C'est de là que vient le poison. Un seul chiffre en dit parfois beaucoup plus qu’un long discours. Il y a une controverse quant à savoir si un massacre fut perpétré ou non à al-Tantoura[14],[15]. D'abord une guerre de basse intensité. À la suite de cette décision, le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies votait le Plan de partage de la Palestine alors sous mandat britannique. Thèmes connexes:  Conflit et diplomatie israélo-arabes "La Nakba est le nom qu’ont donné les Palestiniens au fait d’avoir été expulsés en très grand nombre, Il ne montre pas l’ampleur de la dépravation morale que constituent l’assaut mené contre Gaza ou les scènes choquantes d’Israéliens qui, depuis une colline voisine, prennent plaisir à regarder les Palestiniens se faire tuer sans pitié. Sources: Brzezinski, Z., Out of Control: Global Turmoil on the Eve of the Twenty-first Century, 1993; Courtois, S., Le Livre Noir du Communisme, 1997; Heinsohn, G., Lexikon der Völkermorde, 1999, 2e éd. Ilan Pappé considère que les témoignages des anciens soldats de la brigade Alexandroni ainsi que ceux des réfugiés palestiniens prouvent qu’au moins 200 villageois non armés furent tués. Le massacre du convoi de l’hôpital Hadassah est souvent cité comme autre exemple de massacre car, bien qu’il visât un convoi de ravitaillement armé, il inclut dans ses 79 victimes de nombreux membres désarmés du personnel médical et des patients[1],[8],[9]. À la suite des événements, Jacques de Reynier exige que tous les convois soient placés sous protection de la Croix-Rouge et désarmés, ce qui se fera ensuite, et que l’enclave soit démilitarisée, ce que les autorités sionistes refusent[55]. Repéré par Jean-Marie Pottier — 16 juillet 2014 à 14h51 Les escarmouches font penser aux habitants que la Légion arabe contre-attaque et probablement quelques douzaines de snipers[57] tirent sur les occupants. Adaptation française: Alain Jean-Mairet. Walid Khalidi parle d’une « orgie de tuerie sans discrimination[61] ». » Dans les faits, la déclaration de partition servit de prétexte à un pogrom à Aden où le 2 décembre 1947, 82 Juifs furent massacrés[36]. Ces chiffres montrent que les morts causées depuis 1950 par les affrontements israélo-arabes ne représentent que 0,06% du total de victimes des tous les conflits de cette période. Toutefois, il va plus loin et nie également la réalité des atrocités qui suivirent la prise du village et qui sont prises comme exemple par les autres historiens pour décrire le massacre[51]. Mais les Israéliens tuent 176 personnes qui s’y trouvaient[59]. On estime à 154.000 le nombre de Palestiniens qui restèrent chez eux, dans les territoires de 1948, après la Nakba ; aujourd’hui, pour le 64ème anniversaire de la Nakba, ils sont 1,37 million. Deux ou trois véhicules blindés israéliens entrent dans la ville et des échanges de tirs se produisent. L’explosion tua 40 personnes et en blessa 60. Les 3 autres implantations se rendent sur ces entrefaits et l'ensemble est ensuite pillé et rasé[53],[54]. Les réfugiés palestiniens sont sous l’assistance de l’Unrwa depuis 1949. par Gunnar Heinsohn et Daniel Pipes Après une trentaine d’années de conflit nationaliste en Palestine mandataire entre Arabes palestiniens et Juifs sionistes et tandis qu’aucun accord ne pouvait être trouvé entre les parties, les Britanniques décidèrent en février 1947 de remettre à l'ONU le mandat qui leur avait été donné pour administrer le pays. » Des centres de détention sont mis sur pied dans les mosquées et les églises pour les mâles adultes et entre 300 et 400 soldats israéliens prennent garnison dans la ville. Les Palestiniens de Gaza se préparent à traverser la clôture de séparation avec Israël [Palestine de 1948] Les organisateurs de la Grande marche du retour disent s’attendre à ce qu’un million de personnes rejoignent la manifestation et tentent de franchir la barrière avec Israël depuis différents points de la clôture de séparation. Un aperçu de la proportion des mineurs tués pendant le conflit israélo-palestinien. Enfin, Saleh Abdel Jawad liste 68 villages où des actes de tueries sans discrimination de prisonniers et de civils ne présentant aucune menace contre les soldats israéliens furent commis[7]. Plus tard, les troupes israéliennes entrent et prennent position dans le centre-ville. L’historien Yoav Gelber souligne que David Ben Gourion leur rappela les événements de Lydda et Ramle, où 250 Arabes furent massacrés, et le fait que c’étaient des officiers du Palmach, le groupe paramilitaire associé au Mapam, qui furent responsables de l’« outrage qui avait encouragé la fuite des arabes, [ce qui] mit le parti mal à l’aise[42] ». Chacun a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de retourner dans son pays. Le conflit du Moyen-Orient entre l'Israël et la Palestine dure depuis 1948 avec la création de l'Etat d’Israël. Selon elle, ce sont des civils qui se sont réfugiés dans la mosquée, pensant que les Israéliens n’oseraient pas profaner le sanctuaire. En 1948, le village de Deir Yassin se situe dans les faubourgs de Jérusalem. Après une trentaine d’années de conflit nationaliste en Palestine mandataire entre Arabes palestiniens et Juifs sionistes et tandis qu’aucun accord ne pouvait être trouvé entre les parties, les Britanniques décidèrent en février 1947 de remettre à l'ONU le mandat qui leur avait été donné pour administrer le pays. » En référence à l’étude publié en 2007 par Saleh Abdel Jawad, Zionist Massacres: the Creation of the Palestinian Refugee Problem in the 1948 War, elle écrit que les massacres n’intéressèrent les historiens palestiniens que relativement tard mais que quand les « Palestiniens commencèrent à écrire leur histoire, la problématique des massacres devint inévitablement un des facteurs prépondérants dans l’étude de l’exode de masse[47] ». Ces chiffres correspondent à une moyenne supérieure à 100 morts et 200 blessés chaque semaine. Durant cette guerre, approximativement 700 0001,2,Note 1 Arabes palestiniens fuient3,4 vers les secteurs de contrôle arabe et les pays arabes voisins. », « la solution proposée pourrait mettre en danger un million de Juifs vivant dans les pays musulmans. Nadine Picaudou souligne également que « l’historiographie palestinienne ne retient que le paradigme de la Nakba, qui attribue aux Palestiniens le statut de victimes passives des politiques israéliennes, comme [illustré] par l’attention limitée accordée par les chercheurs aux batailles de 1947-48[47]. » Elle pense que durant la période pour laquelle « la mémoire collective se mobilisait autour du nationalisme palestinien, un événement exemplaire suffisait pour exprimer la tragédie. C'est là que l'extrémisme est capable de perturber l'esprit d'un nombre effrayant de gens au point de confondre la plaidoirie en faveur d'un État palestinien avec la destruction d'Israël.» Ce point de vue conduit beaucoup d'Européens, entre autres, à considérer Israël comme le pays constituant la principale menace pour la paix dans le monde. Death Tolls for the Major Wars and Atrocities of the Twentieth Century, inscription à la liste de diffusion hebdomadaire gratuite de daniel pipes. Au nord de l’agglomération, au bord du Nahr el-Kalb, le camp de Dbayeh est occupé depuis 1948 par des réfugiés palestiniens chrétiens. Elle avance que si le massacre de Deir Yassin est longtemps resté le seul discuté, « comme s’il suffisait pour résumer la tragédie des victimes palestiniennes. Au cours du conflit entre Juifs et Arabes en Palestine avant la guerre, le concept de « Pureté des armes » était utilisé pour distinguer les attitudes respectives de l’Irgoun , du Lehi et de la Haganah à l’encontre des Arabes, la Haganah se vantant de leur adhésion au principe[39]. Il a été annoncé, mardi 26 août, par les belligérants eux-mêmes. »[34]. I. Levi, Jerusalem in the War of Independence ("Tisha Kabin" - Nine Measures - in Hebrew) Maarachot - IDF, Israel Ministry of Defence, 1986, Événements dans les centres urbains de la Palestine mandataire en 1948, exode de la population arabe palestinienne au cours de la guerre, Massacre du convoi pour l'hôpital du mont Scopus, Problématique du matériel lors de la Guerre israélo-arabe de 1948, Protagonistes de la guerre israélo-arabe de 1948, Chronologie de la guerre israélo-arabe de 1948, Guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire, Tueries et massacres de la guerre israélo-arabe de 1948, Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël, Accords d'armistice israélo-arabes de 1949, Exode des Juifs des pays arabes et musulmans, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Tueries_et_massacres_de_la_guerre_israélo-arabe_de_1948&oldid=181648761, Violence politique dans le conflit israélo-palestinien, Massacre de la guerre israélo-arabe de 1948, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Conflit israélo-arabe/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Le nombre de Palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza est passé de 2 895 683 en 1997 à 4 780 978 en 2017, a annoncé mercredi le … Le 28 février, le Palmach, troupe d'élite de la Haganah, commit un attentat à la voiture piégée dans un garage arabe à Haïfa, faisant 30 morts et 70 blessés dans le camp arabe[23]. Pour mettre le bilan des affrontements israélo-arabes en perspective, l'un des coauteurs de la présente, Gunnar Heinsohn, a compilé des statistiques permettant d'établir un classement des conflits intervenus depuis 1950 en fonction du nombre de victimes humaines. Au contraire d’ailleurs, le 28 mai, quand les combattants et les habitants de la Vieille Ville se rendirent et tandis qu’ils craignaient pour leur vie, les soldats de la Légion arabe les protégèrent de la foule et abattirent des émeutiers arabes pour éviter des débordements[28]. Rappelons-nous que la résolution 194 sur le droit au retour des réfugiés palestiniens a été adoptée à l’ONU, le 11 décembre 1948 4. Les Palestiniens sont les seuls au monde dont le status de réfugié se transmet héréditairement de père en fils, ce qui fait que leur nombre est passé d’environ 700.000 à plus de 5.000.000 en 2015 !Il est évident qu’Israël ne peut en aucun cas accepter un tel nombre de Palestiniens car il disparaîtrait . Il ne présente néanmoins pas d’importance stratégique et ses habitants n’ont fait preuve d’aucune hostilité, au contraire. Sur ces 20 000 victimes, environ un millier perdirent la vie lors de massacres[2]. Certains suivaient les attaques aériennes de la ville par l’armée israélienne et causèrent la mort d’une centaine de Juifs[38]. Benny Morris considère que les tueries et les massacres qui se produisirent lors de la guerre sont un événement qui accompagne toujours les guerres dans des circonstances analogues[1]. » Toutefois, s’il était « une valeur centrale dans l’éducation », il resta « plutôt vague et intentionnellement flou » au niveau pratique[39]. Le Palestine Post et le New York Times attribuèrent les attaques au Lehi[26],[27]. Le conflit israélo-arabe est souvent désigné comme le plus dangereux de tous, et pas uniquement par des extrémistes, de sorte qu'Israël est considéré comme le pays le plus belligérant du monde. Le chercheur palestinien Salman Abu-Sitta en rapporte 33, dont la moitié se produisirent durant la période de guerre civile[6], c'est-à-dire avant l'intervention des armées arabes dans le conflit. À l'encontre des Juifs d'en dehors de Palestine, « dans presque chaque village conquis (…), les forces sionistes commirent des crimes de guerre tels que des tueries sans discrimination, des massacres et des viols, « apporta avec lui des actes atroces de tueries en masse et de boucheries, des milliers de Palestiniens furent impitoyablement et sauvagement tués par des soldats israéliens de toutes conditions, rangs et âges, « les sentiments durs [des soldats] à l’encontre des Palestiniens », « vengeance générale et un désir des commandants locaux de précipiter l’, « [guerre] de 1948 est notable pour le relativement faible nombre de victimes civiles tant à la suite des batailles elles-mêmes qu'à la suite des atrocités qui les accompagnèrent [en comparaison, par exemple,] avec la, « le massacre de Deir Yassin fut pour une grande part la cause de l’indignation des nations arabes et le facteur le plus important pour l’envoi des armées arabes », « les actions [de leurs armées] impliquent que les objectifs de l’invasion arabe étaient limités et focalisés sur le sauvetage des Arabes de Palestine d’une domination juive totale. (L'ajout des 11.000 victimes de la guerre d'indépendance israélienne, de 1947 à 1949, soit 5000 Arabes et 6000 Juifs israéliens, n'affecte pas sensiblement ces résultats.). Le massacre de Deir Yassin participa également fortement à la décision des États arabes d’intervenir contre Israël le 15 mai alors que ceux-ci n’en avaient pas la ferme intention. Voilà 48 ans que dure l’occupation des autres 22% de la Palestine (Cisjordanie et Gaza) commencée en 1967. Selon eux, les détenus sont seulement rassemblés dans la grande mosquée, où aucun incident ne se produit tandis que c’est un groupe de 50 à 60 Arabes armés qui se sont barricadés dans la mosquée Dahaimash. 1969 à nos jours (200.000), Angola: guerre contre le Portugal 1961-72 (80.000); après le retrait du Portugal (1972-2002), Brésil contre ses Indiens, jusqu'en 1999, Vietnam, après la fin de la guerre en 1975 (propre population; «boat people»), Burundi, 1959 à nos jours (Tutsis/Hutus), Corée du Nord jusqu'en 2006 (propre population), Kurdes en Iraq, en Iran, en Turquie, années 1980-1990, Iraq, 1970-2003 (Saddam Hussein contre des minorités), Serbie contre Croatie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, 1991-1999, Russie contre Tchétchénie, 1994 à nos jours, Philippines: 1946-54 (10.000); 1972 à nos jours (120.000), Iraq, 2003 à nos jours (troubles intérieurs), Nicaragua, 1972-91 (marxistes/autochtones, etc. Le conflit israélo-arabe n'apparaît, en gras, que très bas dans ce classement: Conflits intervenus depuis 1950 et ayant fait au moins 10.000 victimes*. ». (2) Malgré cela, il vaut la peine de souligner la mesure statistique de 1/1700, en guise de correctif et dans l'espoir qu'un jour, cette réalité sera reconnue et permettra de classer le conflit israélo-arabe à sa place légitime sur l'échelle des priorités politiques mondiales. Un groupe de prisonniers sont abattus dans une carrière des environs et d’autres à Sheikh Bader.
Helen Mccrory Malade, Fou De Bassan Gaspésie, How Much Of The Earth's Land Surface Is Desert, Giuseppe Penone Pompidou, Film Marc Dutroux Netflix, Waiting In Vain Guitar Tab,