Elle accorde des bourses d'étude et fournit aux écoles religieuses du matériel pédagogique élaboré en Iran[18]. Chahdortt Djavann : L’Iran, régime aux pieds d’argile (+ nos commentaires) 29.06.2007 . Pendant la révolution, Khomeini et ses collègues condamnaient à la fois les États-Unis et l'Union soviétique comme les "forces du mal" de la politique internationale. Mais l'inflation augmente au même rythme. Si durant les années 1960-1970, l'Iran ne participe pas aux conflits israélo-arabes et entretient de bonnes relations avec l'État hébreux, lui fournissant notamment du pétrole, depuis la révolution khomeyniste et sa rhétorique anti-israélienne, les deux pays apparaissent comme les ennemis les plus irréductibles de la région[10]. Les premières années voient le développement d'un gouvernement bipolaire. Pourquoi l'Iran soutient le régime syrien. Le nouveau gouvernement d'Iran apporte son soutien à la population noire d'Afrique du Sud, aux nations en voie de développement en Afrique, à Cuba et à l'OLP. Relations entre l’Occident/les États-Unis et l’Iran, Témoignages, mémoires et points de vue politiques. Au matin du 11 février, l'armée décide de rester neutre dans le conflit. L'Iran de Khomeiny appelle à la justice sociale au Moyen-Orient et à la fin de la corruption parmi les gouvernements de la région et dans le monde en général. Cette position est compatible avec le maintien de relations diplomatiques normales entre l'Iran et les autres pays. Ces purges touchent spécifiquement l'armée dont les effectifs passent de 500 000 à 290 000 hommes en l’espace d'un an. Aucune des nations n'a tiré d'avantages réels de cette guerre. Le compte Twitter de Khomenei incluait le même message. Malgré des efforts importants pour l'interdiction du trafic, l'Iran reste un point clé du transport de l'héroïne venant d'Asie du sud-ouest vers l'Europe; la consommation domestique de narcotiques reste un problème persistant en les études de la presse iranienne estiment à environ 1,2 million les utilisateurs de drogue dans le pays. En 1963 et 1967, l'économie de l'Iran croît considérablement, grâce à une augmentation des prix du pétrole ainsi qu'aux exportations d'acier. Après la prise d'otage de diplomates américains à l'ambassade des Etats-Unis à Téhéran en novembre 1979, l'Iran est entraîné dans un isolement diplomatique durable. Parallèlement à ces négociations, l'UE a fait savoir que le dialogue politique avec l'Iran doit permettre d'atteindre des résultats concrets en matière de droits de l'homme, des efforts sur le contre-terrorisme, des positions de l'Iran sur le processus de paix au Moyen-Orient et de sujets associés à la non-prolifération des armes de destruction massive. Ensemble, ces trois pays rencontrent des défis similaires dans l'économie mondiale à mesure qu'il s'industrialisent et se retrouvent donc alignés sur un certain nombre de sujets. Des facteurs variables l'expliquent; le plus important d'entre eux étant la rhétorique anti-occidentale de l'Iran après la révolution (facteur dont les racines sont dans le soutien des occidentaux au Shah). Cependant, Khomeiny est informé de l'opération Nojeh par des agents soviétiques en France et en Amérique latine. Ce groupe de lobbyistes conservateurs soutient Donald Trump. Ils partagent la même idéologie concernant Israël avec l'objectif déclaré de vouloir la destruction de cet État. Jean-Pierre Digard, Bernard Hourcade et Yann Richard, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, associant ces informations à des références, Organisation des moudjahiddines du peuple iranien, prise d'otage de l'ambassade américaine de Téhéran, prennent le bâtiment d'assaut et ses occupants en otage, Liste des dirigeants de la Perse et de l'Iran, Journée de la République islamique d’Iran, Iran: les grandes dates des 40 ans de la République islamique, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Révolution_iranienne&oldid=180771011, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Mécontentement populaire vis-à-vis de la politique du, Répression de manifestations dans plusieurs villes 40 jours après les précédentes, Khomeini prend le pouvoir et proclame la fin de l'empire et l'instauration de la république islamique. Une nouvelle constitution est rédigée ; elle crée le puissant poste de Guide Suprême, chargé de contrôler l'armée et les services de sécurité, et pouvant mettre son veto à la candidature des prétendants au poste de président de la république. En 1976, le début du calendrier solaire iranien est donc déplacé depuis l'Hégire à l'ascension au trône de Cyrus le Grand. De surcroît, des dissensions apparaissent au sein de l'armée, notamment de jeunes officiers qui répugnent à ordonner de tirer sur la foule. L'Iran bénéficie de l'appui direct de la Syrie et de la Libye et indirect de l'URSS qui coupe temporairement ses livraisons d'armes à l'Irak dès le début de l'agression. Avant l'ascension de Khomeiny, Shariati est le plus célèbre opposant au shah. Depuis 2015, le régime a survécu à deux importants soulèvements en 2017 et en 2019. Cependant, Shapour Bakhtiar ne peut accepter l'idée de se retrouver avec deux gouvernements en Iran. Le régime religieux s'efforce de supprimer toutes traces d'occidentalisation de la société et de libéralisation des moeurs. L'Iran poursuit aussi une politique de stabilisation et de coopération avec les pays du Caucase et l'Asie centrale, dans laquelle le pays cherche à capitaliser sur sa position centrale afin de s'établir comme le nœud politique et économique de la région. Les Etats-Unis La Russie Le Royaume-Uni A partir du début des années 1970, les mouvements d’opposition les plus actifs sont : Islamistes Laïcs Marxistes Le régime du Chah est finalement renversé en : 1978 1979 1980 Quel est le régime mis en place après la chute du Chah? La République islamique d'Iran accorde la priorité à ses relations avec les autres états de la région et avec le reste du monde islamique. Dans le même temps, certains officiels américains haut placés considèrent que le shah doit partir, sans considération pour son remplaçant. L'actuelle crise du nucléaire iranien pousse cependant l'Iran à discuter avec les autres grands acteurs internationaux. Certains sous-officiers se sont déjà joints à la révolution de Khomeini, particulièrement parmi les cadets de l'Armée de l'air. le Front National, composé de notables mossadeghistes et d'intellectuels libéraux urbains ; l'organisation marxiste des Fadaiyan-e-Khalq, qui rassemblait étudiants et ouvriers. Depuis la fin de la guerre Iran-Irak, la nouvelle politique étrangère de l'Iran a eu un effet très important sur la scène internationale. Le Vendredi noir contribue à réduire encore plus le soutien au shah au sein de la population iranienne, ainsi que chez ses alliés à l'étranger. Khomeiny rejette les appels qui lui sont faits d'appeler au conflit armé et essaie plutôt de lier l'armée à son mouvement. Défavorable à l'usage de la répression violente qui risque de dégénérer en bain de sang, le shah refuse dans un premier temps cette option proposée par les responsables de la SAVAK. L’IRAN bouge, mais la France soutient les mollahs ! En 1953, le shah Mohammad Reza Pahlavi reprend le pouvoir en Iran, douze ans après le départ de son père Reza Chah Pahlavi, forcé d'abdiquer en 1941 par l'invasion des Britanniques et des Soviétiques. Le premier représentait l'Ouest, ou le capitalisme, et le second l'Est, ou le socialisme. Celui-ci, dans l’est du pays, a été construit autour du mausolée de l’imam Reza, le huitième du rang dans la piété chiite, enterré là en 817. Ce jour reste connu sous le nom de Vendredi noir. Le refus d'allégeance des militaires à la révolution islamique de l'ayatollah sera sévèrement condamné par le nouveau pouvoir chiite. Bush insiste sur le fait qu’imposer des sanctions sévères à l’Iran et l’isoler du reste du monde sont des moyens de pression efficaces. Des étudiants rassemblés près de l'ambassade américaine prennent le bâtiment d'assaut et ses occupants en otage, puis mettent au jour le travail de la CIA par l'intermédiaire de l'ambassade. Pour calmer la situation, Shapour Bakhtiar demande au shah de quitter l'Iran pour une durée indéterminée. Le 1er février 1979, l’ayatollah arrive à Téhéran où des milliers de personnes l’attendent. L'Irak dirigé par Saddam Hussein, c'est une dictature sans pitié, où la population, qui vit dans la misère et la crainte, est surveillée, quadrillée, par un appareil d'État brutal. En général, ceux qui sont pour l'exportation de la révolution seulement à travers l'éducation et l'exemple ont dominé le ministère des affaires étrangères, alors que ceux en faveur d'une assistance active aux groupes révolutionnaires n'ont pas servi à de tels postes. Pahlavi maintient de bonnes relations avec les États-Unis, mais son gouvernement est critiqué pour sa corruption et les pratiques violentes de la SAVAK, ce qui provoque des protestations en Iran et suscite une condamnation de la part de nombreux membres de la communauté internationale[3]. Le Hezbollah devient un allié proche des Iraniens, ne se mêlant pas des combats entre factions libanaises pour consacrer la majorité de ses efforts à se battre contre les Israéliens. Un président de la république est élu tous les 4 ans au suffrage universel, mais seuls les candidats dont la candidature a été approuvée par le Conseil des gardiens de la constitution ont le droit de se présenter aux élections. En 1979 disparaît en Iran le régime mis en place depuis 1941 par Muhammad Reza Pahlavi, qui a pris en 1967 le titre de shahinshah (roi des rois) à la manière des princes perses de l'Antiquité. Dans le même temps, les publications marxistes et musulmanes sont fortement censurées. En 1977, à la suite de pressions du président des États-Unis Jimmy Carter (qui menace d'arrêter les livraisons d'armes) concernant les droits de l'homme et la liberté politique, plus de 300 prisonniers politiques sont libérés, la censure se relâche, et le système de justice est réformé. D’un côté, des pays comme le Qatar et l’Arabie saoudite utilisent les rebelles pour faire tomber Bachar al-Assad et couper l’alliance avec l’Iran. De plus, il dit devoir répondre en Syrie à une « stratégie d’agression » menée par l’Arabie saoudite à travers le soutien à des groupes tafkiristes. En Iran, les conservateurs exploitent la mémoire du général Soleimani . Ceci marque le début de la Guerre Iran-Irak qui fera perdre énormément de vies humaines et de ressources aux deux pays. Il joue alors sa dernière carte : la nomination de Shapour Bakhtiar au poste de Premier ministre. L'Iran a aussi accusé l'Union soviétique d'aider des groupes d'opposition iraniens, particulièrement le Tudeh. Le gouvernement de Bakhtiar est sous pression à cause des appels à manifester faits par Khomeiny, appels suivis particulièrement à Esfahan. L'été suivant, ils sont jugés pour "déviation de l'Islam" et jugé coupables. L’agence Fars News a cherché à faire passer le conflit comme « islamique » afin de réduire le soutien à l’Azerbaïdjan par les manifestants azéris en Iran. Toutefois, les libertés sont une tradition ancienne en Iran. Le premier propose alors un « Kurdistan autonome au sein d'un Iran démocratique », doté d'un Parlement mais où les questions de défense, de politique extérieure et de planification économique relèveraient de la compétence du gouvernement central iranien. En direction de l'Afghanistan, l'Iran veut affirmer son rôle de puissance régionale. À la fin des années 1980, une série d'attaques terroristes en France est attribuée à la république islamique d'Iran (cf article sur le programme nucléaire iranien), qui cause la fermeture du Centre Culturel Persan par la police française. Le régime bénéficie depuis le début de la révolution du soutien indéfectible de l’Iran sur les plans politique, financier, diplomatique et militaire car Téhéran ne veut absolument pas qu’un pouvoir sunnite, potentiellement soutenu par les pétromonarchies du Golfe et, plus particulièrement, l’Arabie saoudite, s’installe à Damas. Le 4 novembre 1978, Brzezinski appelle le shah pour lui signifier que les États-Unis le soutiendraient jusqu'au bout. Néanmoins, parce que ces soutiens à l'approche activiste sont aussi des dirigeants politiques influents, ils ont pu influencer certains domaines des relations étrangères. Cet insuccès fragilise la société iranienne. Entretemps, Shapour Bakhtiar tente de rétablir la situation. Khomeiny, alors en exil en Irak, mène une petite faction de l'opposition qui se bat pour la fin du régime et l'établissement d'un état théocratique. Téhéran soutient le conseil de gouvernement d'intérim en Irak mais soutient fortement un transfert prompt et complet de l'autorité au peuple irakien. Lorsque les pays européens ont condamné son exécution, le ministère des Affaires étrangères du régime a convoqué leurs ambassadeurs, affirmant qu’ils encourageaient le «terrorisme». Dans les années récentes, l'Iran a fait de grands efforts pour améliorer ses relations avec ses voisins, particulièrement avec l'Arabie saoudite. L’Iran soutient le gouvernement syrien dans la guerre civile car ce pays lui donne accès au monde arabe et permet une liaison directe avec le Hezbollah. 01.01.2018 . Inévitablement, son but de promouvoir la révolution à l'étranger est entré en conflit avec l'objectif du gouvernement consistant à normaliser les relations au moins avec certains des gouvernements que le bureau des mouvements de libération essayait de renverser. L'ayatollah Khomeiny, depuis son exil de Neauphle-le-Château, est celui qui appelle depuis longtemps à mener la grève générale. Sept ans après le début de la guerre, le Kremlin soutient toujours le régime en place. De plus l'Iran a continué en s'opposant au processus de paix israélo-palestinien, parce qu'elle ne reconnaît pas l'existence d'Israël. Cependant, les tentatives de modernisation du pays échouent. Cette vue perçoit la révolution islamique comme la façon pour les musulmans et les non-musulmans de se libérer eux-mêmes de l'oppression des tyrans qui servent les intérêts de l'impérialisme international. Des étudiants et des meneurs religieux protestent contre ces allégations dans la ville de Qom. Certains sous-officiers se sont déjà joints à la En 1981, l'Iran a soutenu un coup d'État visant à renverser le gouvernement Bahreïni. L'Otan "soutient" les frappes occidentales contre la Syrie. Après 1980, l'Iran a adopté des positions à l'opposé de celles des États-Unis sur de nombreux sujets. Le gouvernement Pahlavi donne le chiffre de 86, alors que les exilés iraniens l'estiment en milliers.[réf. Réclamé par Téhéran pour être jugé (et probablement exécuté, comme la plupart de ses anciens collaborateurs) le shah est de nouveau accueilli par l'Égypte où il subit une nouvelle et ultime intervention chirurgicale. Une redoutable police politique (la Savak) réprime férocement toute opposition. Le 9 février 1979, un conflit armé éclate dans plusieurs casernes militaires dans le pays, notamment à la garnison Doshan Tappeh entre la Garde Impériale et les cadets. Les théologiens sont les premiers à rétablir l'ordre dans le pays : les cellules révolutionnaires deviennent les comités locaux. Face à la menace d'une révolution, le shah d'Iran cherche de l'aide auprès des États-Unis. Après la victoire de la révolution, des vagues successives de réfugiés (monarchistes, puis nationalistes libéraux puis marxistes et enfin musulmans libéraux) arrivent à Paris et en France, aggravant alors la tension entre les deux pays. À la fois l'Iran et la Russie ont des intérêts nationaux importants au sujet des développements en Asie centrale et dans le Caucase, particulièrement concernant les ressources énergétiques de la mer Caspienne. D'une part, le modèle turc d'un « islam modéré » s'oppose à la théocratie iranienne, de l'autre, la volonté de la Turquie de se présenter comme la tête du bloc sunnite soutenu par l'Occident fait pendant au bloc chiite animé par l'Iran : l'axe Syrie/Irak/Kurdistan cristallise toutes les frictions. Devenue le foyer de l'islam chiite avec l'Irak, le régime iranien actuel est le résultat de la révolution islamique de 1979 qui a mis en place la République islamique d'Iran qui devait remplacer un régime monarchique pro occidental autoritaire. La frange la plus pauvre de la population iranienne est aussi la plus religieuse et la plus opposée à l'impérialisme étranger. En juin, le mouvement pour la liberté publie son projet de constitution, qui déclare l'Iran République Islamique, mais sans donner aucun rôle aux Oulémas ni à la loi islamique. L'assistance matérielle, quelle que soit sa forme, n'est pas nécessaire car les peuples opprimés montrent qu'ils sont prêts pour la révolution islamique en se levant contre les gouvernements dictatoriaux. Bien que divers points de vue se situent entre ceux décrits ci-dessus, depuis 1979, ces deux points de vue sont une partie de la formulation de la politique étrangère de l'Iran depuis 1979. Iran, quel régime ? À présent, Israël se trouve dans un nouveau bloc créé avec les EAU et d’autres pays arabes dans sa bataille contre l’Iran. On ne sait pas aujourd'hui combien cette campagne de répression a causé de victimes. Téhéran a exprimé son opposition a de nombreuses politiques étrangères soviétiques, comme elle l'a fait au cours de l'invasion russe en Afghanistan fin 1979. C'est lors de la guerre civile au Liban que se développe l'influence iranienne. Ce sont les groupes islamiques qui réussissent les premiers à rassembler de grandes masses contre le shah.