Une marche des avocats a lieu le 17 octobre[323] à Béjaïa[324]. Cependant, parmi eux, Djamila Bouhired rejette sa présence sur la liste, arguant ne pas avoir été mise au courant, et refuse aussi de faire partie d'un groupe composé d’individus « dont certaines ont servi le pouvoir », et dénonce les arrestations (dont celle de Lakhdar Bouregaa) et les intimidations et les menaces. Jean-Pierre Filiu écrit : « La deuxième victoire du Hirak est la non-violence. Le 24 octobre, des centaines d'avocats marchent à Alger[328]. Le même jour, la cour d'appel de Mostaganem condamne 17 manifestants à deux mois de prison ferme pour attroupement non armé et incitation à attroupement, après un jugement en première instance qui avait prononcé des peines allant de une à quatre années de prison ferme[591]. Le peuple algérien se prépare à occuper la rue demain pour le quatorzième vendredi consécutif de grandes manifestations, plus que jamais déterminé à faire aboutir les revendications qu’il adresse sans être entendu au chef d’état major de l’armée qui exerce, depuis la démission de Abdelaziz Bouteflika, les fonctions suprêmes à la tête de l’Etat et […] Les Algériens se sont sentis insultés par cette indigne mascarade d’un cinquième mandat qui consiste à imposer un vieillard à l'agonie en tant que candidat de l'espoir et du renouvellement. Une feuille de route sur celle-ci doit être publiée[184]. Il est poursuivi pour plusieurs affaires (incitation à attroupement non armé, outrage à corp constitué, atteinte à la personne du président de la République, publications Facebook pouvant porter atteinte à l'unité nationale). Les cinq candidatures retenues en novembre 2019 sont celles de « caciques » du régime. Le 20 décembre, une nouvelle marche hebdomadaire a lieu. Ils sont acquittés lors du procès en appel qui s'est tenu lundi 18 janvier 2021[407]. », « parti pris flagrant dans la couverture des marches du vendredi », « L'opinion algérienne est depuis longtemps au-delà de l'exaspération et ce n'est que par les traditions de patience et de refus de la violence que la société s'est maintenue par elle-même dans une posture de retrait par rapport au régime et ses parodies. Le 1er mars 2020, l'activiste Fodil Boumala est relaxé par le tribunal de Dar El Beida [590]. Le lendemain, il annonce que le scrutin se tiendra le 4 juillet[120]. Le 6 août, la marche des étudiants rassemble 500 personnes, qui rejettent le panel[239]. Le 13 mars 2021, le ministre algérien de la Communication menace France 24 de « retrait définitif d’accréditation » en raison, selon lui, de son « parti pris flagrant dans la couverture des marches du vendredi »[710]. Le vendredi 23 avril, de nombreuses personnes sont interpellées et gardées à vue, dont le journaliste et militant Saïd Boudour[506]poursuivi pour « complot contre la sécurité de l’État ayant pour objectif incitation des citoyens contre l’autorité de l’État et atteinte à l’unité du territoire national », « adhésion à une organisation destructive activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays », et « publications au public d’information pouvant porter atteinte à l’intérêt national ». Mis en liberté provisoire le 2 janvier, ils sont relaxés le 3 décembre 2020[494]. Deux nouvelles marches ont lieu le 12 octobre à Kherrata et à Bouira[313],[314]. Le 16 mars, 20 femmes, dont Fatma Boufenik, Habiba Djahnine et deux membres du réseau Wassila, établissent par une déclaration les Femmes algériennes pour un changement vers l’égalité (FACE) en faveur de « l'égalité pleine et entière entre les citoyennes et les citoyens », annonçant « la création d’un carré féministe qui se positionnera chaque vendredi au niveau du portail de la faculté centrale d’Alger à partir de 13h » et appelant « à prendre en compte la représentativité paritaire des femmes dans toute initiative citoyenne pour la sortie » du Hirak[79]. Le lendemain, il affirme ne pas avoir d'« ambitions politiques »[152]. Une contre-manifestation estudiantine et lycéenne se tient en réaction ; la police procède à l'arrestation de certains d'entre eux[348]. Le 7 mars, le journaliste Khaled Drareni placé sous contrôle judiciaire. Grande Mobilisation du hirak pour son premier anniversaire : Plus vigoureux que jamais ! Pour ne pas risquer de se faire arrêter, les étudiants, moins nombreux serrent les rangs et ne restent pas seuls entre eux[321]. Lors de la nuit du 3 au 4 mars, des centaines de protestataires marchent pacifiquement[51]. Il promet la tenue d'une conférence nationale chargée de mener d'ici à la fin de l'année à la promulgation d'une nouvelle Constitution, prolongeant ainsi son quatrième mandat, dont la fin est prévue le 27 avril 2019. Ils sont libérés le 8 juillet, condamnés à 100 000 DA d’amende pour « offense au président de la République » et relaxés pour les autres accusations[406]. L'année 2019 est marquée par une mondialisation des révoltes populaires, multiplication des conflits sociaux et politiques (au Chili, au Liban, en Irak, en Égypte, à Hong Kong, au Soudan, en Équateur, à Haïti, en Bolivie, au Venezuela, en Guinée, à Barcelone, en France)[763]. Les réactions internationales sont assez prudentes, et la plupart des pays et organisations internationales restent silencieux jusqu’au 5 mars : Le 1er mars, le ministère de la Santé algérien fait état d'un premier mort. Le 30 novembre, Dalila Touat, porte-parole des chomeurs de Mostaganem, est condamnée à à deux ans de prison ferme, sans mandat de dépôt. Le 25 novembre 2020, le parlement européen prend une résolution sur la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie, en particulier le cas du journaliste Khaled Drareni qui « condamne fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales et arbitraires et du harcèlement juridique dont sont victimes les journalistes, les défenseurs des droits de l’homme, les syndicalistes, les avocats, les membres de la société civile et les militants pacifiques en Algérie, qui ferme toute possibilité de dialogue politique sur la révision constitutionnelle non démocratique et entrave l’exercice des libertés d’expression, de réunion et d’association; dénonce le recours à l’introduction de mesures d’urgence dans le contexte de la pandémie de COVID-19 comme prétexte pour restreindre les droits fondamentaux du peuple algérien » et invite à la libération de Khaled Drareni et tous ceux qui ont été détenus et inculpés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne, et à la liberté de réunion et d’association, y compris Yacine Mebarki, Abdellah Benaoum, Mohamed Tadjadit, Abeldhamid Amine, Abdelkrim Zeghileche, Walid Kechida, Brahim Laalami, Aissa Chouha, Zoheir Kaddam, Walid Nekiche, Nourredine Khimoud et Hakim Addad[663]. Agressé sexuellement. Le 8 mars également, Yasmine Si Hadj Mohand, jugée pour « attroupement non armé », condamnée à deux mois de prison avec sursis, est libérée ; elle avait été arrêtée lors de la marche commémorative du premier anniversaire du hirak à Alger alors qu’elle faisait des lives vidéo puis placée en détention provisoire[594]. Le 20 mars 2019, le Collectif de la société civile algérienne pour une sortie de crise pacifique (les deux LADDH, RAJ, Djazairouna, SOS Disparus, Réseau Wassila, Tharwa Fadhma n’Soumer, Association Timlilit, CSVM-22 FEV (Comité Soutien Vigilance du Mouvement 22 février), Satef (Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation), Snapest (Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique), SNAP (Syndicat national autonome des postiers), CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), Snapap (Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique), CGATA (Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie), SOS culture Bab El Oued, ACDA (Association pour le changement démocratique en Algérie), CNDDC (Comité national pour la défense des droits des chômeurs), Le collectif des harraga disparus en mer, IRD (Initiative de refondation démocratique), Collectif des jeunes engagés) publie une feuille de route dans laquelle il préconise la mise en place d’un « Haut comité de transition », d’un « Gouvernement national de transition », d'Assises du consensus national et enfin l'élection d'une assemblée constituante[725].
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