Selon lui le nombre de catholiques (de l’église romaine) en Corée du Sud est passé d’un peu moins de 4 millions en 1999 à 5,9 millions en 2018. L’histoire du christianisme en Corée est unique en son genre. Le site musulman oumma dresse un bilan de la présence musulman en Corée du Sud, une présence « encore » minoritaire. C’est seulement en 1795, près de vingt ans après la réunion des lettrés, qu’un prêtre chinois, Jou Moun-Mo, arrive à Séoul, mais il ne reste que six ans auprès des chrétiens. Comment évolue le paysage chrétien sud-coréen? Pendant l’occupation japonaise de la péninsule (1910-1945), les chrétiens firent peu à peu l’objet d’une répression de l’administration japonaise qui occupait la péninsule et tentait d’imposer la religion traditionnelle du Japon, le shinto. Pourtant, la communauté musulmane est belle et bien présente sur le sol coréen et elle grandit un peu plus chaque année. Vers la fin du XVIIIe siècle, toutefois, certains lettrés, en scrutant ces ouvrages ont pénétré, sans aucune aide des missionnaires étrangers, jusqu’à la présence du Dieu biblique, et ils sont devenus les fondateurs de l’Église en Corée. C’est par les ouvrages des jésuites publiés La Corée du Sud compte ainsi la plus grande proportion de chrétiens en Asie, après les Philippines, le Timor oriental, le Liban, l’Arménie et la Géorgie. Par la suite, l’Eglise sud-coréenne a beaucoup souffert. L’histoire des Sœurs de la Doctrine Chrétienne au « Pays du matin calme » a commencé il y a 50 ans.. La Corée du Sud est une presqu’île au relief montagneux, peuplée de 50 millions d’habitants d’une grande pauvreté il y a 50 ans. En parallèle, ils cherchèrent à adapter l’évangile à la culture coréenne[5]. D’autre part, certains lettrés, et cela depuis le XVIIe siècle, en éprouvant l’aporie du néoconfucianisme, sont en quête d’une issue pour mieux promouvoir le bien-être du peuple. La Corée du Sud est un pays étonnant à bien des niveaux, et la pratique de la foi n’y échappe pas puisqu’il s’agit de l’un des pays les plus multiconfessionnels du monde ! Il fonda le premier séminaire de Séoul en 1891. en Chine que le christianisme est introduit en Corée au XVIIIe siècle, durant la dernière dynastie Yi. Pour te le situer sur une carte, il est tout près du Japon, il n'y a même pas 150 km de mer qui nous sépare. Ou encore, plusieurs responsables étaient choisis afin de conduire l’assemblée de prière, clandestine mais régulière, qui permettait aux chrétiens d’écouter la parole de Dieu pour approfondir leur connaissance du mystère du salut, de s’encourager à rester fidèles à la voie du Seigneur […][3] ». L´évangélisation s´est faite au 18ème siècle, non par des missionnaires, mais grâce à des livres venus de Chine. Kyung-ja qui vit à présent en Corée du Sud, s’est convertie au christianisme et « comprend désormais ce que signifie avoir foi en Christ ». De même, la cathédrale de Séoul et des églises de province furent construites durant cette période[4]. Aujourd’hui quinzième puissance économique mondiale, elle est en pleine ascension. En parallèle, le christianisme apparaissait au gouvernement sud-coréen comme une protection idéologique au communisme. La Corée du Sud compte ainsi la plus grande proportion de chrétiens en Asie, après les Philippines, le Timor oriental, le Liban, l’Arménie et la Géorgie. Mais depuis 60 ans, elle a connu une forte croissance même si l´on observe des signes d´essoufflement dans ce pays où la performance économique prime. Elle compte en 2017 approximativement 5 813 770 fidèles , soit moins de 11,0 % de la population totale du pays. C’est ainsi que le missionnaire écossais John Ross traduisit la bible en coréen en 1887. Le 11 avril 2018 à 15:46:24 John_holmes3 a écrit : - page 2 - Topic Le Christianisme en Corée du sud... du 11-04-2018 15:33:35 sur les forums de jeuxvideo.com Les missions protestantes bénéficièrent ainsi d’une image positive auprès de la population coréenne. Du confucianisme et du bouddhisme au christianisme. La corée du Sud compterait actuellement 18 % de protestants et 10 % de catholiques - et les proportions semblent aller en s'accroissant. Les pays arabo-musulmans devraient toutefois s’inspirer des progrès économiques d’un pays qui ne place pas ses billes dans la religion. En 1831, l’Église de Corée sera érigée en vicariat apostolique et confiée aux Missions étrangères de Paris, mais c’est seulement à partir de l’année 1835 qu’elle accueillera ses premiers prêtres. Tu sais, là où se sont déroulés les jeux olympiques d'été en 1988. Par la suite, l´Eglise sud-coréenne a beaucoup souffert. « La Corée du Sud est la lumière du christianisme asiatique et un phare pour le monde. Dans cet article nous allons étudier comment l'histoire et les hommes ont influencé la place des religions dans la société contemporaine de Corée du Sud. Le missionnaire français Philippe Ridel fut libéré de prison et réorganisa l’Église. L’Église protestante détient 6 chaines de télévision, 109 universités, 631 écoles d'enseignement primaire et secondaire et 196 établissements médicaux. À son retour, Yi Seung-Hoon baptise ses amis, et ces néophytes commencent à annoncer la Bonne Nouvelle[2]. Les bouddhistes se plaignent aussi de leur sous-représentation dans le monde politique, et du non-respect par les dirigeants de la neutralité de l'État en matière religieuse[7]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Père de Ventavon, un jésuite, écrit le 25 novembre 1784: «Les ambassadeurs vinrent, sur la fin de l’année dernière, eux et leur suite, visiter notre église; nous leur donnâmes des livres de religion. Le christianisme est la plus grande religion organisée en Corée du Sud, avec près de 30 % de la population qui se déclare chrétienne. Share D’une part, les bourgeoisies, nées du développement de l’agriculture, de l’artisanat et de l’industrie, commencent à former une nouvelle classe sociale riche, menaçant le pouvoir centralisé, et le mouvement du peuple, né du développement de la culture et de la religiosité populaire, intensifie sa critique vis-à-vis des dirigeants et de leur spéculations confucéennes. Le paysage religieux actuel en Corée est marqué par une appartenance importante au christianisme. Le christianisme est aujourd’hui la première religion de Corée du Sud, devant le bouddhisme. En 1784 Yi Seung-Hoon fut baptisé dans l’église du Nord de Pékin. Ainsi, fondée par des Coréens laïcs, sans intervention des missionnaires étrangers, cette Église, après avoir enduré de nombreuses persécutions, connaîtra la liberté religieuse à la fin du XIXe siècle, mais restera, jusque dans les années 1960, assez timide, préoccupée de sa protection et de sa survie. Le christianisme est lui-même partagé entre 24,0 % de protestants et 7,6 % de catholiques[1]. C’est donc un pays assez ouvert sur le plan spirituel. Ses membres acceptent l’aspect scientifique et pragmatique de la pensée occidentale, mais restent critiques vis-à-vis du dogme religieux, surtout celui d’un Dieu personnel et Créateur ainsi que de la pensée d’une vie après la mort. Ainsi naît une nouvelle école appelée Sil-hak — que l’on peut traduire par « Science du réel » ou « Étude pragmatique » — de tendance progressive, pragmatique et positiviste. À partir de 1885, les missions protestantes s’établirent en Corée sous l’impulsion de missionnaires britanniques et américains. La Corée du Sud connaît un régime de séparation de l’Église et de l’État assurant un libre exercice des cultes. Selon moi, le succès du christianisme protestant en Corée provient de ce qu’il a marché la main dans la main avec le nationalisme (7), devenant un instrument de la modernisation, alors que, durant l’époque coloniale dans le Sud-Est asiatique, le christianisme coopérait avec les gouvernements occidentaux et devenait leur collaborateur. Ils travaillent à partir des livres des lettrés anciens, mais aussi sur des livres écrits par les Occidentaux venus de Pékin. Le christianisme est lui-même partagé entre 24,0 % de protestants et 7,6 % de catholiques . Pour le père Michel Roncin, une figure de l’Église sud-coréenne a joué un rôle particulièrement important dans cet essor : le cardinal Kim, archevêque de Séoul jusqu’en 1998. Saviez-vous que les Coréens ne calculent pas leur âge de la même façon que nous ? Le nombre de protestants s'est stabilisé en Corée du Sud depuis 1995, et comptait 8 600 000 fidèles en 2005. On en recense aujourd’hui près de 6 millions. Le nombre de conversions au catholicisme est d'environ 100 000 par an. Parmi les communautés protestantes, les presbytériens sont les plus nombreux (2 300 000), suivis des méthodistes (1 500 000)[8], et d’Églises évangéliques coréennes, comme la Yoido Full Gospel Church, qui compte environ 750 000 membres. Église catholique en Corée du Sud - Catholic Church in South Korea Un Article De Wikipédia, L'Encyclopédie Libre. Ils témoignent de la progression récente du christianisme. Le christianisme est aujourd’hui la principale religion de Corée du Sud, il rassemble en 2010 31,6 % des Sud-Coréens, contre 24,2 % pour le bouddhisme. Cette époque voit le féodalisme centralisé vaciller sur ses bases. C’est surtout dans les années 1960-1990 que la présence du christianisme deviendra bien visible, par son engagement en faveur de la justice et des droits de l’homme[2]. Cette école cherche des solutions par le recours au confucianisme originel, non contaminé par le taoïsme et le bouddhisme, tout en recevant l’inspiration et la connaissance scientifiques à travers les ouvrages des jésuites, publiés en chinois et introduits en Corée depuis déjà près d’un siècle. Durant ces longues périodes d’absence de prêtre, ce sont des laïcs qui vont assumer la vie communautaire et la transmission de la foi. Définitions de Christianisme en Corée du Sud, synonymes, antonymes, dérivés de Christianisme en Corée du Sud, dictionnaire analogique de Christianisme en Corée du Sud (français) Nous partons cette semaine en Corée du Sud, au coeur de l´actualité en raison du rapprochement avec son voisin, la Corée du Nord. 1Le succès du christianisme – et plus particulièrement des protestantismes– en Corée du Sud est d’autant plus étonnant que les deux grandes puissances qui l’entourent, la Chine et le Japon, sont restées plutôt indifférentes à cette religion.Depuis une dizaine d’années, on observe néanmoins, une stagnation dans la progression du nombre des chrétiens. L’occupation soviétique de la Corée du Nord en 1945 a poussé à l’exil la plupart des chrétiens. Officiellement on compte plus de 40 000 chamans en Corée du sud. De nombreux chrétiens furent impliqués dans le mouvement nationaliste coréen : la moitié des signataires de la déclaration d'indépendance de la Corée, en 1919, étaient chrétiens. Cette infographie, mise en ligne le 13 janvier sur le site du quotidien The Korea Herald, s’appuie sur un rapport de l’Institut pastoral catholique de Corée du Sud. Jusqu’aux années 1980, les églises protestantes ont progressé plus vite que les missions catholiques. Cette émergence importante des laïcs dans l’Église de Corée va jouer un rôle déterminant au XVIIIe siècle dans la vie ecclésiale et dans la mission, et cela, aussi bien en présence qu’en l’absence de prêtres. À tel point que la Corée du Sud est même surnommée le tigre asiatique de l’Église. Nous partons cette semaine en Corée du Sud, au coeur de l´actualité en raison du rapprochement avec son voisin, la Corée du Nord. Il existe aussi des nouvelles religions d’origine chrétienne, y compris l’Église de l'Unification, l’Église de Dieu - Société missionnaire mondiale et l’Autel de la Victoire (Victory Altar). Confucianisme, Shintoïsme, Christianisme, Chamanisme, depuis l'introduction du Bouddhisme au 5ème siècle avant JC, le paysage religieux de la Corée du Sud a beaucoup évolué. La Corée du Sud est ainsi le second pays missionnaire après les États-Unis. En 1945, la Corée du Sud, soumise au Japon, était bien plus pauvre que les pays arabes. Comme au début de XXe siècle, le christianisme a continué son expansion en Corée du Sud, à partir de services sociaux (écoles, assistance aux pauvres…) ainsi que des aumôneries militaires et industrielles. En 2004, la Corée du Sud devient la deuxième source de missionnaires chrétiens dans le monde, après les États-Unis et devant l’Angleterre [10],[11]. Le développement de missions protestantes. Enfin, plus de 30 000 missionnaires sud coréens opèrent à l'étranger, un nombre en constante augmentation[12]. Le christianisme est aujourd’hui la principale religion de Corée du Sud, il rassemble en 2010 31,6 % des Sud-Coréens, contre 24,2 % pour le bouddhisme. Durant cette réunion, ils sont séduits par la cohérence de la doctrine chrétienne et décident, durant la conférence, de pratiquer la prière. La dernière modification de cette page a été faite le 8 février 2021 à 14:59. Les plus présents étaient les presbytériens et les méthodistes. https://www.routard.com/guide/coree_du_sud/1997/traditions.htm Le christianisme a pignon sur rue en Corée du Sud . Ils développèrent le christianisme à travers un réseau d’écoles, d’hôpitaux et d’œuvres de bienfaisance. Sous la dictature de Park Chung-hee (1962-1979), les institutions chrétiennes sont surveillées par les services secrets[6]. En Asie la Corée est le pays rassemblant le plus de chrétiens. Elle comprend également 259 associations. En effet, si vous demandez son âge à un coréen, il vous répondra certainement ceci : « âge coréen ou âge international ? À l'approche de la guerre, l'hostilité des Japonais envers le christianisme se renforça, et les missionnaires étrangers furent chassés de Corée en 1940[5]. MAG. Parmi les 53 % de Sud-Coréens qui déclarent avoir une religion, 55,1 % … Yeongkil Charles Lee apporte quelques précisions sur ce temps d’absence de prêtre : «Selon le témoignage de Hwang Sa-yeong, ils s’organisaient entre eux et à leur manière : outre la pseudo-hiérarchie, la Myeonngdo-hoe (il s’agit d’une structure qui permettait d’assumer la vie communautaire et de poursuivre l’activité missionnaire) était opérationnelle comme structure ecclésiale, dans le but de poursuivre l’activité missionnaire. En 1786, commence pour l’Église de Corée une période de «pseudo-hiérarchie» : durant deux ans, ces chrétiens organisent la communauté et fondent un système hiérarchique pour administrer la vie communautaire, les sacrements, en particulier le baptême et la confession, tout cela dans l’ignorance de la tradition de l’Église. Mon pays est petit, car il est divisé en deux. Le 12 avril 2018 à 02:39:05 yeri0x a écrit : raiso - page 7 - Topic Le Christianisme en Corée du sud... du 11-04-2018 15:33:35 sur les forums de jeuxvideo.com Alors qu’aux origines les religions principales étaient le chamanisme et le bouddhisme, vous découvrirez au cours de votre voyage en Corée du Sud que de nos jours dans le panorama religieux du pays, le christianisme occupe la première place. Le christianisme en Corée du Sud est connu pour être "fleurissant" - se démarquant par là de ce qui se passe dans les pays voisins. Le bouddhisme et le christianisme (protestantisme et catholicisme) sont les principaux courants religieux en Corée, mais le confucianisme et le chamanisme (animisme) ont gardé une certaine influence. En 2014, on estimait la population musulmane de Corée à 0,2 %, soit environ 100 000 personnes à travers le pays, dont En réalité, les Coréens commencent à compter les années dès « l’existence » embryonnaire du bébé et non selon son « vécu ». L’activisme des chrétiens dans un pays de tradition bouddhiste ne va pas sans provoquer de tensions. Décryptage avec Madame Hui-yeon Kim, Maître de conférences et Sociologue des religions à l´INALCO.Eglises du Monde du 31/10/2018. Quelques temps après, Kyung-ja parvient à fuir à nouveau la Corée du Nord, contacte sa fille en Corée du Sud,et obtient les réponses à ses questions sur Dieu, Jésus et la Bible. C’est la religion de nombreux dirigeants de Corée du Sud depuis 1945, dont le catholique Kim Dae-jung (1998-2003) et le presbytérien Lee Myung-bak (2008-2013). ». En 1777, quelques intellectuels organisent une réunion pour étudier les questions sur le Ciel, le monde, l’homme. Les missionnaires de Corée du Sud, les plus nombreux (environ 16 000) au monde après les Américains, sont particulièrement actifs le long de la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Comment les chrétiens contribuent au rapprochement avec le Nord? L'Église catholique en Corée du Sud est formée de diocèses en communion avec l'Église catholique universelle se trouvant sous la conduite spirituelle du pape, évêque de Rome. Le catholicisme est une confession présente au Corée depuis le xviii siècle. Dans un pays où le Christianisme (31,6 %) et le Bouddhisme (24,2 %) sont les religions dominantes (incluant une grande partie de personnes sans religion), l’Islam est très peu représenté. En 1783, l’un d’eux, Yi Seung-Hoon, va se rendre à la cour de Pékin pour accompagner son père ambassadeur, et son ami Yi Piek le persuade de recevoir le baptême à Pékin. Le fils d’un de ces seigneurs, âgé de 27 ans, érudit et très bon lettré, les lut avec empressement; il y vit la vérité et, la grâce agissant sur son cœur, il résolut d’embrasser la religion après s’en être instruit à fond» (Missions étrangères de Paris, Lumière sur la Corée, Paris, Le Sarment-Fayard, 1984, p. 24). Le groupe sénatorial d’amitié France –Corée du Sud tient à adresser ses plus vifs remerciements à toutes celles et tout ceux qui, à un titre ou à un autre, lui ont apporté leur précieux concours pour la préparation, l’organisation et le bon déroulement sur place de cette mission en Corée du sud. À partir des années 1980, le catholicisme s’est fortement renforcé en Corée du Sud, notamment par l’implication de l’Église dans la lutte contre la dictature et par le dynamisme provoqué par l’arrivée à la présidence du catholique Kim Dae Jung[5]. J'habite la Corée du sud, à Séoul. Elle est sur-représentée au niveau politique, la proportion d'élus au Parlement se réclamant de cette confession oscillant entre 31 % et 41 % au cours des années 2000 et 2010. Le dynamisme du christianisme est aussi visible par le grand nombre de missionnaires (10 000), essentiellement protestants, partis prêcher à l’étranger. Jusqu’à nos jours, les laïcs jouent un rôle capital dans la transmission de la foi ainsi que dans la vie ecclésiale. On rencontre fréquemment d’immenses bâtiments en béton plutôt disgracieux, surmontés de croix qui, dès le soir, s’illuminent de néons aux vives couleurs. L’essor du christianisme en Corée du Sud a coïncidé avec l’urbanisation galopante du pays dans les années 1950 après la guerre de Corée. Le christianisme a connu une expansion particulièrement forte dans les années 1970 et 1980, et a dépassé le bouddhisme en nombre de fidèles. Le christianisme Le christianisme est à l'heure actuelle la religion principale en Corée du sud, elle rassemblerait plus de 30% de la population dont 24% de protestants et 7,6% de catholiques. Nous partons cette semaine en Corée du Sud, au coeur de l’actualité en raison du rapprochement avec son voisin, la Corée du Nord. En 1883, sous la pression internationale, le royaume de Corée accepte la liberté religieuse. La communauté protestante, qui ne comprenait que 100 000 personnes en 1945 (0,5 % de la population), est passée en 2015 à 9 676 000 personnes (19,7 % de la population) et constitue alors la seconde communauté religieuse du pays après les bouddhistes. Il était estimé que les deux tiers des chrétiens coréens vivaient dans la partie nord du pays avant 1945. La Corée du Sud (44 millions d’habitants répartis sur 98484 km 2) a une densité démographique de 442 habitants par km 2.Annexée par le Japon de 1910 à 1945, la Corée du Sud fut séparée de la Corée du Nord suite à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre de Corée qui, en 1953, laissa le pays dans un état de profond délabrement. La religion en Corée du Sud se caractérise par le fait qu'une majorité de Sud-Coréens (56,1%, selon le recensement national de 2015) n'ont aucune affiliation officielle avec une religion.Parmi les membres d'une organisation religieuse, le protestantisme représente (19,7%) de la population totale, le bouddhisme (15,5%) et le catholicisme (7,9%). La communauté bouddhiste se plaint fréquemment de vandalisme commis sur les temples, ou de prosélytisme virulent à leur égard, même dans les centres culturels bouddhistes. Cet exil a renforcé le christianisme en Corée du Sud, qui était restée jusque-là plus traditionnelle. Quentin J. Schultze, Robert Herbert Woods Jr., Missions catholiques au XIXe et au XXe siècles, l’occupation japonaise de la péninsule (1910-1945), http://www.oikoumene.org/fr/eglises-membres/regions/asie/coree-du-sud.html?print=1_%255C%2522onfocus%253D%255C%2522blurLin, http://world.kbs.co.kr/english/korea/korea_aboutreligion.htm, Korean Missionaries Carrying Word to Hard-to-Sway Places, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Christianisme_en_Corée_du_Sud&oldid=179703918, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. À cause de leur pratique d’égalité entre les hommes et de leur refus du rite des ancêtres, considérés comme subversifs, ils seront bientôt martyrisés pour leur foi chrétienne. Dès sa naissance, un petit Coréen a donc déjà Youpie, la conquête irrésistible est en marche ! La Corée du Nord reste en tête du classement des 50 pays où les chrétiens sont le plus persécutés depuis 17 ans. De son côté, le catholicisme est la religion de 5 100 000 Sud-Coréens, et affiche une forte progression depuis 1985[9]. L’évangélisation s’est faite au 18ème siècle, non par des missionnaires, mais grâce à des livres venus de Chine. Le christianisme en Corée du Sud a connu une nouvelle expansion à partir de 1945. Elle envoie plus de missionnaires que n’importe quel pays à l’exception des États-Unis », a-t-il poursuivi.