En mai 2014, le conseil municipal de Béziers adopte une délibération visant à réserver l'accueil périscolaire aux élèves de primaire dont les parents travaillent. Il est contraint de l'arrêter un an plus tard à la suite de difficultés avec ses annonceurs,[15]. Marine Le Pen avait d'abord envisagé d'investir une liste FN à Béziers, avant de se raviser devant la réaction de Robert Ménard[7]. Cette évolutio… Selon lui, la sortie de l'euro est "une obsession de Monsieur Philippot". Elles suscitent les condamnations ou le scepticisme de professionnels de la communication publique et territoriale[252]. Le conseil municipal vote le 13 novembre 2014 un périmètre de sauvegarde du commerce de proximité au sein duquel la Ville peut préempter un bail commercial en cas de cession — l'occasion ne s'était pas encore présentée en octobre 2015[329]. "Nous verrons si ce parti se sert de ce qui va ressortir de ce week-end", ajoute-t-il. Dans la mouvance des radios libres, Robert Ménard crée en 1978 Radio Pomarède (du nom d'un bandit de Caux, village du Biterrois exécuté en 1843 à Pézenas[12]), radio qui continue d'émettre malgré l'interdiction du ministère de l'Intérieur[13]. Leur seule victoire, Perpignan, se fait contre eux en termes d’image. Parmi de nombreuses réactions, le président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls réprouvent publiquement les propos de Robert Ménard[192]. Alors que Frédéric Lacas approuve cette intégration, Robert Ménard y est opposé et affiche son scepticisme sur la réforme territoriale en général[353],[354]. Cette charte est signée par les représentants de deux mosquées sur les cinq présentes à Béziers[163]. À … Interrogé par Europe 1, Robert Ménard, maire de Béziers, s'est démarqué de la ligne politique de Marine Le Pen. » et mettent en œuvre un « local-populisme » qui s'exprime par « l’espérance d’une autorité, du chef qui en réfère directement au peuple local, et fustige les corps intermédiaires » ; des mesures de type « belliqueux » ; et la nostalgie d'un « paradis perdu »[122]. Robert Ménard (né le 6 juillet 1953) est un journaliste et homme politique français. Robert Ménard indique l'avoir fait passer à un rythme bimensuel « pour répondre à la presse qui ne nous fait pas de cadeau »[217]. Alors que les candidats qu'il soutient échouent dans les communes voisines, il parvient à être élu président de Béziers Méditerranée, par 35 voix sur 55, faisant selon Mediapart « la démonstration qu’il a réussi à totalement phagocyter la droite locale ces dernières années » ; Frédéric Lacas, le président LR sortant, qui s’était dit dans un premier temps prêt à « un pacte de gouvernance » avec Robert Ménard, ne recueille que 18 voix[391]. Plusieurs associations portent plainte contre cette campagne d'affichage mais sont déboutées, puis annoncent vouloir saisir le Conseil d’État[385]. Robert Ménard règne sur la mairie de Béziers, conquise en 2014 à la tête d'une liste transpartisane soutenue par le FN et Nicolas Dupont-Aignan. Cette évolution suscite l'incompréhension de ses anciens amis de l'époque RSF. À intervalles réguliers, le maire de Béziers fait une sortie médiatique pour dire tout le mal qu’il pense d’une candidature de Marine Le Pen en 2022. Des conflits surgissent sur d'autres sujets[350],[351],[352]. Cette attitude sera de fait assumée par l'intéressé, notamment dans son livre Ces journalistes que l'on veut faire taire (2001), où il écrit qu'en s'attardant sur le cas de la France, « nous risquons de mécontenter certains journalistes, de nous mettre à dos les grands patrons de presse et de braquer le pouvoir économique. L’angle est populiste, sans ostentation excessive. Les détracteurs de l'ancien secrétaire général de RSF s'étonnèrent de cette reconversion dans un pays qui n'a rien d'une démocratie : le pouvoir y est transmis par hérédité et la presse n'a pas le droit d'émettre des critiques contre la famille régnante ni le gouvernement[38]. Derrière la forte agitation médiatique tout en dénonçant une "propagande médiatique permanente" dont il serait la victime, il faut distinguer une communication omniprésente destinée à servir de substitut à l'action et une propagande, « la municipalité de Béziers, dirigée [...] par Robert Ménard peut être regardée comme l'incarnation la plus « chimiquement pure » du grand retour de l'imaginaire «, « S'il y avait une élection aujourd'hui, une majorité d'électeurs le reconduirait », « les gens retiennent ses mesures d'affichage », « la politique menée à base de coups d'éclat à Béziers par Robert Ménard », « certaines des municipalités dirigées par le FN », « les documents produits par la ville de Béziers n'apportent pas d'éléments précis et circonstanciés de nature à étayer l'existence de risques particuliers relatifs aux mineurs de moins de 13 ans dans le centre-ville de Béziers et dans le quartier de la Devèze pour la période visée par l'arrêté », « Désormais la police municipale a un nouvel ami », « riverains de nettoyer le trottoir devant [leur] pas-de-porte », « disproportionnées au regard des exigences de la sécurité et de la salubrité publiques », « aucun des arguments soulevés n'était propre à créer un doute sérieux sur la légalité du nouveau projet », « une décision comme en prennent de nombreux, « s'impose une clarification des activités », « collaborateurs occasionnels du service public », « porte en elle les germes de dérives pas acceptables », « tous les Français patriotes qui le souhaitent », « près des écoles, des équipements sportifs et culturels », « ramène la durée du travail des employés municipaux à 35 heures parce qu'ils en faisaient moins », « que [son] premier discours face au personnel municipal était dur », « la juste récompense des efforts, des résultats », « Si c'était à refaire, je baisserais moins les impôts car ça pénalise la ville », « contient tous les ingrédients d'un populisme de caniveau que le maire de Béziers cultive sans vergogne », « le CCAS avait un surplus dont il n'avait plus besoin. Aliot et Ménard, en dénonçant les « trois piliers » du déclin (clientélisme, communautarisme et affairisme), entonnent un même discours antisystème »[108]. ». Titulaire d'un diplôme d'études supérieures de philosophie, il enseigne dans un lycée de Béziers. Querelle de pouvoir au sein des cercles dirigeants de l’émirat ? Il relie ce phénomène au fait que, selon lui, « presque tous les journalistes sont de gauche »[34]. Robert Ménard déclare avoir quitté Boulevard Voltaire en avril 2014, après son élection à la mairie de Béziers[55]. Le blogue consacré à sa campagne est lancé avec l'aide technique de Denis Cheyrouze[53]. Après avoir refusé la 2e vice-présidence et menacé de saisir le tribunal administratif[341],[342],[343], il signe avec Frédéric Lacas un protocole d'accord comprenant quatre points : la diminution des taxes locales et des charges de fonctionnement de la collectivité ; l'instauration d'un conseil mensuel des maires ; la garantie de la souveraineté du maire sur le territoire de sa commune ; et l'attribution à Robert Ménard d'une 2e vice-présidence chargée du développement du commerce et de l'artisanat des cœurs de ville, du Renouvellement urbain, de l'habitat et du logement[344]. Il a écrit plusieurs ouvrages à ce sujet, dont La Censure des bien-pensants en 2003 avec son épouse, Emmanuelle Duverger, ou encore Vive Le Pen ! Au printemps 2017, Robert Ménard signe finalement un arrêté municipal qui annule le dispositif[154] puis un autre qui en crée un nouveau[155] : la préfecture saisit de nouveau la justice qui lui donne tort, estimant qu'« aucun des arguments soulevés n'était propre à créer un doute sérieux sur la légalité du nouveau projet »[156]. Robert Ménard ne revendique le soutien "d’aucun parti politique", mais a obtenu de Marine Le Pen que le Rassemblement national ne présente pas de candidat sur les trois cantons biterrois. Il est remplacé par Jacques-Henri de Rohan Chabot, ancien directeur de cabinet d'André Santini[271]. En août 2016, il se prononce pour « un texte d'interdiction du burkini et pour l'interdiction du voile islamique dans l'ensemble de l'espace public », mais s'oppose à une interdiction de l'ensemble des signes religieux ostentatoires dans l'espace public, comme prôné par le Front national, en invoquant les « racines chrétiennes » de la France[313]. Le journal Le D'Oc estime, au terme du mandat de Robert Ménard, que « sa gestion des 21 écoles maternelles et des 21 écoles primaires de la ville apparaît plus que contrasté », mettant en cause la qualité et l'insuffisance des travaux menés, ainsi que l'entretien des écoles[187]. Son départ, acté « d'un commun accord » selon le maire de Béziers, est présenté comme « un tournant » dans son mandat au regard de son omniprésence dans l'action de la municipalité[269]. Suscitant la polémique à la suite de déclarations favorables à la peine de mort sur France Inter[78] et i-Télé, il affirme qu'il a « toujours été pour la peine de mort dans certains cas », et qu’il ne considère pas nécessairement son abolition comme « un droit de l’homme »[79]. À l'automne 2014, la ville de Béziers inaugure un cycle de conférences intitulé « Béziers libère la parole » auquel participent Éric Zemmour, Philippe de Villiers, Laurent Obertone, André Bercoff, Philippe Bilger[213], Denis Tillinac[214], Jean-Paul Brighelli[215], Alain de Benoist[216] et des journalistes de Valeurs actuelles[217]. En 2007, à propos de l'affaire de l'assassinat de Daniel Pearl, Robert Ménard déclare que l'usage de la torture pour sauver une ou plusieurs vies représente « une vraie question » et que l'on peut s'interroger sur la légitimité de son emploi dans certains cas. Robert Ménard a annoncé vendredi, dans un entretien accordé à l'AFP, qu'il comptait se représenter aux municipales de 2020, mais cette fois sans le soutien d'un parti politique. Il déclare à ce sujet : « C'est la chose dont je suis le plus fier depuis ces derniers six mois »[180].