Dâautres secteurs commencent à prendre du poids dans la nouvelle structure des échanges, notamment les produits de lâindustrie chimique (29,2% du total des exportations en 2016 contre 12% en 2008), et ceux de la fabrication dâautres produits minéraux non métalliques (4,7% en 2016 au lieu de 1,2% en 2008), et ce au détriment de la baisse des ventes des produits de lâindustrie alimentaire (23,7% en 2016 contre 37,3% en 2008) et de ceux du raffinage de pétrole et autres produits dâénergie (4,1% en 2016 contre 10,4% en 2008). Cependant, nuance l’étude, la plus grande partie des échanges commerciaux du Maroc avec le continent africain s’effectue avec les pays de l’Afrique du Nord (60% en 2013), notamment l’Algérie (35%), alors que les échanges avec l’Afrique subsaharienne n’ont représenté que 40% en 2013. Selon une étude de lâOffice des changes, les échanges commerciaux du Maroc avec lâAfrique subsaharienne ont certes enregistré une croissance annuelle moyenne de 9,1% sur la période 2008-2016, mais leur part dans les échanges totaux du royaume arrive à peine à 3% (contre 2% en 2008). investissements marocains en Afrique et africains au Maroc, ainsi qu’un cadre plus libéral pour les entreprises des pays de la CEDEAO en matière des opérations courantes (biens et services). En conclusion, le Maroc a su développer une politique commerciale et d’investissement ambitieuse vers l’Afrique. BORM (.1616),17/2/82:111. Ces pays ont tous des relations économiques importantes avec le Royaume qui dispose de l’instrument du phosphate, essentiel pour une agriculture soutenable dans des pays à forte démographie et instabilité sociale. économiques du Maroc. Le commerce de marchandises n’est pas en reste: les échanges commerciaux ont dépassé les 1 200 milliards USD en 2012, alors qu’ils étaient proches de 600 milliards USD en 2005, soit un doublement en moins de 7 ans. Les statistiques disponibles montrent que les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste de l’Afrique ont affiché une croissance annuelle moyenne de 6,1% sur la période 2009-2019. Mais cela ne s'est pas développé d'une manière équitable dans les différentes zones géographiques. Les opérateurs marocains ont en effet plus de facilités leur permettant de saisir davantage d’opportunités à l’étranger, grâce à deux principales mesures : • La libéralisation, en août 2014, de l’investissement à l’étranger dans la limite de 30 millions de dirhams par an pour les personnes morales ayant au moins trois années d’activité, à condition que la comptabilité de l’entreprise soit certifiée par un commissaire aux comptes externe et que l’investissement projeté soit en relation directe avec l’activité du concerné. A ce titre, il en ressort que les exportations du Maroc à destination de cette zone sont passées de 370 millions de DH en 2008 à 2,6 milliards en 2016, enregistrant ainsi un taux de croissance moyen de 27,8% par an durant cette période. Le Maroc a déjà pris une avance en accordant de l'importance à ces échanges commerciaux avec le reste du continent. Les échanges commerciaux : Si dans les années 2000, les échanges commerciaux entre la Turquie et l’Afrique dépassaient à peine la centaine de millions de dollars, ce chiffre atteint aujourd’hui les 20 milliards $. En 2018, l’Asie n’a représenté que 10,3% des exportations nationales. Certains pays concurrents africains ont également amélioré leurs performances à lâexport vers cette zone, à lâinstar du Sénégal (1,3% contre 1%) et de la Guinée (0,4% contre 0,1%). 10/2 - Signature il. On retrouve des IDE en direction du marché africain francophone de l’Ouest. Graphique 6 : Répartition des IDE marocain vers l’Afrique subsaharienne en pourcentage : Dans une volonté d’harmoniser le continent africain dans ses richesses, le Maroc a décidé de mettre en place des investissements de forte valeur ajoutée concentré sur le secteur tertiaire. Néanmoins, le Maroc ne Sondage. En volume, ils ressortent en hausse de 19,5%. Graphique 1 : Coûts du commerce en % des valeurs des exportations (Moyenne 2009 – 2015). L’accélération des IDE marocains en Afrique subsaharienne peut être expliquée par l’assouplissement de la règlementation des investissements. Toutefois, on peut remarquer que la concentration de produits reste significative dans certains pays comme l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie. Bien avant le retour du Maroc à l’Union Africaine, la présence économique, commerciale et diplomatique du Royaume chérifien était vive. Il convient de signaler que les échanges entre le Maroc et l’Union Européenne ont atteint 38 milliards de dollars en 2014, environ 55% de l’ensemble des échanges commerciaux du Maroc. Â. Voici l'intégralité du document de l'Office des changes. Agroalimentaire: pourquoi le Maroc ne profite pas du potentiel de l'Afrique, Maroc-Afrique: des échanges commerciaux en forte croissance mais encore faibles, Maroc-Afrique: hausse moyenne de 11% des échanges commerciaux entre 2005 et 2015, Côte dâIvoireâMaroc: bientôt un hub logistique pour accélérer les échanges commerciaux, Maroc-Afrique subsaharienne: un potentiel dâéchanges commerciaux encore faiblement exploité, Maroc-Côte d'Ivoire: les échanges commerciaux atteignent 200 millions de dollars, Loi sur le cannabis: dernier délai pour les amendements des députés, ce mardi 11 mai, Inédit au Maroc: trois scrutins le même jour et exit le vendredi, Délais de paiement: les entreprises et établissements publics sâen sortent mieux, Agriculture: les mesures prises pour assurer la campagne agricole céréalière 2020-2021, Electricité: lâAutorité de régulation opérationnelle, Crédit: hausse des taux d'intérêts pour les TPME, Prière de l'Aïd El-Fitr en "présentiel": le gouvernement n'a pas encore tranché, Transport inter-villes et couvre-feu nocturne: à l'approche de l'Aïd, les prix s'envolent, Kénitra: les habitants signent une pétition contre la gestion des chiens errants, Bouskoura: il tue son ami, séropositif, qui l'a drogué avant de le violer, Revue du web. Comme le démontre le graphique ci-dessus, la notion de coût est indispensable pour comprendre les potentialités d’échanges entre les nations. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Espagne ont connu une forte progression sur les dernières années pour atteindre 95,6 milliards de dirhams en 2014, marquant une hausse de 10% par rapport à 2013 et de 68% par rapport à 2010. On peut observer que les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne croît, en moyenne, autour de 12 à 15% par an depuis l’intronisation du roi Mohammed VI en 1999. La fermeture des frontières entre l’Algérie et le Maroc pénalise donc les échanges pour le Maroc vers la Tunisie, la Libye et l’Egypte où les coûts sont faibles pour pouvoir échanger des biens et services. «Elle est suivie de lâAfrique de lâEst (15,5%), de lâAfrique Centrale (12,4%) et de lâAfrique Australe (13,4%)», ajoute lâOffice des changes. Casablanca: la trémie de la mosquée Hassan II désormais ouverte à la circulation, Diapo. Ainsi, la politique de remontée dans la chaîne de valeur et dans la division internationale du travail a permis au Maroc de se forger l’image d’un fournisseur diversifié aux besoins des Africains et à des prix plus compétitifs que leurs homologues européens et chinois. Document. L’indice de concentration des exportations est un bon indicateur pour démontrer cette affirmation : Graphique 2 : Indice de concentration et nombre de produits exportés par le Maroc vers l’Afrique subsaharienne entre 1995 et 2014. Cela revient à connaitre, en premier lieu, l’état des lieux de la dynamique des échanges commerciaux entre le Maroc et la CEDEAO, pour ensuite montrer pourquoi les multinationales marocaines et celles de la CEDEAO recourent-elles aux pratiques de l’intelligence économique. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique Saharienne ont connu une forte progression sur la période 1999-2014, avec une croissance annuelle moyenne de 14,7%, pour se situer à 1,6 milliards de dollars en 2014 contre 206,3 millions de dollars en 1999 (graphique 1). On peut regretter que l’Afrique dispose uniquement de deux grands ports avec un taux de connectivité au monde très important (Tanger-Med et Port-Said en Egypte). B. DÉVELOPPEMENT DU COMMERCE INTERNATIONAL 1. Pour ce qui est des produits expédiés dans ces pays, lâétude révèle que les exportations ne se limitent plus aux produits alimentaires. Afrique-Caraïbes-Pacifique Protocole d’Accord de Coopération Intensification et diversification des échanges commerciaux, industriels et des prestations de services entre les membres adhérents aux deux chambres. Write CSS OR LESS and hit save. Tanger: violation du couvre-feu nocturne et actes de violence à Béni Makada. Plusieurs facteurs expliquent le caractère timoré des échanges commerciaux entre le Maroc et les pays subsahariens. Au cours de la dernière décennie, le Maroc a entrepris de nombreuses réformes afin de réussir son intégration dans l’économie mondiale en général- et africaine en particulier- dans le but de diversifier et renforcer son potentiel compétitif en termes d’exportations. Nous pouvons donc conclure que la part de l’Afrique dans le commerce total du Maroc devrait augmenter avec un cadre juridique et commercial défini dans l’UA, des investissements dans les infrastructures de bases comme l’autoroute Tanger-Lagos et de nombreux ports. Graphique 3 : Indice de concentration bilatéral des exportations entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne. Parallèlement, les importations en provenance de cette zone sont passées de 180 millions de DH en 2008 à 347 millions en 2016. Par Momar Diao . 1 +700 % pour les échanges commerciaux dans les années 1990. Les exportations du Maroc à destination de lâAfrique de lâOuest ont carrément triplé depuis 2008 passant de 3,2 milliards de DH à 10,2 milliards en 2016. Lâétude de lâOffice des changes sâest également intéressée aux échanges marocains avec les pays de lâAfrique de lâEst. Ãté 2021: le Maroc doit-il assouplir les mesures restrictives? II. Les transactions commerciales bilatérales, qui se chiffraient à 22,3 milliards de dirhams en 2000, sont passés de 56,9 milliards de dirhams en 2010 et à 132,7 milliards de dirhams en 2017. Connectez-vous à votre compte : Le chantier de la plus haute tour du Maroc se poursuit à Salé, avec un aperçu desdits travaux. La même source explique que la répartition géographique de ces échanges positionne lâAfrique de lâOuest comme premier partenaire commercial du Maroc dans la région, avec une part de 58,2% en 2016 et un taux de croissance de 13,8% en moyenne par an entre 2008 et 2016. La répartition des investissements effectués en Afrique subsaharienne place les pays de lâAfrique de lâOuest en tête des pays destinataires de ces investissements, avec une moyenne de 64,7% sur la période 2011-2015, suivis des pays de lâAfrique Centrale (25,3%) et ceux de lâAfrique de lâEst (10%). I. Les entraves au commerce du Maroc en Afrique et les besoins du futur : Le Maroc souhaite ainsi diversifier ses marchés à l’exportation. Pourquoi le Maroc se tourne-il vers la CEDEAO ? Un mot de passe vous sera envoyé par email. Il est important de noter que la majorité du flux commercial marocain se concentre vers la zone Union Européenne (56,7%) et la zone MENA (15%). Graphique 4 : Echanges du Maroc avec l’Afrique subsaharienne entre 1999 et 2015 : L’indice de complémentarité est aussi pertinent pour comprendre si le pays exportateur exploite pleinement les potentialités d’échange avec le pays importateur et ses demandes. Séminaire international gratuit sur les relations Maroc – Afrique de l’Ouest, le 25 janvier 2021 ! Abdelmadjid Tebboune affiche clairement son hostilité envers le Maroc, la Toile réagit, Super Ligue: la Juventus risque lâexpulsion de la Serie A, Botola: le Wydad leader, le Raja en embuscade, lâAS FAR arrive, Covid-19: des pertes abyssales pour les clubs de la Botola, Vahid pose ses conditions pour un retour de Nordine Amrabat en sélection, Saisissez votre adresse email pour recevoir la newsletter du Le360. LâOffice des changes fait, par ailleurs, remarquer que la part de marché du Maroc en Afrique de lâOuest entre 2008 et 2015 sâest légèrement améliorée, pour sâétablir à 0,9% en 2015 au lieu de 0,5% en 2008. Potentiel d’expansion des échanges commerciaux entre le Canada et les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest 3 peut donc réaliser son plein potentiel commercial avec l’Afrique en mettant en œuvre des politiques spécialement conçues dans ce but. Les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste de l'Afrique ont affiché une croissance annuelle moyenne de 6,1% sur la période 2009-2019, selon "Al Maliya", la revue du ministère de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration. Sur un autre registre, lâOffice des changes sâest aussi attelé à analyser les flux financiers entre le Maroc et le reste du continent. En effet, la zone Afrique est la zone où le coût des échanges est la plus élevé au monde, ce qui est un frein considérable aux relations commerciales. Affaire Brahim Ghali: des Marocains manifestent à Madrid pour dire non à lâimpunité, Vidéo-Diapo. En 2018, les échanges commerciaux de marchandises entre le Québec et l'Afrique se chiffraient à 2,2 G$, ce qui représentait 51 % des échanges entre le Canada et l'Afrique, mais également une baisse de 32,3 % par rapport à l'année 2017. Un indice élevé signifie que l’exportateur exploite bien le commerce avec l’importateur et satisfait ses besoins. Downloadable! le développement des échanges entre les deux pays est aussi décisif en termes commerciaux qu'en termes psychologiques. Répartition des IDE en Afrique par zone. Il en ressort ainsi que les investissements directs marocains en Afrique ont atteint leur niveau record en 2010 avec 4,6 milliards de dirhams, représentant ainsi 92,2% du total des investissements directs marocains à lâétranger. 40% des IDE marocains se dirigent vers de nombreux pays subsahariens. Les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste de l'Afrique ont affiché une croissance annuelle moyenne de 6,1% sur la période 2009-2019, selon "Al Maliya", la revue du ministère de l'Economie, des finances et de la réforme de l'administration. Toutefois, plusieurs pôles économiques émergent dans le monde comme le continent africain (marché potentiel de 2 milliards de consommateurs), la zone Asie du Sud-Est avec qui le Maroc a signé le traité d’amitié avec l’ASEAN, le Brésil, la Chine, l’Inde ainsi que la Russie.
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