Suivre la piste qui remonte un petit vallon encaissé le long d’un torrent. On laisse une route forestière sur la gauche pour continuer jusqu’au bout de la piste. Cette piste se transforme en sentier. On remonte alors une belle sapinière où jadis la marine royale venait prélever des fûts pour la construction des mâts des navires transatlantiques.

Après avoir laissé les sentiers qui partent sur la droite, on sort de la forêt, puis on remonte l’estive* jusqu’au col d’Aspin. De ce col célèbre pour le passage régulier du Tour de France, la vue est très belle.

Suivre la piste la plus raide (sur 50 m seulement) en laissant celle qui part à flanc sur la droite vers une cabane. Continuer ensuite tout droit sur la piste principale qui traverse la forêt (laisser celles qui partent à droite et à gauche). Le chemin est alors large, plat et facile.

On passe devant un abreuvoir, la piste se prolonge jusqu’à un petit col (1606 m) où on prend alors le sentier qui reste en crête : la pente est faible au début, puis se renforce progressivement. Le sentier devient bien plus aérien mais sans danger, et le panorama s’agrandit au fur et à mesure de l’ascension.

Arrivé au Pla del Naou, on a une très belle vue sur 360° des sommets calcaires de Pènehaute au Nord et sur les massifs des Gourgs Blancs et des Posets au loin. Plus près, face à nous, s’impose le massif de l’Arbizon. Vers l’Ouest et le Nord-Ouest se déroule la vallée de Campan. Ce lieu est idéal pour pique-niquer s’il y a peu de vent.

Du sommet, descendre sur la large épaule en direction du S.O (Attention : il n’y a pas de sentier balisé sur cette portion de trajet. La descente s’effectue dans la prairie). On domine rapidement le ruisseau de la Hosse sur la gauche. Arrivé à un petit col (1511 m), descendre le petit sentier à gauche en direction des cabanes.

On arrive tout d’abord devant une vieille cabane de berger, puis à un ensemble de cabanes beaucoup plus récentes qui servent encore aujourd’hui aux bergers de la vallée d’Aure. Nous sommes ici en effet sur les territoires des Quatre Véziaux (quatre villages de la vallée d’Aure) qui ont gagné ces terres campanoises au Moyen Âge suite à un combat opposant un berger de Campan à un berger des Quatre Véziaux. La forêt du Différend, que l’on traverse plus loin, porte encore ce nom en souvenir de cet événement. Passer devant ces cabanes récentes jusqu’à un petit pont.

Juste après le pont, prendre à droite, puis enjamber le ruisseau par un gué et continuer sur le large sentier qui descend doucement à travers la forêt. Laisser la piste qui remonte à gauche.

On traverse une grande clairière, le Clot des Artigous, regroupant quelques cabanes de bergers en ruines. Puis on rejoint un large sentier à l’autre bout de la clairière. Suivre ce sentier qui chemine à flanc dans cette forêt du Différend jusqu’à croiser une piste qui descend tout droit vers le lac de Payolle.

Prendre cette piste qui descend à travers la forêt. Très vite, on rencontre une grande piste transversale que l’on coupe pour continuer la descente vers le lac de Payolle.

À la sortie de la forêt, on débouche sur le lac que l’on contourne par la gauche. Passer le barrage, puis longer les gîtes jusqu’au parking.