Une thématique dans la droite ligne de son poulain, « Il y avait une part de marché à prendre. Avec le lancement d'une nouvelle formule en décembre 2006, Le titre a accéléré l'augmentation de sa diffusion payée, de + 7,5 % en 2007, et + 8,5 % sur le premier trimestre 2008[4]. Le journaliste François d'Orcival signe chaque semaine l'éditorial de Valeurs actuelles. La cour d'appel de Paris conclut que « la publication d'un contenu illicite ne peut être protégée par la liberté de la presse et la liberté éditoriale. L'actionnaire principal du groupe Valmonde est : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À l'été 2014, c'est dans Valeurs actuelles que Nicolas Sarkozy fait miroiter son retour en politique : le point idéologique moyen de la droite a bougé. Mes élèves qui refusent que l’on parle de la Shoah et je reçois des menaces de mort. La diffusion payée individuelle est de 84 147 en 2020[1]. En avril 2021, l’hebdomadaire relaie une tribune de militaires, la quasi-totalité étant à la retraite ou en 2e section (statut spécial pour les généraux qui ne sont plus d’active, avant leur retraite définitive), qui avait été initialement publiée sur le site d’anciens militaires « Place d’armes » ; ce relais qui donne une soudaine visibilité à la tribune crée une vaste polémique dans les sphères politiques et médiatiques françaises[12]. Le 5 mars 2015, Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs Actuelles, est condamné par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris à 3 000 € d'amendes pour provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers les Roms et diffamation pour un dossier consacré aux Roms[23], intitulé « Roms l'overdose »[24] du 22 août 2013. À l'origine une revue d'information boursière reprenant le contenu de l'hebdomadaire Finances, Valeurs actuelles devient peu à peu un journal d'opinion et généraliste. Le directeur général Yves de Kerdrel brosse le portrait de son lectorat en 2013 : « le profil type est un Français bourgeois, rural, de profession libérale, avec des préoccupations très provinciales. Un sondage pas si confidentiel (suite et fin), « Valeurs actuelles » contre la « machination Soros », Alliance pour les chiffres de la presse et des médias, http://www.acpm.fr/L-observatoire/Les-Etoiles-ACPM, Principaux journaux et magazines de la presse française, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Valeurs_actuelles&oldid=182766517, Article manquant de références depuis février 2020, Article manquant de références/Liste complète, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, 1993-1998 : Fimalac communication, holding de, depuis 2015 : Privinvest médias, holding d'. Le Premier ministre a rappelé que « la ministre des Armées engagera à leur endroit les poursuites qu'il convient ». La une crée la polémique pour ses accents antisémites, ce dont Geoffroy Lejeune se défend[9]. Amina Damerdji, chercheuse en littérature et en sciences sociales, analyse ainsi que Valeurs actuelles « habille un texte, qui en réalité fait partie du débat politique et s'inscrit dans le champ journalistique, d'oripeaux littéraires pour se protéger car c'est une façon pour l'auteur de se déresponsabiliser »[53]. Plusieurs centaines de militaires, dont des généraux à la retraite, se disent prêts, dans "Valeurs Actuelles", à intervenir face au "chaos croissant" qui règne à leurs yeux en France. Interrogé ce mercredi 28 avril à la fin d’une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres, Jean Castex a dénoncé la tribune d'anciens militaires publiée sur Internet et relayée la semaine dernière dans Valeurs Actuelles : « Evidemment, je ne peux que condamner avec la plus grande fermeté cette initiative qui est contraire à tous nos principes républicains, à l'honneur et au devoir de l'armée ». », "Fiction raciste sur Danièle Obono : Valeurs actuelles au bout de sa logique", par Jérôme Lefilliâtre dans, Commission pour la libération de la croissance française, Conseil pour la diffusion de la culture économique. Et je ne sais pas qui l'a réalisé. Valeurs actuelles est propriété du groupe Valmonde. C’est un quarteron de généraux en retraite qui semblent tentés par l’idée de faire bégayer l’histoire. Le 30 mars 2021, pour dénoncer un « manque de vérification des informations » de Valeurs actuelles[59], et pour montrer que, dans un contexte de nombreuses «fake news sur les musulmans », en « racontant n'importe quoi on pouvait avoir une tribune », un internaute décide de se faire passer pour un professeur. L'origine du titre remonte à la création de l'hebdomadaire Finance en 1957, édité par la Compagnie française de journaux (CFJ). Selon Libération, la « diffusion payée individuelle » est tombée de 114 000 exemplaires en moyenne en 2016 à 76 000 exemplaires en 2019[67]. Le lendemain, le PDG de TF1 annonce la mise à l'écart de l'antenne de LCI de Geoffroy Lejeune, où ce dernier intervenait comme chroniqueur depuis plusieurs années, considérant que « cet excès de Valeurs actuelles contrevient à notre ligne et à nos valeurs »[57]. Ce dernier est aussi chroniqueur économique au Figaro depuis 2005 après avoir été éditorialiste aux Échos de 1999 à 2005. Pour L'Obs, cette radicalisation est concomitante de l'arrivée d'Yves de Kerdrel à la tête de la rédaction en octobre 2012, qui adopte « un axe résolument conservateur, structuré autour de ses obsessions identitaires. Les généraux "deuxième section" mis à la retraite d'office. Celui-ci édite la revue Marine & Océans depuis 2016[68]. Le groupe Valmonde a été dirigé de 2006 à juillet 2012 par Guillaume Roquette. La seule façon de démentir la rumeur est maintenant que Valeurs actuelles publie le rapport d'enquête »[34],[35]. En 2015, l'État institue des subventions aux hebdomadaires, mais en prive Valeurs Actuelles en les déniant aux journaux condamnés pour racisme, incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années. De 2012 à 2016, la progression de la diffusion du titre est la meilleure de la presse magazine française, ce qui est récompensée par plusieurs étoiles de l'ACPM[64]. En 2018 à l'occasion du départ d'Yves de Kerdrel, l’hebdomadaire parle d'un « positionnement « buissonnien » de Valeurs actuelles, du nom de Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, situé aux confins de la droite et de l’extrême droite », qu'un des actionnaires veut « recentrer » le journal « jugée trop à droite ou à l’extrême droite ». Le journal cite Yves de Kerdrel : « Il y avait une part de marché à prendre. Lors du changement de propriétaires en 2016, onze salariés sur cinquante quittent le journal, en partie pour profiter de l'indemnité accordée par la clause de cession, en partie en raison d'une opposition à la nouvelle ligne éditoriale[19]. De plus, la période de référence 2019 comporte les mêmes mois neutralisés pour homogénéiser le calcul de l'évolution. Or le contenu incriminé, qui a donné lieu aux excuses présentées par Valeurs actuelles à Mme Obono, est susceptible de recevoir une qualification pénale. Le Premier ministre a critiqué la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, pour ses positions et ses déclarations sur la tribune des anciens militaires relayée dans Valeurs Actuelles. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. A gauche du moins. Valeurs actuelles est un magazine d'actualité d'opinion hebdomadaire français, créé en 1966 par Raymond Bourgine.. À l'origine une revue d'information boursière reprenant le contenu de l'hebdomadaire Finances, Valeurs actuelles devient peu à peu un journal d'opinion et généraliste. Le 17 janvier 2013, Valeurs actuelles change de formule et vise une diffusion de 100 000 exemplaires[5]. La seule façon de démentir la rumeur est maintenant que Valeurs actuelles publie le rapport d'enquête », « permettant d’établir, de manière certaine, l’existence de ce sondage électoral », « d'une enquête pour espionnage et déposer une plainte pour diffamation et injure », « tous les poncifs de l’antisémitisme [...], dans une prose qui fleure bon les années 1930 », « calquée sur les orientations prises par le premier ministre hongrois, « il pourrait bien être l’ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes », « remet au goût du jour la ligne éditoriale d'un autre journal de droite extrême, le très polémique, « une rhétorique bien connue, ayant une longue histoire en Europe », « exacerbe les plus sombres courants politiques en Europe de l'Ouest », « n’a pas résisté à la tentation d’envelopper son exercice de, « la place que fantasme pour les Noirs ce torchon d’extrême droite », « Il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au, « cette image est une insulte à mes ancêtres, à ma famille, à [...] mon mouvement —, « habille un texte, qui en réalité fait partie du débat politique et s'inscrit dans le champ journalistique, d'oripeaux littéraires pour se protéger car c'est une façon pour l'auteur de se déresponsabiliser », « Je suis professeur à Strasbourg. La tribune, publiée par Valeurs Actuelles le 21 avril, signée notamment par une vingtaine de généraux, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. ». Yves de Kerdrel, directeur général de l'hebdomadaire, annonce un partenariat avec le site d'actualité Boulevard Voltaire dans le cadre des « Rendez-vous de Béziers », événement à l'initiative du maire de Béziers Robert Ménard, rassemblant divers personnalités et politiques de droite et d'extrême droite[8]. La France des invisibles gronde, le pays se droitise. À l'issue d'un conseil d'administration tenu le 25 mai 2017, le groupe Valmonde & Cie annonce le départ d'Yves de Kerdrel, qui quitte ses fonctions de directeur général « afin de mener à bien de nouveaux projets », mais qui demeure éditorialiste. Il y a, dans l'air du temps, de quoi nourrir, capter, enrichir la radicalisation. En 2019 Le Monde qualifie Valeurs actuelles d'« hebdomadaire qui relaie volontiers les obsessions de l’extrême droite » alors qu'Emmanuel Macron qui veut « séduire l’électorat conservateur » accorde à celui-ci le premier entretien d'un président de la République depuis Jacques Chirac, Valeurs actuelles étant « souvent tenu à distance par les pouvoirs et soucieux de banalisation »[16]. Valeurs actuelles est un magazine d'actualité d'opinion hebdomadaire français, créé en 1966 par Raymond Bourgine. Cette modernité est aussi un rappel des années 1930, quand la bascule à l'extrême droite se faisait à l'ombre du grand patronat. Vidéos, politique, société, faits divers, international… Retrouvez toute l'actualité vue par la rédaction. L'atteinte à la liberté de la presse n'est donc pas manifeste »[58]. La France des invisibles gronde, le pays se droitise. Le directeur de publication, le directeur de la rédaction et l’auteur de l’article comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris pour « injure publique à caractère raciste »[56]. Selon Libération qui le qualifie de « très réactionnaire », le magazine se situe politiquement à l'extrême droite[18], à la suite d'un repositionnement résultant d'une radicalisation par opportunisme. Le « sondage » n’indique pas d'information sur son origine et la méthode employée pour obtenir les résultats, ce qui déclenche une polémique[36]. nécessaire]. Le titre est classé à droite ou à l'extrême droite de l'échiquier politique. Le Premier ministre a critiqué la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, pour ses positions et ses déclarations sur la tribune des anciens militaires relayée dans Valeurs Actuelles. En janvier 2006, Sud Communication, dont le propriétaire est Pierre Fabre, est devenu actionnaire majoritaire de Valmonde à hauteur de 66,66 % du capital. Le titre a fourni trois directeurs au Figaro Magazine : Patrice de Plunkett, Alexis Brézet et Guillaume Roquette, son directeur actuel, ainsi qu'un rédacteur en chef, Henri-Christian Giraud[14]. Des militaires ont publié une tribune dans "Valeurs Actuelles" appelant la classe politique à lutter contre "le délitement de la patrie", un texte qui scandalise une partie de la gauche. En octobre 2014, le journal publie un reportage qui détaille les rendez-vous de journalistes du Monde dans leur enquête sur Nicolas Sarkozy, ce qui déclenche une polémique. Son faux témoignage est partagé par Damien Rieu, un militant d'extrême droite, et après quelques heures, un journaliste de Valeurs actuelles lui propose une interview. En effet, depuis 2002, plusieurs millions d'euros auraient été détournés par un cadre de Valeurs actuelles grâce à un système de surfacturation, avec la complicité d'une entreprise extérieure. ... La tribune, publiée par Valeurs Actuelles le 21 avril, appelle le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme. Il le dirigera pendant plus de vingt ans, jusqu'à sa mort en 1990, à l'âge de 65 ans. Valeurs actuelles attribue le sondage à Ipsos, ce qui est démenti par le directeur : « La réalité est très simple : nous n'avons pas fait ce sondage. En 2016, Yves de Kerdrel intervient à une réunion de la « droite hors les murs », « frange de la droite qui ne se reconnaît ni dans le Front national ni dans Les Républicains » organisée par Robert Ménard, maire de Béziers. Jean Castex a surtout dénoncé ce mercredi l’attitude de la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, dans ce dossier : « Ce pourrait donc être une affaire insignifiante s'il n'y avait pas une récupération politique, je le dis, tout à fait inacceptable. En avril 2021, la régie en ligne Taboola, qui commercialisait des espaces publicitaires du site de l’hebdomadaire, et qui a résilié son contrat en raison de la publication du roman fiction concernant Danièle Obono, qui la qualifie de « ouvertement raciste, discriminatoire, offensant » en contradiction avec les valeurs de l'entreprise, gagne son procès contre l'hebdomadaire qui perd le tiers de ses recettes publicitaires. A lire aussi : Tribune des généraux : vieux barbons contre antifascistes en panique, le match des nuls . Le mensuel américain The Atlantic estime que le contenu des articles consacrés à Soros, notamment celui de Valeurs actuelles qui est cité comme exemple, reprennent « une rhétorique bien connue, ayant une longue histoire en Europe », et qui « exacerbe les plus sombres courants politiques en Europe de l'Ouest »[44]. Sa ligne éditoriale libérale-conservatrice se radicalise en 2012 avec l'arrivée d'Yves de Kerdrel à sa tête. Toutefois, le conseil de surveillance reste présidé par Olivier Dassault, et son directoire par Pierre-Yves Revol. Je laboure un terrain plus important qu’en 2012 », « droite hors les murs », « frange de la droite qui ne se reconnaît ni dans le Front national ni dans Les Républicains », « Nous sommes conscients que la droite « hors les murs » représente l’essentiel de notre lectorat », « la répétition et la juxtaposition de termes censés [être] descriptifs tels que “fléau”, “overdose”, “plaie”, “invasion”, tous évocateurs de maladies ou de catastrophes [...] contribuent nécessairement, par-delà le supposé “constat” à opposer la communauté visée, appréhendée sous un prisme uniquement négatif, à “la France” ou aux “Français” », « La réalité est très simple : nous n'avons pas fait ce sondage. Une thématique dans la droite ligne de son poulain Nicolas Sarkozy, ravi d’être régulièrement mis à l’affiche dans la perspective de 2017 »[17]. Six mois après le lancement de cette nouvelle formule, les ventes en kiosques affichaient une hausse de 50 % alors que dans le même temps celles du Point et du Figaro Magazine étaient en repli[réf. Pour le magazine Slate, cette une « remet au goût du jour la ligne éditoriale d'un autre journal de droite extrême, le très polémique Rivarol »[43]. » Le subterfuge fonctionne. De 1966, où le titre devient Valeurs actuelles jusqu'au milieu des années 1980, diverses personnalités, dont Paul Chambrillon qui assure la critique dramatique et la chronique gastronomique, contribuent à l'essor puis au rayonnement de la publication. Le directeur de l'hebdomadaire, Yves de Kerdrel, est condamné en 2017 à 1 000 euros d'amende pour avoir injurié les journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, qu'il avait notamment qualifiés de "valets" d'un "cabinet noir" contre Nicolas Sarkozy[40]. Le groupe Pierre Fabre cède en avril 2015 le titre à Privinvest Médias, du groupe Privinvest, appartenant au trio Iskandar Safa, Étienne Mougeotte et Charles Villeneuve[7]. Mediapart estime que les propos du magazine reprennent « tous les poncifs de l’antisémitisme [...], dans une prose qui fleure bon les années 1930 », et juge cette focalisation sur George Soros « calquée sur les orientations prises par le premier ministre hongrois Viktor Orbán » ; le journal en ligne considère également qu'« il pourrait bien être l’ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes »[42]. Ce jugement est annulé par la Cour de cassation le 7 juin 2017[31],[32]. Geoffroy Lejeune, directeur de rédaction, plaide un malentendu[50]. Depuis le 15 décembre 2004, il est président du comité éditorial du groupe Valmonde qui publie également Le Spectacle du monde, disparu en 2014. Après la polémique née d'une première tribune d'une vingtaine de généraux à la retraite, Valeurs actuelles publie cette fois la tribune de militaires actifs, sans que l'hebdomadaire précise leur nombre. Sur une des illustrations, Danièle Obono figure enchaînée avec un collier d'esclave[46]. Le quotidien observe que cette ligne éditoriale se durcit depuis 2012 et que l'hebdomadaire « multiplie les couvertures « choc » sur l’islam ou l’immigration, autant de signaux envoyés à un électorat de droite radicalisé et parfois tenté par le Front national »[14],[15]. Geoffroy Lejeune, son remplaçant, est « proche de Marion Maréchal-Le Pen » qui « a un peu durci une ligne très à droite fixée par M. de Kerdrel », par exemple en recrutant Charlotte d'Ornellas ou en faisant une couverture controversée aux « accents antisémites » contre George Soros[9]. Il est contre le politiquement correct et contre le parisianisme »[6]. En septembre 2014, Valeurs actuelles, puis L’Opinion, publient un «sondage» à la demande de l’UMP indiquant que Nicolas Sarkozy est la seule personnalité politique à même de l’emporter face à Marine Le Pen à la présidentielle de 2017[33]. Pour le journaliste Antoine Perraud sur Mediapart, le texte est raciste et fait suite à une série d'attaques contre Danèle Obono, et « rappelle celle pratiquée par Valeurs actuelles à l’encontre de Christiane Taubira. Depuis le 1er octobre 2012, le directeur général du groupe est Yves de Kerdrel. Ce positionnement se traduit notamment par des unes choc qui mettent en scène des thèmes clivants comme l'islam et l'immigration, et la mise en avant dans l'espace médiatique de journalistes comme Geoffroy Lejeune, Louis de Raguenel ou Charlotte d'Ornellas, en particulier sur les chaînes d'information en continu « [séduites par] cet alliage a priori très improbable d'une droite très décomplexée sur les questions identitaires et migratoires, et des codes de la jeunesse », selon Jean-Yves Camus[63]. Valeurs actuelles publie en août 2020 une fiction intitulée « Obono l'Africaine », dans le cadre d'un feuilleton romanesque hebdomadaire transportant une personnalité contemporaine dans le passé. ACPM Diffusion France payée moyenne, 2019. Selon Arrêt sur images, l'article et le choix du format de la fiction avec un auteur anonyme par l'hebdomadaire d'extrême-droite correspond à des procédés de distanciation classiques dans la « littérature de la haine ». vont nous sauver. Cette fiction est dénoncée à l'unanimité comme raciste par la classe politique française[47],[48], tandis que Dominique Sopo, président de SOS Racisme, considère que la caricature représente « la place que fantasme pour les Noirs ce torchon d’extrême droite »[pertinence contestée][49]. En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr. Les 33,34 % restant détenus par Dassault jusqu'en décembre 2007, puis également cédé à Sud communication. L'internaute dévoile la supercherie le soir, Valeurs actuelles retire l'article et s'excuse auprès de ses lecteurs via un tweet[59],[60],[61]. L'hebdomadaire fut, jusqu'à sa mort, propriété de Pierre Fabre, propriétaire du laboratoire du même nom. Jean Castex a précisé que « l'armée n'est pas concernée » dans son ensemble par ce texte et a estimé que les généraux signataires « ne représentent qu'eux-mêmes ». Jean Castex a également laissé entendre, selon des informations du Figaro, qu'en appelant les intéressés à se « joindre à (son) action », Marine Le Pen avait renoué avec la tradition putschiste de l'extrême droite : « Chassez le naturel, il revient au galop ». La tribune de généraux à la retraite dénonçant « le délitement qui frappe notre patrie » continue de faire réagir. Je laboure un terrain plus important qu’en 2012 »[19]. Les juges ont souligné que, dans ce dossier, « la répétition et la juxtaposition de termes censés [être] descriptifs tels que “fléau”, “overdose”, “plaie”, “invasion”, tous évocateurs de maladies ou de catastrophes [...] contribuent nécessairement, par-delà le supposé “constat” à opposer la communauté visée, appréhendée sous un prisme uniquement négatif, à “la France” ou aux “Français” ». Des sanctions internes pourraient être prises. Le magazine est défini par le président de son comité éditorial, François d'Orcival, entré au magazine en 1968, comme « libéral en économie et conservateur sur les sujets de société »[14]. Certains dénoncent des «factieux». Le 14 avril 2021 le parquet de Paris annonce que l'hebdomadaire sera jugé le 23 juin. Mes élèves qui refusent que l’on parle de la, « prouesse notable dans un secteur de la presse écrite en crise », « [séduites par] cet alliage a priori très improbable d'une droite très décomplexée sur les questions identitaires et migratoires, et des codes de la jeunesse », « depuis le grand virage à droite qui a suivi la reprise en main du titre du groupe Le Figaro par Yves de Kerdrel en 2012, les ventes ont fortement progressé : elles sont passées de 87 000 cette année-là à 125 000 l'été dernier », « Suite à la crise sanitaire, les mois de mars, avril, mai et juin ne sont pas pris en compte dans le calcul de la moyenne. Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat ! Il est remplacé par Erik Monjalous, ancien directeur commercial et marketing de l’agence France-Presse, passé par L'Opinion[9]. Et je ne sais pas qui l'a réalisé. La nouvelle formule est marquée par une augmentation de 10 % de la pagination et l'arrivée de nouveaux chroniqueurs. Jean Castex s’est exprimé sur ce sujet lors d’une conférence de presse et suite aux questions des journalistes à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 28 avril. POLITIQUE - Le Premier ministre Jean Castex a condamné ce mercredi 28 avril "avec la plus grande fermeté" la tribune signée par des anciens généraux dans "Valeurs Actuelles", qui est "contraire à tous nos principes républicains", ainsi que sa "récupération politique tout à fait inacceptable" de la part de Marine Le Pen, a-t-il déclaré à l'issue du conseil des ministres. Chaque semaine, la lettre de M. de Rastignac, référence à Eugène de Rastignac, personnage d'Honoré de Balzac, présente de façon humoristique l'actualité politique française dans le style de l'écrivain, les noms des personnalités politiques étant modifiés. Le 3 février 2015, Yves de Kerdrel, directeur de la publication de Valeurs Actuelles, est condamné[28] par la 17e chambre du TGI de Paris à 2 000 € d'amendes pour provocation à la haine raciale, à la suite d'une plainte de plusieurs associations (dont l'UEJF, SOS Racisme et le MRAP) pour sa couverture du 22 décembre 2013 qui représentait une Marianne portant un voile islamique, accompagnée du titre « Naturalisés : l'invasion qu'on cache »[29],[30]. Jean Castex s'exprime lors d'une conférence de presse ce mercredi 28 avril. Le 9 mai 2018, le visage de George Soros apparaît sur la couverture de Valeurs actuelles sous le titre : « Le milliardaire qui complote contre la France, révélations sur George Soros le financier mondial de l'islam et de l'islamisme »[41]. En 2017, elles sont invalidées par le Conseil d'État[27]. »[21]. Passé après la mort de Raymond Bourgine, en 1990, sous le contrôle de Marc Ladreit de Lacharrière[3], le groupe Valmonde est ensuite devenu une filiale à 100 % de la holding Dassault Communication de Serge Dassault. Nicolas Sarkozy y est par exemple Martial Kropoly. Cette décision est assortie d'une mesure de publication judiciaire[26]. Valeurs Actuelles avait publié le 21 avril une tribune choc dans laquelle « une vingtaine de généraux, une centaine de hauts gradés et plus d’un millier d’autres militaires », appelaient le président Emmanuel Macron à défendre le patriotisme, et se disaient « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ». Avec l'arrivée d'Yves de Kerdrel à la tête du titre en 2012 et le virage à droite de la ligne éditoriale qui se positionne comme « anti-système » et « souverainiste », « un créneau porteur, et ce créneau, incontestablement, c'est celui de la droite de la droite » selon le politologue Jean-Yves Camus, les ventes progressent fortement et le lectorat se rajeunit, « prouesse notable dans un secteur de la presse écrite en crise » commente l'AFP. Comment des gens - et Madame Le Pen en particulier - qui aspirent à exercer les responsabilités de l'État, (peuvent-ils) cautionner une initiative qui n'exclut pas de se retourner contre l'État républicain ? Sans vérification auprès de l'établissement ou de la direction académique, un article est publié. En 1966, Raymond Bourgine crée le titre Valeurs actuelles. Il y déclare : « Nous sommes conscients que la droite « hors les murs » représente l’essentiel de notre lectorat »[22]. Condamnation pour provocation à la haine raciale contre les Roms, Publication d’un faux sondage en faveur de Nicolas Sarkozy, Atteinte au secret des sources sur des journalistes enquêtant sur Nicolas Sarkozy, Un article sur Georges Soros considéré comme antisémite, Représentation d’une députée d’origine africaine en esclave, « afin de mener à bien de nouveaux projets », « libéral en économie et conservateur sur les sujets de société », « journal qui veut tirer la droite vers la droite », « multiplie les couvertures « choc » sur l’islam ou l’immigration, autant de signaux envoyés à un électorat de droite radicalisé et parfois tenté par le Front national », « un axe résolument conservateur, structuré autour de ses obsessions identitaires. Selon le site Conspiracy Watch, le magazine « n’a pas résisté à la tentation d’envelopper son exercice de Soros-bashing dans les langes usés du conspirationnisme »[45]. Mediapart souligne en janvier 2018 que « depuis le grand virage à droite qui a suivi la reprise en main du titre du groupe Le Figaro par Yves de Kerdrel en 2012, les ventes ont fortement progressé : elles sont passées de 87 000 cette année-là à 125 000 l'été dernier »[66]. Généraux dans Valeurs actuelles : des papys font de la résistance tout va bien, ces boomers . À la suite de cette publication, le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Paris annonce l’ouverture d’une enquête sur les faits pour le chef d’injures à caractère raciste[55]. La direction du Monde annonce le jour même qu'elle allait demander l'ouverture « d'une enquête pour espionnage et déposer une plainte pour diffamation et injure », et la rédaction de 14 grands médias français publie un communiqué commun dénonçant une « atteinte grave au secret des sources »[39].