltes kurdes sont étouffées entre 1931 et 1945. La défaite de 1975 laisse les Kurdes profondément divisés. Mais les négociations sur l'autonomie et le statut de Kirkouk sont dans l'impasse et, en avril 1974, Saddam Hussein remanie son gouvernement pour remplacer les cinq ministres kurdes par d'autres Kurdes plus dociles. Les Kurdes d'Irak ont enduré plusieurs dizaines d'années d'oppression et de massacres. L'épuisement des deux parties les amène à ouvrir des négociations secrètes. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Afrin est tombée en raison du cynisme de la Russie, qui cherche à provoquer une crise entre la Turquie et les Etats-Unis. La région abrite enfin plus d’un tiers des personnes déplacées depuis la crise de 2014, soit un million de … Les combattants kurdes appelés peshmergas (« Ceux qui vont au-devant de la mort ») constituent une « Armée révolutionnaire du Kurdistan » qui atteint 7 000 hommes à la fin de 1962. Cette phase du conflit est désignée comme l'insurrection de l'UPK du fait du rôle moteur de ce parti. En 1989, Iran voulait signée la paix avec ce parti. Le 26 mai 1976, le congrès du PDK-Direction provisoire décide à son tour la reprise de la guérilla, animée par Massoud Barzani qui tire le premier coup de feu symbolique[24]. Fort de cette croissance économique, la région du Kurdistan se caractérise également par le plus faible taux de pauvreté d’Irak : alors qu’en 2011, avant le conflit, les 20% des 27 millions d’Irakiens vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, les 8 millions de Kurdes irakiens étaient, eux, 10% dans la province de Dohuk et 3% dans les provinces d’Erbil et Souleymaniyeh (6). En Irak les pays occidentaux ont individuellement pris des initiatives pour collaborer et former l'armée kurde (France, Italie, Allemagne, Angleterre…). Un autre groupe de l'UPK, mieux organisé, commandé par Ali Askari (en), parvient à établir une base de guérilla dans le sud-est du Kurdistan irakien ; en 1977, il rassemble un millier de peshmergas[26]. En début d’année, j’ai entamé un travail sur la situation des réfugiés kurdes du Rojava au Kurdistan irakien. 1 Le Kurdistan. Aujourd’hui, les forces arabo-kurdes contrôlent quelque 30% du territoire syrien, où les villes kurdes sont assez stables. Ankara avait oscillé les années précédentes, adoptant toute une série de postures vis-à-vis de l’autonomie kurde en Irak qui allaient du rejet strict à la reconnaissance et finalement à une déclaration reconnaissant le droit des Kurdes à l’indépendance. Grâce à un ami français parlant le kurmandji, la langue des Kurdes… Mais l'armée irakienne, forte de 40 000 à 50 000 hommes, est incapable de venir à bout des peshmergas qui commencent à recevoir une aide matérielle discrète du shah d'Iran. 3,5 milliards d’êtres humains. Qui sont-ils ? Les Kurdes, population montagnarde présente dans la région depuis l'Antiquité, ont longtemps été marginalisés par les États du Moyen-Orient. En Irak du nord, les Kurdes n’ont pas laissé un djihadiste mettre le pied dans la région autonome kurde depuis l’attentat de février 2004 qui fit 105 morts. Endurants et disciplinés, ils repoussent plusieurs offensives gouvernementales. Les régions kurdes restent dans une situation de sous-développement par rapport au reste du pays, les partis politiques kurdes sont interdits et mènent des actions pacifiques clandestines. Un cessez-le-feu est signé en septembre 1996 sous la pression de Washington, inquiète de voir l'armée irakienne reprendre pied dans le Kurdistan. Dans le cadre de la République d’Irak, dont ils se réclament, les Kurdes ont toujours su qu’il y aurait un « après Saddam ». Malgré les dures campagnes de répression menées par l'armée irakienne, ces insurrections aboutissent à l'autonomie de la Région du Kurdistan à partir de 1991 puis de manière renforcée durant les années 2000 après la guerre d'Irak. En début d’année, j’ai entamé un travail sur la situation des réfugiés kurdes du Rojava au Kurdistan irakien. Ce mouvement, avec sa branche armée, les peshmergas, soutient une série d'insurrections ponctuées de trêves sous la République d'Irak pendant une grande partie du XXe siècle avec une intensification du conflit entre 1961 et 1991. La pire à l’heure actuelle est celle des Kurdes iraniens, car ils sont persécutés à la fois en tant que minorité nationale non persane, ainsi qu’en tant que population majoritairement sunnite de tradition laïque. Le 1er mars 1969, les peshmergas conduisent un raid sur les installations de l'Iraq Petroleum Company à Kirkouk, interrompant pour plusieurs semaines les exportations pétrolières de l'Irak. Cependant, la perspective de nouveaux bombardements américains contre l'Irak, la menace d'une présence militaire turque permanente dans le nord, ainsi que la pression de Washington pour casser le lien entre le PDK et le régime de Saddam Hussein contribuent à la cessation d'un conflit qui aura fait près de 3 000 morts.
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