De même que les conservateurs américains s'opposaient dans les années 1970 à la détente américano-soviétique et au rapprochement avec la République populaire de Chine, les néoconservateurs américains ont aujourd'hui clairement pour objectif un changement de régime en Corée du Nord. La France est historiquement réticente à nouer des liens diplomatiques avec la Corée du Nord. Et d'ajouter: «Les seuls pays qui n'en ont pas, à l'image des États-Unis, sont ceux qui n'y voient aucun intérêt pour leur économie.». Plusieurs États du tiers monde, comme la Guinée continuent ainsi d'entretenir des relations exclusivement avec la Corée du Nord, sans avoir établi de relations diplomatiques avec la Corée du Sud. La Corée du Nord ratifie le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en décembre. Jusqu'en 2011, les relations entre les deux États sont marquées par une entente cordiale[71], la Corée du Nord fournissant notamment au régime libyen de l'hexafluorure d'uranium, composé utilisé pour l'enrichissement d'uranium et combustible pour les réacteurs nucléaires/armes nucléaires selon un rapport du Pentagone[72]. Les deux pays n'entretiennent pas de relations diplomatiques et restent formellement en état de belligérance depuis la fin de la guerre de Corée, en 1953. La crise ouverte en 2002 sur le nucléaire nord-coréen a entraîné plusieurs cycles de négociations à six parties (Corée du Nord, Corée du Sud, États-Unis, Chine, Japon, Russie). Bibliographie. Un second sommet intercoréen, entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-il et le président sud-coréen Roh Moo-hyun, est prévu à Pyongyang du 28 au 30 août 2007[2]. 183-202, « Cérémonie d’inauguration de la Verrerie d’amitié de Taean », dans, Agence de presse Xinhua (Chine nouvelle), 10 avril 2006 (sur le site. En 2011, alors que la guerre civile libyenne éclate, des armes conventionnelles nord-coréennes sont retrouvées par les rebelles du Conseil national de transition, dont des roquettes, des canons anti-aériens et des mines anti-personnel[75]. Plusieurs incidents diplomatiques, accrochages militaires et accusations mutuelles ont à plusieurs reprises fortement augmenté la tension dans la région depuis cette période. Pour sa part, John Feffer s'inquiète des effets de la stratégie dite du « linkage » au vu du précédent des relations américano-soviétiques : « le linkage risque de rompre les négociations actuelles sur la question nucléaire et de menacer la stratégie globale d'engagement, comme le linkage a porté un coup à la détente américano-soviétique des années 1970. Cette réticence trouve notamment son origine dans la capture et la déportation par les autorités nord-coréennes de l’Ambassadeur de France en République de Corée, de juillet 1950 à mai 1953 [1]. La coopération économique bilatérale concerne notamment le secteur de la construction : début juillet 2007, l'entreprise égyptienne Orascom a signé un contrat d'investissement, d'un montant de 115 millions de dollars, avec l'entreprise nord-coréenne de ciment Sangwon[67]. "Talks Held between Kim Yong Nam and Singaporean President", dépêche de l'agence nord-coréenne KCNA. En diplomatie, moins on discute, pire c'est», tranche Clément Théo. Plusieurs pays africains, comme le Bénin, la Guinée et le Zimbabwe, entretiennent de bonnes relations avec Pyongyang dont ils ont reçu une aide économique et militaire, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ayant joué un rôle actif au sein des pays non-alignés. Depuis 2004, alors que l'invasion de l'Irak par les États-Unis a vu le renversement de Saddam Hussein et l'établissement d'un nouveau gouvernement irakien, les relations diplomatiques n'ont toujours pas été restaurées entre les deux pays. En mars 2018, sept États membres de l'UE disposent d'une ambassade en Corée du Nord[53]. À l'issue de la session de pourparlers à six sur les armes nucléaires en Corée du Nord, qui s'est conclue à Pékin le 13 février 2007, en vue d'une dénucléarisation de la péninsule coréenne, le Japon et la Corée du Nord sont convenus d'engager des négociations bilatérales pour normaliser leurs relations diplomatiques, sur la base de la déclaration de Pyongyang[20]. Washington a également renforcé, depuis le début de l'année 2006, ses sanctions économiques contre Pyongyang : selon le journaliste du Monde Philippe Pons, « à défaut d'attaquer militairement la Corée du Nord, les États-Unis s'efforcent de l'étrangler financièrement. En 2012, le programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord envenime toujours les relations de ce pays. Ces discussions, qui se sont ouvertes à Hanoï, doivent régler les contentieux de l'occupation japonaise de la Corée et, selon le Japon, des enlèvements de ses ressortissants par la Corée du Nord durant les années 1970 et 1980, alors que la République populaire démocratique de Corée estime cette question réglée par le retour dans leur pays des Japonais toujours vivants[21]. Un protocole de coopération bilatérale dans le domaine ferroviaire a été signé à Pyongyang le 23 juillet 2006[9]. Les sanctions financières américaines contre la Corée du Nord, depuis la fin de l'année 2005, s'inscrivent dans une même logique d'affrontement de la diplomatie américaine. À lire aussi :Corée du Nord: derrière les provocations, une doctrine cohérente, Au-delà des alliés historiques, plus de 80% des pays reconnaissent entretenir des liens diplomatiques avec la Corée du Nord. En 1988, l'aide financière de l'URSS à la Corée du Nord a été divisée par quatre et les conditions préférentielles de livraison de pétrole soviétique ont cessé dès le début des années 1990. Antoine Bondaz prévient aussi de ne pas oublier les liens informels. Les articles en illimité 1€ le premier mois sans engagement. La Corée du Nord a utilisé ces personnes pour former ses espions à la langue et à la culture japonaise et l'un des objectifs de ces enlèvements, était, selon Megumi Yao, l'une des ravisseuses, de préparer un groupe de Japonais à la diffusion des idées du Juche dans l'archipel nippon[15]. En vertu du Trading with the Enemy Act instauré en 1917 pour restreindre le commerce avec les pays hostiles aux États-Unis, des sanctions économiques ont été prises dès 1950 contre la République populaire démocratique de Corée. Le dirigeant Kim Jong-il a fait savoir que de tels actes ne se reproduiraient plus, en précisant que les autorités nord-coréennes avaient déjà puni ceux de ses agents responsables des enlèvements opérés dans les années 1970 et 1980[12]. La Corée du Nord a en outre souligné que la Malaisie est devenu un pays vassal de Washington chargé de sous-traiter et découvrir certaines opérations de la CIA comme les autres pays “soumis” de l’Asie du Sud-Est. En juin 2007, la visite du secrétaire d'État adjoint américain chargé du dossier nord-coréen, Christopher Hill, a été la première à ce niveau depuis 2002[42]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cependant, cet accord ne prévoit pas l'implantation d'une ambassade comme l'espérait le régime nord-coréen[56]. », Cette politique n'était évidemment pas conforme aux objectifs des néoconservateurs d'un changement de régime à Pyongyang. Quoi, pas de relations avec la Corée du Nord.......Allez vite: visite, en vente d'avions de combats, d'un métro et des centrales électriques, voir une usine Renault etc..... Quels pays entretiennent des relations diplomatiques avec la Corée du Nord ? Une coopération de défense s'est mise en place avec plusieurs pays africains et se retrouve aussi bien avec la Syrie ou l'Iran: «La Corée du Nord a l'avantage de ne pas avoir de positionnement religieux», assure Clément Théo. Parmi les deux survivants, Charles Robert Jenkins, avec son épouse japonaise qui avait été enlevée par la Corée du Nord, a pu rejoindre l'Indonésie en septembre 2005, où il a dû quitter l'armée (et a été condamné à trente jours d'arrêt) pour avoir déserté quarante ans plus tôt, alors qu'il encourait une peine de prison à vie pour désertion par les tribunaux militaires américains[33]. La reprise du dialogue entre les deux Corées depuis les Jeux Olympiques d'hiver est un rebondissement majeur dans la diplomatie internationale. L'ambassade bulgare à Pyongyang a été rouverte en 2005[52]. Dans ce contexte, en novembre 2007, le gouvernement nord-coréen a remercié les États-Unis pour l'assistance médicale apportée à plusieurs de ses marins, blessés lors de combats avec des pirates au large de la côte somalienne. On soupçonne l’État pakistanais d'être responsable de cet hypothétique transfert de technologie nucléaire, sans toutefois en avoir la preuve. La visite de Jack Lang, du 9 au 13 novembre 2009[55], a amené à la prise de décision française d'implanter plusieurs structures culturelles, un attaché humanitaire et d'offrir davantage d'aide à la Corée du Nord. Pendant la guerre froide, au début des années 1960, quatre soldats américains ont disparu de leurs unités en Corée du Sud et sont arrivés en Corée du Nord après avoir franchi la zone démilitarisée. Au sein de l'Union européenne, le principal partenaire économique de la Corée du Nord est l'Allemagne - où réside la plus importante minorité coréenne d'Europe de l'Ouest et qui a en partie poursuivi les relations tissées entre l'ex-RDA et la RPDC. En avril 2003, se rapprochant des États-Unis selon les autorités nord-coréennes (« l'alignement de l'Union européenne sur la politique des États-Unis et son attitude de confrontation » : cf. Elles sont marquées initialement par une entente cordiale avant qu'elles se dégradent fortement et soient formellement rompues en 1980 en raison de la guerre Iran-Irak, la Corée du Nord préférant soutenir son allié iranien en lui fournissant notamment des blindés T-54/T-55, des batteries anti-aériennes, des canons automoteurs Koksan ainsi que des missiles Scud. Si rien n'est fait, elle finira par se fondre dans le bloc économique chinois. Quel est le meilleur home cinéma sans fil ? La France est, avec l'Estonie, le seul pays européen a n'entretenir aucune relation officielle avec la Corée du Nord. Les États-Unis font de l'abandon par la Corée du Nord de son programme nucléaire un préalable à tout dialogue[25]. Le resserrement des relations économiques entre la République populaire de Chine et la République populaire démocratique de Corée inquiète les Sud-Coréens partisans de la réunification de la péninsule. Malgré la montée d'un certain sentiment antiaméricain au Pakistan et la coopération sino-pakistanaise, l'opinion publique pakistanaise envers la Corée du Nord reste divisée, 27 % de la population la voyant comme étant positive et 27 % exprimant un point de vue négatif[60], ce qui peut s'expliquer en raison de l'athéisme d’État de la Corée du Nord et son anticléricalisme, conformément à l'idéologie communiste que suit le pays, tandis que la population pakistanaise est majoritairement musulmane et très pratiquante. "Nous n'avons aucun intérêt à faire des droits de l'homme une arme", a fait remarquer le négociateur en chef américain Christopher Hill. Lors de ce sommet, la République populaire démocratique de Corée a apporté des informations sur trois autres ressortissants japonais enlevés dont les noms ne figuraient pas dans la liste fournie par Tokyo. La Corée du Nord a annoncé vendredi la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie, mettant ainsi un terme à la relation étroite qu’elle entretenait avec Kuala Lumpur jusqu’à l’assassinat en 2017 du demi-frère du dirigeant Kim Jong Un.. Le gouvernement nord-coréen ouvre une ambassade à Tripoli, la capitale du pays. Les relations formelles entre les deux États remontent aux années 1970 lorsque le Premier ministre pakistanais Zulfikar Ali Bhutto visite officiellement la Corée du Nord. Une annonce qui intervient dans le sillage du réchauffement des relations entre les deux Corées entrevu lors des JO d'hiver, qui se sont tenus à Pyeongchang (Corée du Sud) un mois plus tôt. Cette opération a été considérée comme "symbolique" de la coopération américano - nord-coréenne "dans la lutte contre le terrorisme"[47]. En 2005, la Corée du Sud s'est ainsi abstenue lors du vote sur une résolution des Nations unies condamnant le manque de respect des Droits de l'homme en Corée du Nord. Source : Hong Nack-nim, "Japanese - North Korean Relation Under the Koizumi Government", in Young Whan-kihl et Hong Nack-nim (sous la direction de). Une stratégie qui ne s'avère pas payante, cette période marquant un accroissement constant de la militarisation de la Corée du Nord. La Corée du Nord a établi des relations diplomatiques avec plus de 150 États. L'Espagne, l'Italie, le Mexique et le Pérou ont ainsi expulsé leurs ambassadeurs nord-coréens en septembre et octobre 2017. «La population est en ermite, pas le régime», concède au Figaro Antoine Bondaz, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS). Philippe Pons, Corée du Nord, un Etat-guérilla en mutation, Gallimard, 2015, 707 p. Dans les années 1990, la Corée du Nord est fortement accusée par la communauté internationale, en particulier par la Russie et le Japon, d’exporter des drogues produites sur son territoire. Selon Kenneth Quinones, spécialiste de la Corée du Nord au département d’État américain, un terrain d'entente pour une négociation diplomatique a été trouvé à au moins trois reprises depuis septembre 2005, mais à chaque fois ces initiatives "ont été torpillées par l'équipe Bush-Cheney-Rumsfeld"[45]. En parallèle, Donald Trump a créé la surprise en dévoilant, le 9 mars dernier, une rencontre prochaine avec Kim Jong-un. Bien que la Corée du Nord ait alors affirmé s'opposer à « toute forme de terrorisme », elle a été classée par le président George W. Bush dans l'« Axe du Mal » en janvier 2002. INFOGRAPHIES - Derrière son image de pays replié sur lui-même, Pyongyang tisse des liens, souvent insoupçonnés, avec de nombreux États. En effet, Pékin rejette un scénario de réunification de la Corée qui, en maintenant la présence des troupes américaines au sud de la péninsule coréenne, signifierait une implantation militaire américaine directe à sa frontière nord-est, le long d'une des régions le plus industrialisée du pays, la Mandchourie. Corée du Nord, Corée du Sud : des relations diplomatiques schizophrènes Par Joséphine Staron Le jeudi 20 août dernier, la communauté internationale retenait son souffle. Bien qu’isolée diplomatiquement, la Corée du Nord accueille quelques ambassades sur son sol, en plus d’entretenir des relations étroites avec la Chine. Il en a résulté la rupture du dialogue entre l'Union européenne et la Corée du Nord sur les droits de l'homme. Pour Antoine Bondaz, cependant, «la France n'aurait pas d'intérêt à avoir une ambassade là-bas, ce serait plus un cadeau diplomatique fait à Pyongyang.», À lire aussi :La France et le Japon unis face à la Corée du Nord, Mais une coopération existe bel et bien avec le régime autoritaire. Leurs efforts ont abouti en 1998 à la Commission Rumsfeld sur la menace des missiles balistiques, qui a imaginé une frappe nord-coréenne contre le territoire des États-Unis, et aux rapports et auditions menés par les partisans de la ligne dure du Comité consultatif sur la Corée du Nord (North Korea Advisory Group-NKAG). D'après le site du ministère des Affaires étrangères, au-delà des 8,2 millions d'euros d'échanges commerciaux établis en 2016, les deux pays mènent des programmes de coopération «culturelle, scientifique et technique». La Corée du Nord établie des relations diplomatiques formelles avec la Libye de Mouammar Kadhafi en 1974. Les relations entre la Corée du Nord et les États-Unis sont principalement marquées par la guerre de Corée (1950-1953) et par les soupçons américains au sujet du programme nucléaire nord-coréen.Le gouvernement nord-coréen tend à vouloir normaliser ses relations avec les États-Unis, souhait tempéré par la perception d'une attaque militaire américaine imminente. Au cours du mandat de l’ancien président américain Donald Trump, ce dernier semblait bien s’entendre avec son homologue de la Corée du Nord, Kim Jong-Un, et ont organisé des sommets (Singapour et Hanoi) pour traiter de la dénucléarisation de la Corée du Nord. De plus, elle est membre de l'ONU qu'elle a rejoint le 17 septembre 1991, en même temps que la Corée du Sud, mais c'est le seul État (reconnu par l'ONU) qui n'est pas membre d'une organisation régionale. La Corée du Nord ne voit plus beaucoup d’intérêt à maintenir les relations entre son leader, Kim Jong-un, et Donald Trump, selon les médias d’État. Cependant, les tirs de missile nord-coréens, puis l'essai nucléaire nord-coréen du 9 octobre 2006 ont été perçus au Japon comme des menaces pour l'archipel nippon : le gouvernement japonais a adopté des sanctions contre la Corée du Nord. Les relations avec les deux Corées, régimes concurrents revendiquant l'un et l'autre une légitimité à représenter l'ensemble de la péninsule ont été très tendues jusqu'à la fin de la Guerre froide, des accrochages militaires ayant encore lieu sporadiquement de nos jours. Les relations diplomatiques troubles entre les Etats-Unis et la Corée du Nord ne datent pas d’aujourd’hui. Les négociations bilatérales directes entre la Corée du Nord et les États-Unis marquent un changement de cap de l'administration américaine, les partisans de la négociation l'ayant emporté sur les néoconservateurs favorables à une confrontation. L'évolution des positions américaines vis-à-vis de la Corée du Nord, et plus particulièrement le durcissement de Washington depuis la mise en place de l'administration Bush, traduit les conflits d'influence au sein de l'administration et de la classe politique américaines. Le dernier des quatre soldats américains, James Dresnok, souhaite rester en Corée du Nord. La dernière modification de cette page a été faite le 4 mars 2021 à 19:54. L'ancienne secrétaire d’État américaine Madeleine Albright a fait une comparaison avec les informations des services de renseignements américains selon lesquelles l'Irak détenait des armes de destruction massive[46]. L'évolution des relations intercoréennes après la disparition de l'URSS a encouragé la reconnaissance diplomatique de la Corée du Nord progressivement par la quasi-totalité des États européens, bien que les aléas dans l'évolution des rapports avec la Corée du Sud et le dossier nucléaire nord-coréen aient entravé le développement des échanges bilatéraux. L'action des différentes ONG européennes est regroupée depuis avril 2006 dans le cadre du programme d'assistance de l'Union européenne[58]. "Nous n'avons aucun intérêt à faire des droits de l'homme une arme", a fait remarquer le négociateur en chef américain Christopher Hill. «Si 162 pays ont des échanges avec Pyongyang, c'est avant tout pour s'informer, même si la relation est essentiellement déclaratoire. Les relations entre la Corée du Nord et la Russie sont les relations internationales entre la république populaire démocratique de Corée et la fédération de Russie.Elles remontent à 1948. Pour sa part, la France reste l'un des deux pays de l'Union européenne, avec l'Estonie, à ne pas reconnaître la Corée du Nord, en invoquant la situation des droits de l'homme et la non-résolution de la question nucléaire. Cet article traite des relations franco-nord-coréennes.. La Corée du Nord et la France n'entretiennent pas de relations diplomatiques [1] mais elles disposent d'une délégation générale à Paris et d'un bureau de coopération à Pyongyang au sein de l’ambassade allemande [2].. Cette situation est une conséquence de la faiblesse des relations bilatérales entre les deux pays. Le 29 février 2012, l’administration Obama signe un accord avec la Corée du Nord concernant la distribution de 240 000 tonnes d’aide alimentaire tout au long de l’année prochaine, contre l’arrêt de tout lancement de missiles et de tout essai nucléaire mais la tentative de lancement de la fusée Uhna 3 brise celui-ci[48]. D'influentes ONG chrétiennes fondamentalistes appuient leur combat en assimilant la défense des Droits de l'homme à la liberté religieuse, comme la Coalition chrétienne et l'Armée du salut. Certains spécialistes américains de la Corée du Nord, notamment Eric Sirotkin, fondateur du « Korean Peace Project », dénoncent toutefois l'orientation dominante des médias américains, en invitant à prendre en compte le point de vue nord-coréen, notamment en ce qui concerne les massacres commis par les troupes américaines pendant la guerre de Corée[27]. AA / Kuala Lumpur. La Corée du Nord a rompu ses relations diplomatiques avec la Malaisie suite à l’extradition d’un de ses ressortissants vers les Etats-Unis. Nonobstant ses divergences internes sur le dossier nord-coréen, le Congrès américain a proposé qu'il soit nommé un représentant permanent pour la Corée du Nord, chargé des négociations à six sur les armes nucléaires en Corée du Nord ainsi que des relations bilatérales avec la République populaire démocratique de Corée[32]. En mars 2018, les présidents américain et nord-coréen ont accepté de se rencontrer pour un sommet historique, qui devrait se tenir au mois de mai[50],[51]. En France, les hauts revenus sont-ils tous des «riches»? Alors que les pragmatiques mettaient l'accent sur des mesures de sécurité réciproques entre les États-Unis et la Corée du Nord, les néoconservateurs ont conquis l'exécutif, puis la majorité du Congrès. En d'autres termes, la Corée du Nord devrait être traitée comme tous les autres pays et pas comme un État illégitime à abattre. Elle a ainsi été le premier État non-arabe à reconnaître officiellement le gouvernement provisoire de la république algérienne, dont une délégation a été reçue à Pyongyang dès 1959 avec tous les honneurs dus à une délégation gouvernementale. Le producteur britannique Nicholas Bonner, qui a déjà coproduit deux films documentaires sur la Corée du Nord, a réalisé un documentaire Crossing the Line consacré à James Dresnok et présenté au Festival de cinéma de Berlin[34]. Dans le cadre des pourparlers à six sur les armes nucléaires en Corée du Nord, une déclaration conjointe américano - nord-coréenne a été publiée le 13 février 2007, aux termes de laquelle"La RPDC et les États-Unis commenceront des négociations bilatérales visant à résoudre les problèmes en cours et à progresser vers des relations diplomatiques complètes"[40]. Auparavant, le déblocage par les États-Unis de fonds nord-coréens détenus par la Banco Delta Asia, basée à Macao, avait levé le principal obstacle à la mise en œuvre de l'accord du 13 février 2007, et ouvert la voie au retour des inspecteurs de l'AIEA à Pyongyang en vue de fermer du réacteur nucléaire de Yongbyon[43]. Le 4 décembre 2018, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Ri Yong-ho, affirme même que son pays et la Syrie font face au "même ennemi" (les États-Unis)[91]. La représentation des intérêts des citoyens européens en Corée du Nord est assurée par le Royaume-Uni, dont l'ambassade à Pyongyang constitue un des principaux postes diplomatiques européens en RPDC. La Corée du Nord compte désormais un allié de moins, après avoir annoncé, vendredi, la rupture de ses relations diplomatiques avec la Malaisie. Deux de ces quatre hommes sont morts de cause naturelle en Corée du Nord. »[31]. La Corée du Nord a manifesté son intérêt pour le modèle de développement de Singapour[64]. Les officiels américains dénoncent alors une « coopération entre la Corée du Nord et la Libye »[74]. En l'absence de relations diplomatiques officielles au niveau gouvernemental, la Ligue d'amitié parlementaire Japon-Corée du Nord traite de questions d'intérêt commun pour les deux pays, telles que la délimitation des zones de pêche. Tout en approfondissant la coopération économique et culturelle avec la Corée du Nord, les États européens ont initié un dialogue avec Pyongyang sur les droits de l'homme, non sans quelques résultats, y compris sur des cas individuels. C'est la doctrine française de «l'engagement critique», explique Antoine Bondaz: «Paris fait des dons à des ONG humanitaires, par exemple pour des programmes d'assainissement d'eau. Dans une lettre au secrétaire général des Nations unies le 2 mars 2006, Pak Gil Yon, ambassadeur de Corée du Nord auprès des Nations unies, a de nouveau demandé le démantèlement du commandement américain - sous égide de l'ONU - en Corée du Sud, afin de respecter les termes de la résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies en 1975[28]. ». Leurs efforts ont abouti en 1998 à la Commission Rumsfeld sur la menace des missiles balistiques, qui a imaginé une frappe nord-coréenne contre le territoire des États-Unis, et aux rapports et auditions menés par les partisans de la ligne dure du Comité consultatif sur la Corée du Nord (, Jean-Jacques Mevel, « L'essor du commerce entre Pékin et Pyongyang inquiète Séoul », dans, Voir Samuel S. Kim, "Sino - North Korean Relations in the Post-Cold War World, in Young Whan-kihl et Hong Nack-nim (sous la direction de), "North Korea. Elle a toutefois développé des relations d'échanges avec la Corée du Nord, en participant à la neuvième foire commerciale internationale de Pyongyang en mai 2006[54]. Plusieurs autres trafics d’espèces protégées, de fausses antiquités, de CD piratés, de cigarettes de contrebande, de fausses monnaies ont été aussi découverts concernant des diplomates de ce pays. La France et la Corée du Nord ont échangé à hauteur de 12 millions d'euros en 2016, deux fois plus qu'en 2014.