Les derniers combats ont lieu non loin de Chahoumian, lors d'une série de brefs engagements entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises près du village de Golestan. Cette réalité est reflétée par un journaliste qui a écrit que « à Stepanakert, il est impossible de trouver un homme sans incapacité physique — qu'il s'agisse d'un volontaire d'Arménie ou d'un résident local. Le 26 octobre, à Idleb, la Russie bombarde un camp d'entraînement de Faylaq al-Cham, un groupe rebelle syrien proche du gouvernement turc, tuant près de 80 personnes[128]. Selon les mots d'un survivant, les forces arméniennes n'arrêtaient pas de « tirer et tirer et tirer ». Durant la guerre, un contingent de 23 000 soldats est basé près de Gyumri. De leur côté, les Azéris ne peuvent comprendre ces appels visant à leur faire abandonner une partie de leur territoire et s'alignent sur la position de Gorbatchev[32]. Le Royaume-Uni donne son appui à l’Azerbaïdjan. Le 24 octobre, l’Arménie confirme que la zone sud bordant l'Iran est sous contrôle azerbaïdjanais[63]. Le seul aéroport de la région est situé dans la petite ville de Khodjaly, à sept kilomètres au nord de Stepanakert, avec une population estimée à 6 000 - 10 000 habitants. En Azerbaïdjan, les troupes russes ont accéléré leur retrait après l'assaut sur Khodjaly, et l'ont achevé avec un an d'avance, en 1993. Au moins trois tracteurs-érecteurs-lanceurs 9K35 Strela-10 et six 9K33 Osa de défense anti-aériennes arméniens sont détruits lors d'attaques de drones azerbaïdjanais, dont des Bayraktar TB2 d'origine turque[24]. Par exemple, le, Ministère arménien des Affaires étrangères. La question est temporairement mise à l'écart à la suite du tremblement de terre qui dévaste, le 7 décembre 1988, les villes arméniennes de Léninakan (actuellement Gyumri) et Spitak et fait 25 000 tués[37],[38]. L'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie, les trois « nations » du Caucase précédemment sous contrôle russe, déclarent leur indépendance et forment la République démocratique fédérative de Transcaucasie, dissoute après trois mois d'existence[11]. Les forces terrestres régulières de l'Iran ont également annoncé le début de nouveaux exercices militaires dans le nord-ouest[115]. Les caches d'armes, non gardées, conduisent les deux parties à blâmer et à moquer la politique de Gorbatchev, en tant que cause ultime du conflit[46]. Des vidéos diffusés sur les réseaux sociaux montrent des soldats azéris gifler, donner des coups de pied et humilier des détenus arméniens. Il en résulte une grande offensive de trois jours sur la région peu défendue de Chahoumian, au nord du Karabagh, dans le but de reprendre une douzaine de villages. Le 1er octobre, l'Arménie annonce avoir abattu 4 drones de reconnaissance azéris à proximité d'Erevan, sa capitale[26]. La guerre en Yougoslavie, le conflit entre la Moldavie et la république sécessionniste de Transnistrie, le désir croissant d'indépendance de la Tchétchénie et les conflits entre la Géorgie et ses républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud sont autant de sujets en tête de l'agenda et impliquant des groupes ethniques en confrontation[64]. Les parties se sont aussi engagés à reprendre les négociations pour résoudre leur différend territorial[38], mais malgré le cessez-le-feu, des attaques se poursuivent des deux côtés[39]. Le 3 octobre, le président Aliyev annonce que les villages de Madaghis, Talish, Mehdili, Chaxirli, Aşağı Maralyan, Sheybey, Guyjag et Aşağı Əbdürrəhmanlı (en) ont été capturés par les forces azéries[27],[28]. La prise de Chouchi a un impact retentissant en Turquie. Quant à lui, l'Azerbaïdjan refuse de voir la question non résolue et menace régulièrement de reprendre les hostilités[86]. Pendant l'été 1989, les dirigeants du Front populaire d'Azerbaïdjan et leurs sympathisants toujours plus nombreux parviennent à faire instaurer par la RSS d'Azerbaïdjan un blocus ferroviaire et aérien à l'encontre de l'Arménie, asphyxiant son économie (85 % de l'acheminement des marchandises ayant lieu par chemin de fer) — ce qui isole également le Nakhitchevan du reste de l'Union soviétique[17]. Les Bolcheviks créent ensuite un comité de sept membres, le Bureau du Caucase (le Kavburo), qui, sous la supervision de Staline, alors commissaire du Peuple pour les nationalités, doit appliquer dans la région le découpage ethnique de type soviétique, avec des républiques et des régions autonomes[14]. Avant la déclaration, les Arméniens ont manifesté et organisé des grèves ouvrières à Erevan pour demander une unification avec l'enclave, provoquant des contre-manifestations à Bakou. Ces revendications sont appuyées par la publication de nombreuses vidéos de frappes de drones par le ministère de la Défense azéri[152]. La partie arménienne dément[55]. Le 23 octobre, une visite séparée entre Pompeo et les ministres des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie a lieu à Washington[103]. Des civils commencent à évacuer la ville[30]. Deux journalistes français du quotidien français Le Monde, le reporter Allan Kaval et le photographe Rafael Yaghobzadeh, sont grièvement blessés dans un bombardement azéri le 1er octobre 2020 près de Martouni (Haut-Karabagh)[164],[165]. L'Arménie affirme que huit soldats (huit Azerbaïdjanais) ont été tués, alors que l'Azerbaïdjan fixe ce nombre à seize (douze Arméniens et quatre Azerbaïdjanais) : République démocratique fédérative de Transcaucasie, République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, République socialiste soviétique d'Arménie, République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan, circulaire du colonel D. I. Shuttleworth lire en ligne, « НАДЕЖДЫ И РАЗОЧАРОВАНИЯ: ИЗУЧЕНИЕ СЛУЧАЕВ », « ПОЛИТИКА: Нагорный Карабах готов к диалогу », Section 907 of the Freedom Support Act lire en ligne, Communiqué de presse de la Maison blanche lire en ligne, Lettre du chargé d'affaires a.i. Un accord de paix est signé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan visant à mettre fin à la Guerre au Haut-Karabagh[91]. Les combats se poursuivent le 28 septembre : les autorités du Haut-Karabagh affirment avoir repris quelques positions perdues la veille, mais les forces azéries affirment au contraire avoir effectué de nouveaux gains territoriaux près du village de Talych[25]. Le 27 octobre, les pertes militaires du Haut-Karabakh dépassent les 1 000 morts[156]. La plupart des propositions d'autonomie ont été rejetées par les Arméniens comme non négociables. Le 2 novembre, la mort du vice-ministre de la Défense du Haut-Karabagh Artur Sarkissian est annoncée[77]. Malgré l'ouverture de la route et des échanges commerciaux entre le Karabagh et l'Arménie, les deux souffrent grandement du blocus économique imposé par l'Azerbaïdjan. Aliyev annonce la capture de la ville de Fizouli et de plusieurs villages[49]. Le 4 novembre, un groupe ultra-nationaliste turc, les Loups gris, est dissous[107]. Début novembre, des bombes au phosphore sont utilisées par les forces azéris sur « au moins 1 815 hectares de forêt » ce que Bakou a démenti[76]. Ce conflit a ravivé les tensions entre les diasporas turque et arménienne récurrentes depuis des décennies. La force aérienne arménienne ne consiste qu'en deux avions de type Soukhoï Su-25, dont l'un est perdu à la suite d'un tir ami, et de plusieurs avions de type Soukhoï Su-17 qui, en raison de leur âge, sont passés au second plan pendant toute la guerre[82]. Le pouvoir est alors assumé par un conseil appelé « Comité de défense de l'État », présidé par Robert Kotcharian, et chargé de gouverner temporairement l'enclave, jusqu'à la fin du conflit[11]. En février 1993, la Communauté européenne met 4,5 millions d'écus à disposition de l'Arménie[66]. Les autorités azerbaïdjanaises restreignent les liens entre l'enclave et l'Arménie et poursuivent une politique de « désarménisation » dans la région et de peuplement azéri, déplaçant des populations arméniennes en dehors de l'oblast et négligeant ses besoins économiques[24]. Ces derniers appartiennent à la Division Sultan Mourad, à la Division al-Hamza, au Liwa Sultan Souleymane Chah et à quelques autres factions de la rébellion syrienne[142],[143]. Cette offensive provoque des protestations internationales contre les Arméniens, s'agissant de la première offensive en dehors du territoire de l'enclave. Moscou répond qu'il « apportera toute aide nécessaire à Erevan, si les combats se déplacent directement sur le territoire arménien »[131]. Des négociations entre les deux pays impliqués, sous la supervision du Groupe de Minsk de l'OSCE, ont eu lieu depuis lors. De son côté, Israël importe par exemple du pétrole azerbaïdjanais[122],[123]. Les autorités azerbaïdjanaises indiquent pour les 25 et 26 février 613 victimes civiles, dont 106 femmes et 83 enfants[56]. Au début de janvier, les forces azerbaïdjanaises et les Afghans reprennent une fraction de la région de Fizuli, y compris le croisement ferroviaire d'Horadiz sur la frontière iranienne, mais échouent à reprendre Fizuli même[4]. Il appelle également « les dirigeants des villes, des districts, des villages, des partis politiques, des organisations civiles, des cercles des affaires, d'organiser des unités de volontaires »[59]. Arménie[1] Mercenaires de la CEISoutiens : Ossétie du Sud[2]. Des soldats d'ascendance arménienne servant dans la 127e division de fusiliers motorisé russe, basée à Gyumri en Arménie, ont été capturés dans le même raion en janvier 1994[94]. Plusieurs sont abattus par les Arméniens, avec l'assistance de Russes d'après l'un de leurs commandants, et risquent l'exécution. Gorbatchev déclare également que d'autres régions de l'Union soviétique souhaitent des changements territoriaux, et que retracer les frontières au Karabagh pourrait établir un dangereux précédent. Le front reste cependant confiné au Karabagh et aux raions adjacents. Le 19 octobre, un drone turc Bayraktar TB2 de l'armée azerbaïdjanaise aurait été abattu pour la première fois par les forces arméniennes[56]. Cette offensive amène le gouvernement arménien à publiquement menacer l'Azerbaïdjan d'intervention ouverte et d'assistance aux séparatistes[63]. Elles font également état de la mort de 36 civils[5]. Le leader séparatiste du Haut-Karabakh, Arayik Haroutiounian, a en revanche a affirmé avoir pris pour cible l’aéroport militaire de Gandja – ce que démentent les autorités azerbaïdjanaises – avant de cesser les tirs pour ne pas faire de victimes civiles. Conflit Arménie-Azerbaïdjan | Le Canada est « profondément préoccupé » Par Paloma Martínez | @PaLoMartinezzz francais@rcinet.ca Publié le lundi 28 septembre 2020 à … Les contacts diplomatiques s'intensifient entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le courant du mois de mai[17]. Et comme je l'ai dit, nous appliquons les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et, soit dit en passant, nous avons déjà mis en œuvre une partie des principes de base, car les principes de base pour le règlement qui ont été proposés par le groupe de Minsk de l'OSCE exigeaient en fait la libération des territoires occupés de l'Azerbaïdjan. La guerre aérienne au Karabagh implique principalement des avions de chasse et des hélicoptères. La Turquie n'a jamais envoyé de troupes en Azerbaïdjan mais a fourni une aide militaire importante, ainsi que des conseillers. La majorité de l'armement est de fabrication russe ou provient des pays de l'ancien bloc de l'Est, laissant toutefois de la place à de l'improvisation des deux côtés. Officiellement, l'Arménie nouvellement indépendante nie avoir fourni armes, essence, nourriture, ou tout autre moyen aux sécessionnistes du Haut-Karabagh. Turquie et Russie s’activent en coulisses. Des cas d'échange, non par des soldats mais par des civils, de prisonniers ont également été enregistrés. En Géorgie, un nouvel épisode des conflits contre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud a commencé : des convois sont visés, et le seul oléoduc reliant la Russie à l'Arménie est endommagé à plusieurs reprises. Il ne s'agit pas simplement de l'Azerbaïdjan. On voit effectivement que dans ce cadre là, une théocratie chiite va plutôt soutenir un État avec lequel elle a plus d'intérêts stratégiques que d'intérêts confessionnels [Iran et Azerbaïdjan sont des pays chiites][111] ». L'établissement d'un système de défense gêne cependant considérablement la capacité azerbaïdjanaise de continuer à mener des frappes aériennes[82]. Kotcharian condamne ce qu'il croit être des tentatives intentionnelles visant à tuer des civils, ainsi que l'attitude jugée passive et indifférente de la Russie, qui permet que ses stocks d'armes soient vendus ou remis à l'Azerbaïdjan[65]. Le front s'effondre, en partie parce que les détachements de volontaires arméniens censés garder la région ont abandonné leurs lignes et rejoint l'Arménie après la prise de Berdzor[11]. Alliée de l'Azerbaïdjan, la Turquie condamne l'« attaque arménienne »[22],[132],[133].